Nora Shull: Difference between revisions

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== Ma vie avec une famille française ==


Qui est Thérésa??




Aujourd'hui, les gens sont très actifs. Ils participent à beaucoup de genres d'activités. Ces activités sont de bonnes occasions de passer le temps avec ses amis et aussi d'apprendre cette information qui est importante dans la vie. Thérésa Souza n'est pas une exception ; c’est une fille très intéressante qui aime faire beaucoup de sortes d'activités. Bien qu'elle ait juste dix-huit ans, elle est très intéressée par la société et elle veut réussir un jour.
J'étais tellement nerveuse pendant l'été d'habiter avec une famille française pendant une année.  Chaque jour, j'imaginais des images différentes de ma famille d'accueil et de leur maison. Puisque j’allais vivre dans une famille française, je savais qu'elle aurait des comportements différents des miens.  Mais, je n'avais pas peur d’une culture différente, j'avais peur de ne pas comprendre cette nouvelle culture.  En classe, nous avons discuté les différences entre la culture américaine et la culture française, et pour moi, il semblait qu'il en existait beaucoup.  J'avais peur que si je ne suivais pas les règles de la famille, je lui déplairais.
Quand on voit Thérésa la première fois, on remarque qu'elle a les cheveux bruns et mi-longs avec la frange. Son visage est rectangulaire avec un petit nez droit au centre. Ses yeux sont un mélange de vert et de bleu et ses sourcils sont arqués. Aussi, on voit qu'elle n'est pas très grande et qu'elle s'habille avec chic.
 
Après avoir eu une conversation avec elle, on apprend qu'elle est très gentille. Elle apprécie la comédie et la patience. On apprend aussi qu'elle habite en Californie du Nord avec sa famille. Elle a trois sœurs et deux frères qu'elle aime beaucoup. Elle est très proche de sa mère. En fait, sa mère est un de ses héros dans la vie. Bien qu'elle soit stricte de temps en temps, Thérésa a beaucoup de respect pour elle. Son père est également important dans sa vie. Il travaille très dur et il a deux sociétés, une en Chine et l'autre à Taiwan; qui créent des puces pour les ordinateurs. Ses amis sont aussi importants que sa famille. Elle passe trop de temps avec eux et ils font beaucoup de sortes d'activités ensemble. Étant énergique, elle s'amuse beaucoup quand elle est avec sa famille ou ses amis.
 
Parce qu'elle est une fille très ambitieuse aussi, elle a beaucoup de buts. Cet été, elle veut aller à Hongkong pour un programme d'été et plus tard, elle veut travailler pour elle-même. Elle pense qu'elle va étudier l'économie et aussi les affaires internationales, mais elle ne sait pas ce qu'elle va faire avec sa vie. Quoi qu'elle ne sache pas quel emploi elle va avoir, elle sait qu'elle veut avoir du succès.
Pour ces raisons, j'étais tellement surprise quand je suis arrivée à Toulouse et toutes mes idées préconçues se sont révélées incorrectes.  J'ai cru que je verrais tout de suite beaucoup de différences entre ma famille et cette famille d’accueil, mais, ce n'était pas le cas.  En fait, les deux familles étaient très similaires. Mes premières impressions de ma famille d'accueil étaient qu'elle était très sympathique. Toutes les personnes étaient toujours heureuses de me parler.  En fait, elles faisaient souvent un effort pour m'inclure dans les conversations au dîner et au déjeuner.  Même si je ne comprenais pas ce qu'elles disaient, elles s’arrêtaient pour m'expliquer de quoi elles parlaient. Même pendant mon premier jour à Toulouse, elles m'ont accueillie joyeusement dans leur maison et après elles m'ont invitée à déjeuner. C'était un repas très délicieux et nous avons parlé de beaucoup de sujets différents.  Bien que je n'aie pas bien compris toute la conversation, je me suis sentie à l'aise parce que cette nouvelle famille n'était pas tellement différente de la mienne. Quoiqu'ils aient leur propre culture, ils se comportent comme ma famille.
En plus, Thérésa a beaucoup d'intérêts différents. Elle lit beaucoup de genres de littérature. Elle aime la poésie et les romans. Un romancier qu'elle aime beaucoup est Dan Brown. Il a écrit ''The DaVinci'' Code et aussi ''Angels and Demons. Elle aime aussi les poètes comme T.S. Elliot, Emily Dickinson et Maya Angelou''. Bien qu'elle aime lire les livres, elle n'aime pas les héros de roman parce qu'elle pense qu'ils ne représentent pas la réalité. Quand elle n'est pas en train de lire, elle aime jouer au softball. Maintenant, c'est sa première année à Dickinson et elle aime beaucoup. Elle s'y amuse beaucoup et pendant le printemps elle veut jouer au softball pour l'équipe de Dickinson. Une autre activité qu'elle aime faire est le ski nautique et la voile parce qu'elle adore être à la mer. Le temps en Californie est souvent beau alors, c'est possible d'aller à la plage de temps en temps. Quand il fait beau, elle aime prendre les photos aussi. Dans sa chambre, elle a couvert les murs avec les photos. La musique est une autre façon qu'elle utilise pour se souvenir les mémoires. Elle écoute tous les genres et elle les aime. Elle se considère elle-même très nostalgique, alors elle aime regarder les photos et écouter de la musique longtemps.
 
