Le naturalisme: Difference between revisions

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L’Université de Montréal (1998). Courts autodidactiques de français écrit. Site web : http://www.cafe.umontreal.ca/genres/n-romrea.html. Dernier accès: le 7 mai 2005.
L’Université de Montréal (1998). Courts autodidactiques de français écrit. Site web : http://www.cafe.umontreal.ca/genres/n-romrea.html. Dernier accès: le 7 mai 2005.



Latest revision as of 14:51, 9 May 2005

Le naturalisme

« Naturalisme » est un mot dont on s’est servi, presque de l’origine, pour caractériser des tendances qui ont dominé, après 1870, dans la littérature, dans le roman et au théâtre surtout (Martino, 1938). Le mouvement littéraire que l’on peut regrouper sous le terme de naturalisme est un phénomène d’époque : il a des raisons d’être historique et il constitue une esthétique de la vérité caractéristique des années 1860 à 1880. En fait, elle est influencée par la révolution scientifique et industrielle de cette époque-là, dont la confiance dans la méthode expérimentale et dans le progrès joue un rôle central (L’Université de Montréal, 1998). Ces dernières sont influencées par la philosophie positiviste d’Auguste Compte et la nouvelle génération qui demandait une nouvelle forme d’expression.


Mais le naturalisme est aussi né en réaction avec des autres mouvements, spécifiquement contre le romanticisme. Comme Zola a dit dans un texte en 1862, une des conditions nécessaires de la grandeur d’une œuvre d’art est sa conformité à l‘époque et « comme notre société n’est plus la société de 1830, l’école de 1830 doit céder sa place à quelque chose d’autre ». De plus, il a dit que « la forme romantique, né d’une révolte contre le classicisme a fait son temps [et] cela implique la condamnation de ses propres essais poétiques ». (Suwala, 1993)


C’est quand les mots naturalisme et naturaliste sont arrivés à un stade où toutes les conquêtes récentes de la biologie, tous les efforts de la peinture vers la représentation de la réalité, et toutes les aspirations artistiques, politiques ou sociales, de l’esprit positiviste moderne sont développes, que Zola les saisit et qu’il en fait sa chose (Martino, 1938). Mais la réalité de son histoire nous montre que bien qu’il en ait toujours décliné la responsabilité, c’est avec Flaubert que commence « l’aventure naturaliste ». Ce qui fait de lui le grand-père du naturalisme, c’est avant tout son dogme sacro-saint de l’impersonnalité. Impersonnalité, impartialité, impassibilité, objectivité : la notion est fort complexe et offre plusieurs aspects qui, tous, convergent vers une nouvelle formule romanesque. (Suwala, 1993).


Comme L’Université de Montréal (1998) l’explique, le discours réaliste est un discours persuasif : il cherche à produire l'illusion référentielle. Le récit se veut conforme à la réalité socioculturelle du lecteur. Il représente des objets, des personnes et des enchaînements stéréotypés et attendus par l'énonciataire. Il renvoie au contexte extra-linguistique. Il multiplie les procédés créateurs d'effet de réel. Il a aussi un but pédagogique, il doit pouvoir transmettre ce que l'auteur lui-même a appris. Il se caractérise par sa grande densité cognitive. Surtout, il répond à deux exigences : il doit à la fois donner au lecteur des garanties sur la vérité du savoir asserté et, comme roman, de conférer à ce savoir un statut narratif.


En concluant, le naturalisme est un mouvement littéraire qui s’est battu avec les idées du romantisme et de l’idéalisme, en mettant en valeur l’objectivité et la penseuse sur les sentiments et le cœur. Avec la main des auteurs comme Zola, Flaubert, Goncourt et Huysmans, ce mouvement a su se placer dans le centre artistique de la France et l’Europe depuis 1870.


Images

http://www.hku.hk/french/dcmScreen/lang3035/zola.jpg

Image 1. Emile Zola, le père du naturalisme.

http://www.cahiers-naturalistes.com/images/Triomphe_Natu.jpg

Image 2. Sur un cheval, Zola se batte avec des gens qui semblent le conservatisme du romanticisme.


Bibliographie

L’Université de Montréal (1998). Courts autodidactiques de français écrit. Site web : http://www.cafe.umontreal.ca/genres/n-romrea.html. Dernier accès: le 7 mai 2005.

Martino, P. (1938). Le naturalisme français. Librairie Armand Colin, Paris.

Suwala, Halina (1993). Autour de Zola et du Naturalisme. Honoré Champion Éditeur, Paris.