Mais, elle ne pense pas seulement à sa famille et sa vie, elle pense aussi à la société. Elle est au courant de l'actualité. Elle veut que la société accepte tous les genres de personnes et elle déteste les personnes qui sont indécises. Une figure qu'elle respecte beaucoup en histoire est F.D.R. parce qu'elle aime les décisions qu'il a prises pendant sa vie. Si elle doit choisir son souvenir d'histoire favorit, ce serait le moment où le mur de Berlin est tombé. Elle pense que c'était un moment émotif. Le temps qu'elle a passé à Dickinson lui montre que la Californie a joué un grand rôle dans la progression de sa personnalité et ses opinions. Elle voit quelques différences entre les opinions des habitants de la Californie et ceux qui sont au Carlisle. Elle voit qu'elle est plus décontractée et a l'esprit plus ouvert que beaucoup des personnes ici.
 
Thérésa est très intelligente et intéressante. Elle est inquiétée à propos de la société tandis qu'elle fait toutes les autres activités typiques d'une étudiante. Elle sait ses priorités et aussi les choses qu'elle veut accomplir. Les mois qu'elle a passé à Dickinson lui montret la grande influence que sa famille a sur elle-même. C'est évident qu'elle est très équilibrée dans sa vie et c'est certain qu'elle va être heureuse plus tard.
En fait, maintenant, j'oublie souvent que je suis à l'étranger.  Leurs conversations me rappellent ma vie à Boston. Un jour pendant le dîner ma mère d'accueil, par exemple,  a parlé avec son fils à l'égard d'une fête.  Elle lui a demandé où était la fête et aussi qui y allait.  Son fils a répondu aux questions, mais par des réponses très vagues. La conversation est transcrite ci- dessous:
 
La mère : « Donc, qui sera à la fête ? »
 
Le fils : « Mes amis »
 
La mère : « Mais qui sont tes amis ? »
 
Le fils : « Tous les gens qui sont à toutes les fêtes »
 
La mère : « Mais comment s'appellent-ils ? »
 
Après avoir entendu cette conversation, je me suis rappelée mes parents. Je leur donnais souvent les mêmes réponses aux mêmes questions.  Donc, à cause de cette conversation, j'ai réfléchi aux différences entre les Américains et les Français.  Je me suis rendu compte que même si nous sommes tellement différents, en essence, nous sommes les mêmes.  En fait, nous avons souvent le même but et aussi les mêmes tendances.  Cette idée est très intéressante pour moi. L'idée que nous sommes élevés dans des cultures différentes, mais, en même temps que nous pouvons être tellement semblables, est très fascinante. C'est  l'inné et l'acquis. 
 
 
'''Les différences entre mes deux familles'''
 
Après avoir passé quelques semaines à Toulouse, j'ai commencé à noter des différences entre ma famille d'accueil et ma propre famille.  Pourtant, je n'ai pas encore décidé si ces différences sont dues à la culture ou, si elles sont dues à des habitudes d'une famille qui n'est pas la mienne.  Par exemple, je vois souvent que les parents de ma famille d'accueil se disputent.  Chez-moi à Boston, je n'ai jamais entendu mes parents se disputer. Mais, en même temps, quand je rends visite à mes copines, ses parents se disputent tout le temps. Donc, je crois que c'est une habitude de la famille, c'est juste la façon dont elle communique.  Chaque famille se comporte différemment, ainsi je comprends que ce n'est pas nécessairement une conséquence de la culture.
 
 
Une autre habitude que je vois souvent est que la maison de ma famille d'accueil est très nette. Elle est toujours propre et toutes les choses sont toujours rangées.  Chez moi, d’un autre côté, toutes les personnes mettent leurs choses dans toutes les pièces de la maison. Quoique mes parents aiment que la maison soit propre, ils ne font rien pour la nettoyer. Pourtant, bien qu'il existe cette différence entre les deux familles, je ne crois pas que cette habitude soit un résultat de la culture française, je crois que c'est plus le style de la famille.  Dans les maisons de mes amies à Toulouse, par exemple, certaines pièces sont malpropres.  Ainsi, il semble que j'habite avec une famille très organisée.
 
Mais, j’ai aussi noté des comportements de ma famille d'accueil qui, à mon avis, sont liés à la culture. Ce sont des habitudes que je vois avec toutes les familles d'accueil.  Je suis fascinée parce qu'en observant ces comportements, je peux voir aussi les valeurs de la société. Un comportement que je trouve le plus intéressant est le rapport qui existe entre les parents et leurs enfants. Il semble que même pour les plus âgés, ils ont un lien très fort avec leurs parents.  Aux Etats-Unis, pourtant, quand un jeune commence le lycée, il commence aussi à être plus indépendant. Il sort plus souvent avec ses amis et ainsi il passe moins de temps avec sa famille. C'est le contraire en France.  Même à 15 ans, les enfants suivent les règles de leurs parents.  Par exemple, tous les soirs pendant le dîner, mon père d'accueil critique son fils, Maxime. Une fois, Maxime a mis sa main sous la table. Au moment où le père l'a vu, il a pris la main de son fils, et puis il l'a mise sur la table.  Pour moi, c'était tellement intéressant de voir cette interaction. En France, il semble que l’individu n'existe pas. Il clair que les parents définissent des règles que les enfants doivent suivre. À cause de ces règles, il existe un lien très fort entre les enfants et les parents. Les parents décident de ce que les enfants peuvent faire.  Pour moi, ces différences sont très intéressantes parce que je suis habituée à beaucoup de libertés.  C'est fascinant de regarder les autres cultures et les rapports entre parents et enfants.
 
 
'''Les repas'''
 
Le dîner est presque le seul moment où la famille est ensemble. Chaque personne est très occupée pendant la journée et elle travaille souvent jusqu'à cinq ou six heures du soir.  Bien qu'ils rentrent très tard le soir, ils sont toujours à la maison pour le dîner.  Il semble que c'est presque une période sacrée à la maison.  Presque tous les jours où j’étais à Toulouse, toute la famille mangeait à la maison.  Pour les Français en général, les repas semblent un moment pour être en famille. Je crois que cette habitude est liée à la culture.  Pour les Français, les rapports sont tellement importants dans la vie. Au lieu de travailler, ils préfèrent être ensemble.  Comparés aux Etats-Unis où les personnes sont toujours pressées, les Français prennent le temps d’être ensemble.  Même durant les week-ends, je vois que ma famille d'accueil prend ses repas ensemble. Bien que je sache que c'est une nouvelle famille qui suit ses propres habitudes, je crois que c'est aussi une partie de la culture.  Chaque jour, par exemple, nous prenons le dîner de huit heures à neuf heures du soir et toute la famille est présente.  Je vois aussi que le fils rentre souvent à la maison pour prendre le déjeuner avec sa sœur.  Il est évident que la famille aime être ensemble.  Quoi que ma famille aime être ensemble, on ne prend pas tous les repas ensemble. En fait, je suis un peu jalouse de cette famille parce qu'elle a un lien très fort et elle passe beaucoup de temps ensemble. 
 
 
'''La nourriture'''
 
La nourriture en France est aussi différente de la nourriture aux États-Unis.  Bien que les deux pays aiment également la nourriture, en France c'est toujours plus frais.  Les Américains mangent plus souvent ce qu'ils trouvent dans les épiceries tandis que les Françaises essayent toujours de trouver une nourriture la plus fraîche possible.  Cette passion pour la nourriture fraîche, à mon avis, vient de la culture française. En France, les repas sont très importants.  Les personnes restent souvent à table pendant plusieurs heures.  C'est un moment d’échange entre les gens et aussi un moment pour créer des liens. Ainsi pour ces raisons, les Français veulent manger le mieux et le plus frais possible.  Pour les Américains, d’un autre côté, la nourriture qu'ils mangent n'est pas aussi importante.  Mais ce qui est le plus important, est le temps de préparation. En général, ils choisissent une nourriture qu’ils peuvent préparer très vite.  Donc, il est plus facile pour les Américains de faire les courses dans des supermarchés où c’est plus rapide.
 
À mon avis, ces habitudes différentes sont très visibles dans les sociétés.  Il est intéressant d’observer ces habitudes dans les actions des personnes et aussi dans les structures des deux sociétés.  Par exemple, pendant mon deuxième jour à Toulouse, je suis allée au marché avec ma mère d'accueil. J'étais surprise par toutes les personnes qui achetaient leurs légumes et leurs fruits.  Je sais qu'il existe des marchés similaires à Boston, mais ils ne sont pas aussi populaires.  Ma mère d'accueil a dit qu'elle y allait souvent.  Ce jour-là, elle voulait acheter un gros sac de haricots. Elle m'a expliqué qu'elle allait les garder dans la cave pour l'hiver.  Ma mère d'accueil a dit aussi que presque tous les jours, elle va à la boulangerie pour acheter une baguette pour le dîner. Chez-moi à Boston, ma famille ne va jamais quelque part pour acheter du pain frais. En fait, il est très difficile de trouver un magasin qui vend seulement le pain.  Il n'existe pas beaucoup de boulangeries ni de boucheries aux Etats-Unis. En France, on trouve, pourtant, des boulangeries, des chocolateries, des marchés et des boucheries dans toutes les rues.  Ces magasins sont assez nombreux parce qu'ils sont utilisés tout le temps. Par contre, aux Etats-Unis, il existe beaucoup d’épiceries et de restaurants rapides comme McDonalds et Burger King ou Starbucks où vous pouvez emporter votre café.  Ces magasins reflètent vraiment la culture américaine.  Puisque ces restaurants sont tellement nombreux, cela montre que les Américains aiment économiser leur temps.  Ils n'ont pas le temps de bavarder avec leurs amis pendant leurs heures de travail. Ils ont une tâche qu'ils doivent faire. Puis, après avoir terminé, ils peuvent se détendre et aussi passer du temps avec leurs amis.  Comparés aux Français qui prennent une heure ou plus pour le déjeuner, les Américains prennent une demi-heure ou bien ils mangent en travaillant. Cette comparaison entre les Français et les Américains est très intéressante et cela montre qu'il existe une vraie division entre les deux cultures.
 
 
'''À la maison'''
 
Ma maison à Toulouse est tellement différente de ma maison à Boston.  Bien que la maison à Toulouse soit plus grande que la mienne, ce n'est pas la seule différence. Je trouve que tous les appareils sont plus petits en France. Dans la cuisine, par exemple, ma famille d’accueil at un four et un réfrigérateur, mais ils sont tous les deux moitié moins grands que ceux à la maison.  La nourriture est aussi dans des boîtes et des bouteilles qui sont plus petites.  Mon père d'accueil a plaisanté un jour quand il a trouvé une boîte de céréales et a dit que c'était « Americain sized », mais il avait raison, la boîte était plus grande que toutes les autres. De plus, la machine à laver et le séchoir étaient également plus petits que le four et le réfrigérateur.  Quand j'ai réfléchi à ses différences, j'ai cru que qu’elles étaient dues à la culture française. En France, les personnes sont plus conscientes de l'environnement, et ils veulent économiser l'énergie.  Les Français ne gaspillent pas comme les Américains.  Je crois que cette habitude vient de l'idée que la France fonctionne comme un groupe, l'individu n'existe pas.  Ainsi, les personnes sont-elles plus attentives à l’énergie.  Ils font un effort pour protéger le monde parce qu'ils savent que tout le monde doit y habiter. Dans la culture américaine, pourtant, c'est l'individu qui est important. C'est la raison pour laquelle les Américains conduisent des voitures excessives et c'est aussi la raison pour laquelle ils construisent des maisons énormes.  Même si je suis américaine, je ne comprends pas les habitudes des Américains.  Je veux économiser l'énergie et les ressources parce que je veux habiter dans un beau monde.
 
 
'''La société'''
 
Mes premières images de Toulouse , je les ai eues en voiture.  J'ai vu des personnes en train de téléphoner à leurs amis tandis que d’ autres s'arrêtaient dans les rues pour bavarder avec autrui.  Par ailleurs, j'ai remarqué aussi beaucoup de personnes qui traversaient des rues, faisaient du shopping ou prenaient un repas. Quoique je n'aie pas parlé la langue très bien, je me suis sentie un peu à l'aise parce que les habitants fonctionnaient de la même façon que chez moi aux Etats-Unis.  Pendant les week-ends, pourtant, au fur et à mesure que j'ai commencé à faire du shopping, j'ai commencé aussi à noter des différences entre la ville de Toulouse et la ville de Boston.   Quoique les Français fassent les mêmes choses en ville comme du shopping, ils n'ont pas les mêmes idées de l'espace personnel qu’aux Etats-Unis.  Par exemple, quand je suis entrée dans les magasins, il était tellement difficile de regarder sans avoir des personnes dans mon espace.  En fait, chaque fois que je regardais quelque chose, une personne me bousculait. C'est intéressant parce qu'aux Etats-Unis ça ne passerait jamais comme cela.  Si quelqu'un vous bouscule, même par hasard, il dit pardon.  Pourtant, je crois que cette habitude vient de la culture américaine. Aux Etats-Unis toute personne est vue comme un individu et tout le monde a les mêmes droits.  Donc, tout le monde respecte ces droits parce qu'ils veulent aussi être respectés. En France, pourtant, ce n'est pas le cas.  Les personnes sont vues comme un groupe.  Ainsi, il n'existe pas ces règles. 
 
 
'''Les lois'''
 
Je pensais toujours que les lois étaient également respectées dans tous les pays.  Aux Etats-Unis, les lois gouvernent la société.  Il existe beaucoup de conséquences pour les personnes qui violent les lois, donc chaque personne les respecte.  Ainsi, ai-je été tellement étonnée quand j'ai vu des gens en France qui ne suivaient aucune règle.  Je n'ai jamais vu autant de personnes violant tan de lois. Par exemple, j'ai noté que bien qu'il y ait le même nombre de voitures à Toulouse qu'à Boston, les Toulousains conduisent plus imprudemment. En particulier, je trouve que ce sont les motos et les vélos qui sont les plus dangereux. J'ai vu souvent des motos qui roulaient sur les trottoirs piétons ou en sens interdit.  Aux Etats-Unis, personne ne conduit de cette manière. Les personnes suivent les règles parce qu'ils ont peur des conséquences.
Il semble que cette différence est une différence culturelle. Pour les Américains, l'ordre et le temps sont très importants. Quand toutes les choses sont bien organisées, les tâches sont plus faciles à accomplir. Pour ces raisons, les lois et les figures d'autorités sont respectées. Ils permettent aux personnes d’accomplir rapidement les tâches. Pourtant, pour les Françaises, la durée du travail n'est pas suffisante. Ce qui est le plus important sont les relations.  Donc, ils pensent toujours au groupe plutôt qu’à l'individu.
 
'''L'organisation'''
 
Aux Etats-Unis, tous les programmes sont bien organisés. Quand quelqu'un commence un nouveau programme, il reçoit beaucoup d'information pour comprendre ce qu'il doit faire et aussi ce que le programme implique.  Cette méthodologie est vraiment Américaine. Un Américain aime connaître le plus de détails possible. En France, pourtant, ce n'est pas la même chose. Si quelqu'un veut connaître un programme, il faut qu'il pose des questions. Ce n'est pas à l'autre personne de l’informer.  Pour moi, cette différence est tellement difficile à comprendre. Chaque fois que je me trouve dans une nouvelle situation, j'oublie que c'est ma responsabilité de prendre le contrôle et de poser des questions.  Par exemple, quand j'ai cherché un orchestre, je n'ai pas posé de question.  J'ai supposé que les personnes avaient bien compris ce que je voulais. Mais, ce n'était pas le cas.  Quand je suis arrivée à la répétition, tous les autres membres de l'orchestre étaient des enfants ou des adultes qui avaient commencé récemment la pratique de leur instrument. J'étais étonnée et je n'ai pas compris pourquoi ils m'avaient mis avec cet orchestre.  Puis, après avoir parlé avec les autres personnes, j'ai compris qu'en France il n'existe pas un processus très organisé pour faire les tâches.  Ou, même s'il existe un processus, il change tout le temps. Comparés aux Américains, les Français semblent désorganisés. Pour moi, c'est un ajustement un peu difficile parce que j'aime l'ordre et l'organisation.  Donc, en France, je me sens toujours confondue.  
 
 
'''Ma place à Toulouse…'''
 
Quand je suis arrivée à Toulouse, j'étais tellement heureuse.  Je voulais parler avec les Français et aussi je voulais apprendre la culture. Au début, pourtant, je n'ai pas vu beaucoup de différences entre la culture américaine et la culture française.  En fait, de l'extérieur, ces cultures semblaient presque les mêmes. Toutes les personnes font souvent les mêmes activités que je fais avec mes amies aux Etats-Unis. Par exemple, elles font du shopping ou elles prennent un café au restaurant. Mais, au fur et à mesure que je passe plus de temps à Toulouse, je commence à noter des différences dans les styles de vie des deux pays. Maintenant, après un mois à Toulouse, c'est plus clair qu'il existe beaucoup de différences entre les deux sociétés.  Mais, à cause de ces différences, je me pose souvent la question: quel est mon rôle à Toulouse? Pourquoi suis-je ici ?  De temps en temps, je me sens tellement heureuse d'être à Toulouse.  Je peux comprendre les conversations et je peux aussi exprimer mes idées très clairement. En fait, j'adore quand je dis une phrase que quelqu'un peut comprendre. En même temps, pourtant, il existe d’autres jours aussi où je me sens tellement triste.  Ce sont les jours où j'essaye de dire quelque chose et que les personnes me regardent comme si j’étais folle. C'est frustrant parce qu'à cause de ces interactions, je me sens comme une enfant et je ne sais pas pourquoi je suis venue en France.  Bien que je sois contente de passer cette année à Toulouse, c'est néanmoins difficile.

Latest revision as of 16:44, 7 March 2007

Ma vie avec une famille française

J'étais tellement nerveuse pendant l'été d'habiter avec une famille française pendant une année. Chaque jour, j'imaginais des images différentes de ma famille d'accueil et de leur maison. Puisque j’allais vivre dans une famille française, je savais qu'elle aurait des comportements différents des miens. Mais, je n'avais pas peur d’une culture différente, j'avais peur de ne pas comprendre cette nouvelle culture. En classe, nous avons discuté les différences entre la culture américaine et la culture française, et pour moi, il semblait qu'il en existait beaucoup. J'avais peur que si je ne suivais pas les règles de la famille, je lui déplairais.


Pour ces raisons, j'étais tellement surprise quand je suis arrivée à Toulouse et toutes mes idées préconçues se sont révélées incorrectes. J'ai cru que je verrais tout de suite beaucoup de différences entre ma famille et cette famille d’accueil, mais, ce n'était pas le cas. En fait, les deux familles étaient très similaires. Mes premières impressions de ma famille d'accueil étaient qu'elle était très sympathique. Toutes les personnes étaient toujours heureuses de me parler. En fait, elles faisaient souvent un effort pour m'inclure dans les conversations au dîner et au déjeuner. Même si je ne comprenais pas ce qu'elles disaient, elles s’arrêtaient pour m'expliquer de quoi elles parlaient. Même pendant mon premier jour à Toulouse, elles m'ont accueillie joyeusement dans leur maison et après elles m'ont invitée à déjeuner. C'était un repas très délicieux et nous avons parlé de beaucoup de sujets différents. Bien que je n'aie pas bien compris toute la conversation, je me suis sentie à l'aise parce que cette nouvelle famille n'était pas tellement différente de la mienne. Quoiqu'ils aient leur propre culture, ils se comportent comme ma famille.


En fait, maintenant, j'oublie souvent que je suis à l'étranger. Leurs conversations me rappellent ma vie à Boston. Un jour pendant le dîner ma mère d'accueil, par exemple, a parlé avec son fils à l'égard d'une fête. Elle lui a demandé où était la fête et aussi qui y allait. Son fils a répondu aux questions, mais par des réponses très vagues. La conversation est transcrite ci- dessous:

La mère : « Donc, qui sera à la fête ? »

Le fils : « Mes amis »

La mère : « Mais qui sont tes amis ? »

Le fils : « Tous les gens qui sont à toutes les fêtes »

La mère : « Mais comment s'appellent-ils ? »

Après avoir entendu cette conversation, je me suis rappelée mes parents. Je leur donnais souvent les mêmes réponses aux mêmes questions. Donc, à cause de cette conversation, j'ai réfléchi aux différences entre les Américains et les Français. Je me suis rendu compte que même si nous sommes tellement différents, en essence, nous sommes les mêmes. En fait, nous avons souvent le même but et aussi les mêmes tendances. Cette idée est très intéressante pour moi. L'idée que nous sommes élevés dans des cultures différentes, mais, en même temps que nous pouvons être tellement semblables, est très fascinante. C'est l'inné et l'acquis.


Les différences entre mes deux familles

Après avoir passé quelques semaines à Toulouse, j'ai commencé à noter des différences entre ma famille d'accueil et ma propre famille. Pourtant, je n'ai pas encore décidé si ces différences sont dues à la culture ou, si elles sont dues à des habitudes d'une famille qui n'est pas la mienne. Par exemple, je vois souvent que les parents de ma famille d'accueil se disputent. Chez-moi à Boston, je n'ai jamais entendu mes parents se disputer. Mais, en même temps, quand je rends visite à mes copines, ses parents se disputent tout le temps. Donc, je crois que c'est une habitude de la famille, c'est juste la façon dont elle communique. Chaque famille se comporte différemment, ainsi je comprends que ce n'est pas nécessairement une conséquence de la culture.


Une autre habitude que je vois souvent est que la maison de ma famille d'accueil est très nette. Elle est toujours propre et toutes les choses sont toujours rangées. Chez moi, d’un autre côté, toutes les personnes mettent leurs choses dans toutes les pièces de la maison. Quoique mes parents aiment que la maison soit propre, ils ne font rien pour la nettoyer. Pourtant, bien qu'il existe cette différence entre les deux familles, je ne crois pas que cette habitude soit un résultat de la culture française, je crois que c'est plus le style de la famille. Dans les maisons de mes amies à Toulouse, par exemple, certaines pièces sont malpropres. Ainsi, il semble que j'habite avec une famille très organisée.

Mais, j’ai aussi noté des comportements de ma famille d'accueil qui, à mon avis, sont liés à la culture. Ce sont des habitudes que je vois avec toutes les familles d'accueil. Je suis fascinée parce qu'en observant ces comportements, je peux voir aussi les valeurs de la société. Un comportement que je trouve le plus intéressant est le rapport qui existe entre les parents et leurs enfants. Il semble que même pour les plus âgés, ils ont un lien très fort avec leurs parents. Aux Etats-Unis, pourtant, quand un jeune commence le lycée, il commence aussi à être plus indépendant. Il sort plus souvent avec ses amis et ainsi il passe moins de temps avec sa famille. C'est le contraire en France. Même à 15 ans, les enfants suivent les règles de leurs parents. Par exemple, tous les soirs pendant le dîner, mon père d'accueil critique son fils, Maxime. Une fois, Maxime a mis sa main sous la table. Au moment où le père l'a vu, il a pris la main de son fils, et puis il l'a mise sur la table. Pour moi, c'était tellement intéressant de voir cette interaction. En France, il semble que l’individu n'existe pas. Il clair que les parents définissent des règles que les enfants doivent suivre. À cause de ces règles, il existe un lien très fort entre les enfants et les parents. Les parents décident de ce que les enfants peuvent faire. Pour moi, ces différences sont très intéressantes parce que je suis habituée à beaucoup de libertés. C'est fascinant de regarder les autres cultures et les rapports entre parents et enfants.


Les repas

Le dîner est presque le seul moment où la famille est ensemble. Chaque personne est très occupée pendant la journée et elle travaille souvent jusqu'à cinq ou six heures du soir. Bien qu'ils rentrent très tard le soir, ils sont toujours à la maison pour le dîner. Il semble que c'est presque une période sacrée à la maison. Presque tous les jours où j’étais à Toulouse, toute la famille mangeait à la maison. Pour les Français en général, les repas semblent un moment pour être en famille. Je crois que cette habitude est liée à la culture. Pour les Français, les rapports sont tellement importants dans la vie. Au lieu de travailler, ils préfèrent être ensemble. Comparés aux Etats-Unis où les personnes sont toujours pressées, les Français prennent le temps d’être ensemble. Même durant les week-ends, je vois que ma famille d'accueil prend ses repas ensemble. Bien que je sache que c'est une nouvelle famille qui suit ses propres habitudes, je crois que c'est aussi une partie de la culture. Chaque jour, par exemple, nous prenons le dîner de huit heures à neuf heures du soir et toute la famille est présente. Je vois aussi que le fils rentre souvent à la maison pour prendre le déjeuner avec sa sœur. Il est évident que la famille aime être ensemble. Quoi que ma famille aime être ensemble, on ne prend pas tous les repas ensemble. En fait, je suis un peu jalouse de cette famille parce qu'elle a un lien très fort et elle passe beaucoup de temps ensemble.


La nourriture

La nourriture en France est aussi différente de la nourriture aux États-Unis. Bien que les deux pays aiment également la nourriture, en France c'est toujours plus frais. Les Américains mangent plus souvent ce qu'ils trouvent dans les épiceries tandis que les Françaises essayent toujours de trouver une nourriture la plus fraîche possible. Cette passion pour la nourriture fraîche, à mon avis, vient de la culture française. En France, les repas sont très importants. Les personnes restent souvent à table pendant plusieurs heures. C'est un moment d’échange entre les gens et aussi un moment pour créer des liens. Ainsi pour ces raisons, les Français veulent manger le mieux et le plus frais possible. Pour les Américains, d’un autre côté, la nourriture qu'ils mangent n'est pas aussi importante. Mais ce qui est le plus important, est le temps de préparation. En général, ils choisissent une nourriture qu’ils peuvent préparer très vite. Donc, il est plus facile pour les Américains de faire les courses dans des supermarchés où c’est plus rapide.

À mon avis, ces habitudes différentes sont très visibles dans les sociétés. Il est intéressant d’observer ces habitudes dans les actions des personnes et aussi dans les structures des deux sociétés. Par exemple, pendant mon deuxième jour à Toulouse, je suis allée au marché avec ma mère d'accueil. J'étais surprise par toutes les personnes qui achetaient leurs légumes et leurs fruits. Je sais qu'il existe des marchés similaires à Boston, mais ils ne sont pas aussi populaires. Ma mère d'accueil a dit qu'elle y allait souvent. Ce jour-là, elle voulait acheter un gros sac de haricots. Elle m'a expliqué qu'elle allait les garder dans la cave pour l'hiver. Ma mère d'accueil a dit aussi que presque tous les jours, elle va à la boulangerie pour acheter une baguette pour le dîner. Chez-moi à Boston, ma famille ne va jamais quelque part pour acheter du pain frais. En fait, il est très difficile de trouver un magasin qui vend seulement le pain. Il n'existe pas beaucoup de boulangeries ni de boucheries aux Etats-Unis. En France, on trouve, pourtant, des boulangeries, des chocolateries, des marchés et des boucheries dans toutes les rues. Ces magasins sont assez nombreux parce qu'ils sont utilisés tout le temps. Par contre, aux Etats-Unis, il existe beaucoup d’épiceries et de restaurants rapides comme McDonalds et Burger King ou Starbucks où vous pouvez emporter votre café. Ces magasins reflètent vraiment la culture américaine. Puisque ces restaurants sont tellement nombreux, cela montre que les Américains aiment économiser leur temps. Ils n'ont pas le temps de bavarder avec leurs amis pendant leurs heures de travail. Ils ont une tâche qu'ils doivent faire. Puis, après avoir terminé, ils peuvent se détendre et aussi passer du temps avec leurs amis. Comparés aux Français qui prennent une heure ou plus pour le déjeuner, les Américains prennent une demi-heure ou bien ils mangent en travaillant. Cette comparaison entre les Français et les Américains est très intéressante et cela montre qu'il existe une vraie division entre les deux cultures.


À la maison

Ma maison à Toulouse est tellement différente de ma maison à Boston. Bien que la maison à Toulouse soit plus grande que la mienne, ce n'est pas la seule différence. Je trouve que tous les appareils sont plus petits en France. Dans la cuisine, par exemple, ma famille d’accueil at un four et un réfrigérateur, mais ils sont tous les deux moitié moins grands que ceux à la maison. La nourriture est aussi dans des boîtes et des bouteilles qui sont plus petites. Mon père d'accueil a plaisanté un jour quand il a trouvé une boîte de céréales et a dit que c'était « Americain sized », mais il avait raison, la boîte était plus grande que toutes les autres. De plus, la machine à laver et le séchoir étaient également plus petits que le four et le réfrigérateur. Quand j'ai réfléchi à ses différences, j'ai cru que qu’elles étaient dues à la culture française. En France, les personnes sont plus conscientes de l'environnement, et ils veulent économiser l'énergie. Les Français ne gaspillent pas comme les Américains. Je crois que cette habitude vient de l'idée que la France fonctionne comme un groupe, l'individu n'existe pas. Ainsi, les personnes sont-elles plus attentives à l’énergie. Ils font un effort pour protéger le monde parce qu'ils savent que tout le monde doit y habiter. Dans la culture américaine, pourtant, c'est l'individu qui est important. C'est la raison pour laquelle les Américains conduisent des voitures excessives et c'est aussi la raison pour laquelle ils construisent des maisons énormes. Même si je suis américaine, je ne comprends pas les habitudes des Américains. Je veux économiser l'énergie et les ressources parce que je veux habiter dans un beau monde.


La société

Mes premières images de Toulouse , je les ai eues en voiture. J'ai vu des personnes en train de téléphoner à leurs amis tandis que d’ autres s'arrêtaient dans les rues pour bavarder avec autrui. Par ailleurs, j'ai remarqué aussi beaucoup de personnes qui traversaient des rues, faisaient du shopping ou prenaient un repas. Quoique je n'aie pas parlé la langue très bien, je me suis sentie un peu à l'aise parce que les habitants fonctionnaient de la même façon que chez moi aux Etats-Unis. Pendant les week-ends, pourtant, au fur et à mesure que j'ai commencé à faire du shopping, j'ai commencé aussi à noter des différences entre la ville de Toulouse et la ville de Boston. Quoique les Français fassent les mêmes choses en ville comme du shopping, ils n'ont pas les mêmes idées de l'espace personnel qu’aux Etats-Unis. Par exemple, quand je suis entrée dans les magasins, il était tellement difficile de regarder sans avoir des personnes dans mon espace. En fait, chaque fois que je regardais quelque chose, une personne me bousculait. C'est intéressant parce qu'aux Etats-Unis ça ne passerait jamais comme cela. Si quelqu'un vous bouscule, même par hasard, il dit pardon. Pourtant, je crois que cette habitude vient de la culture américaine. Aux Etats-Unis toute personne est vue comme un individu et tout le monde a les mêmes droits. Donc, tout le monde respecte ces droits parce qu'ils veulent aussi être respectés. En France, pourtant, ce n'est pas le cas. Les personnes sont vues comme un groupe. Ainsi, il n'existe pas ces règles.


Les lois

Je pensais toujours que les lois étaient également respectées dans tous les pays. Aux Etats-Unis, les lois gouvernent la société. Il existe beaucoup de conséquences pour les personnes qui violent les lois, donc chaque personne les respecte. Ainsi, ai-je été tellement étonnée quand j'ai vu des gens en France qui ne suivaient aucune règle. Je n'ai jamais vu autant de personnes violant tan de lois. Par exemple, j'ai noté que bien qu'il y ait le même nombre de voitures à Toulouse qu'à Boston, les Toulousains conduisent plus imprudemment. En particulier, je trouve que ce sont les motos et les vélos qui sont les plus dangereux. J'ai vu souvent des motos qui roulaient sur les trottoirs piétons ou en sens interdit. Aux Etats-Unis, personne ne conduit de cette manière. Les personnes suivent les règles parce qu'ils ont peur des conséquences.

Il semble que cette différence est une différence culturelle. Pour les Américains, l'ordre et le temps sont très importants. Quand toutes les choses sont bien organisées, les tâches sont plus faciles à accomplir. Pour ces raisons, les lois et les figures d'autorités sont respectées. Ils permettent aux personnes d’accomplir rapidement les tâches. Pourtant, pour les Françaises, la durée du travail n'est pas suffisante. Ce qui est le plus important sont les relations. Donc, ils pensent toujours au groupe plutôt qu’à l'individu.


L'organisation

Aux Etats-Unis, tous les programmes sont bien organisés. Quand quelqu'un commence un nouveau programme, il reçoit beaucoup d'information pour comprendre ce qu'il doit faire et aussi ce que le programme implique. Cette méthodologie est vraiment Américaine. Un Américain aime connaître le plus de détails possible. En France, pourtant, ce n'est pas la même chose. Si quelqu'un veut connaître un programme, il faut qu'il pose des questions. Ce n'est pas à l'autre personne de l’informer. Pour moi, cette différence est tellement difficile à comprendre. Chaque fois que je me trouve dans une nouvelle situation, j'oublie que c'est ma responsabilité de prendre le contrôle et de poser des questions. Par exemple, quand j'ai cherché un orchestre, je n'ai pas posé de question. J'ai supposé que les personnes avaient bien compris ce que je voulais. Mais, ce n'était pas le cas. Quand je suis arrivée à la répétition, tous les autres membres de l'orchestre étaient des enfants ou des adultes qui avaient commencé récemment la pratique de leur instrument. J'étais étonnée et je n'ai pas compris pourquoi ils m'avaient mis avec cet orchestre. Puis, après avoir parlé avec les autres personnes, j'ai compris qu'en France il n'existe pas un processus très organisé pour faire les tâches. Ou, même s'il existe un processus, il change tout le temps. Comparés aux Américains, les Français semblent désorganisés. Pour moi, c'est un ajustement un peu difficile parce que j'aime l'ordre et l'organisation. Donc, en France, je me sens toujours confondue.


Ma place à Toulouse…

Quand je suis arrivée à Toulouse, j'étais tellement heureuse. Je voulais parler avec les Français et aussi je voulais apprendre la culture. Au début, pourtant, je n'ai pas vu beaucoup de différences entre la culture américaine et la culture française. En fait, de l'extérieur, ces cultures semblaient presque les mêmes. Toutes les personnes font souvent les mêmes activités que je fais avec mes amies aux Etats-Unis. Par exemple, elles font du shopping ou elles prennent un café au restaurant. Mais, au fur et à mesure que je passe plus de temps à Toulouse, je commence à noter des différences dans les styles de vie des deux pays. Maintenant, après un mois à Toulouse, c'est plus clair qu'il existe beaucoup de différences entre les deux sociétés. Mais, à cause de ces différences, je me pose souvent la question: quel est mon rôle à Toulouse? Pourquoi suis-je ici ? De temps en temps, je me sens tellement heureuse d'être à Toulouse. Je peux comprendre les conversations et je peux aussi exprimer mes idées très clairement. En fait, j'adore quand je dis une phrase que quelqu'un peut comprendre. En même temps, pourtant, il existe d’autres jours aussi où je me sens tellement triste. Ce sont les jours où j'essaye de dire quelque chose et que les personnes me regardent comme si j’étais folle. C'est frustrant parce qu'à cause de ces interactions, je me sens comme une enfant et je ne sais pas pourquoi je suis venue en France. Bien que je sois contente de passer cette année à Toulouse, c'est néanmoins difficile.