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<font color=#0000aa>'''Continuons à bouger...'''</font>
<font color=#0000aa>'''En avant!'''</font>
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:Bonne année ! En janvier on fait le bilan de l'année passée et on s'oriente vers celle qui vient. Certaines étudiantes sont parties de Toulouse, d'autres sont arrivées, mais les réflexions de chacune  révèlent ici le rôle important de cette expérience dans leur évolution personnelle. Qu'on se résolve en ce début d'année de continuer à élargir nos connaissances !


:::-- Kat Kramer
:::-- Kat Kramer
<center> [[Image:Carmes.jpg|Photo par Sarah Casey]]</center>
:Une vue aérienne de la place des Carmes et de la Ville Rose.




<font color=#0000aa>'''Vacances d'hiver'''</font><br>
<font color=#0000aa>'''Vacances d'hiver'''</font><br>
:Cette année, j’ai une soeur qui habite à Moscou, et évidemment elle est la bonne fille de la famille car elle est rentrée chez nous pour Noël (chez nous = à Annapolis dans le Maryland).  Moi, j’ai décidé de rester en Europe et de profiter des trois semaines de vacances pour faire des voyages en France, en Allemagne, en Autriche, et en République Tchèque.
:Cette année, j’ai une soeur qui habite à Moscou, et évidemment elle est la "bonne fille" de la famille car elle est rentrée à la maison pour Noël (à la maison = à Annapolis dans le Maryland).  Moi, j’ai décidé de rester en Europe et de profiter des trois semaines de vacances pour faire des voyages en France, en Allemagne, en Autriche, et en République Tchèque.


:J’ai quitté une Toulouse festive le 23 décembre pour célébrer le Noël à Paris.  C’était ma cinquième visite à la Ville des Lumières, et je me suis fait des petits plaisirs dont je ne me fatigue jamais : les tableaux de Rubens au Louvre, la vue de la Tour Eiffel, une promenade au bord de la Seine la nuit.  J’ai aussi assisté à la messe de minuit à Notre-Dame, une expérience émouvante.  
:J’ai quitté une Toulouse festive le 23 décembre pour célébrer Noël à Paris.  C’était ma cinquième visite à la Ville des Lumières, et je me suis fait des petits plaisirs dont je ne me fatigue jamais : les tableaux de Rubens au Louvre, la vue de la Tour Eiffel, une promenade au bord de la Seine la nuit.  J’ai aussi assisté à la messe de minuit à Notre-Dame, une expérience émouvante.  


:Ensuite, j’ai pris un train pour Strasbourg…quelle bonne décision!  Strasbourg est parmi les plus charmantes villes que j’ai visitées en France.  Je n’y ai passé qu’une journée, mais j’ai visité la cathédrale et le quartier pittoresque de la Petite France, où j’ai admiré les jolies maisons à colombages.  Je me promenais au bord du réseau des canaux quand il a commencé à neiger.  Pour me réchauffer, j’ai trouvé un petit restaurant traditionnel où j’ai mangé une choucroute accompagnée d’un vin d’Alsace.  Strasbourg a rendu la transition entre la France et l’Allemagne très agréable.     
:Ensuite, j’ai pris un train pour Strasbourg… quelle bonne décision!  Strasbourg est parmi les plus charmantes villes que j’ai visitées en France.  Je n’y ai passé qu’une journée, mais j’ai visité la cathédrale et le quartier pittoresque de la Petite France, où j’ai admiré les jolies maisons à colombages.  Je me promenais au bord du réseau des canaux quand il a commencé à neiger.  Pour me réchauffer, j’ai trouvé un petit restaurant traditionnel où j’ai mangé une choucroute accompagnée d’un vin d’Alsace.  Strasbourg a rendu la transition entre la France et l’Allemagne très agréable.     


:À Munich, j’ai passé deux heures avec un guide touristique pour connaître un peu l’histoire de la ville.  Fondée par des moines au treizième siècle, la ville est devenue riche grâce aux marchandes de sel.  Les monarques Léopold I et II étaient obnubilés par l’architecture italienne, qui explique la prolifération des fontaines et des piazzas.  Par contre, cette ville a connu des moments noirs dans son histoire – une visite au site du camp de concentration à Dachau m’a donné les frissons.  Pour me remonter le moral, je suis allée au Lenbachhaus, un musée dédié aux artistes du mouvement der Blaue Reider, où j’ai contemplé les tableaux de Kandinsky.  Au centre ville, j’ai mangé des wursts et j’ai dégusté différente bières au Haufbrauhaus…et puis j’ai décidé que je préférais la cuisine française, plus légère.       
:À Munich, j’ai passé deux heures avec un guide touristique pour connaître un peu l’histoire de la ville.  Fondée par des moines au treizième siècle, la ville est devenue riche grâce aux marchands de sel.  Les monarques Léopold I et II étaient obnubilés par l’architecture italienne, ce qui explique la prolifération des fontaines et des piazzas.  Par contre, cette ville a connu des moments noirs dans son histoire – une visite au site du camp de concentration à Dachau m’a donné les frissons.  Pour me remonter le moral, je suis allée au Lenbachhaus, un musée dédié aux artistes du mouvement der Blaue Reider, où j’ai contemplé les tableaux de Kandinsky.  Au centre ville, j’ai mangé des wursts et j’ai dégusté différentes bières au Haufbrauhaus…et puis j’ai décidé que je préférais la cuisine française, plus légère.       


:J’ai passé la veille du nouvel an à Vienne.  Pendant la journée, j’ai visité le château Belvédère pour admirer The Kiss de Gustav Klimt, et puis je me suis installée dans un café renommé pour son sacher torte.  Je suis allée aussi dans une salle de concert très ornée pour écouter un peu de Mozart.  Le soir, je me suis promenée sur la place du Rathaus (hôtel de ville), une tasse de glühwin (vin chaud) à la main, à écouter des chanteurs.  Quelques minutes avant minuit, j’ai trouvé un endroit devant l’Opéra où j’ai attendu 2008.  Je me suis sentie déçue parce qu’on m’avait dit que tout le monde dansait le valse dans les rues à minuit.  Personne n’a valsé, mais les gens ont continué à boire du champagne et à admirer les feux d’artifice.  
:J’ai passé la veille du nouvel an à Vienne.  Pendant la journée, j’ai visité le château Belvédère pour admirer The Kiss de Gustav Klimt, et puis je me suis installée dans un café renommé pour son sacher torte.  Je suis allée aussi dans une salle de concert très ornée pour écouter un peu de Mozart.  Le soir, je me suis promenée sur la place du Rathaus (hôtel de ville), une tasse de glühwin (vin chaud) à la main, à écouter des chanteurs.  Quelques minutes avant minuit, j’ai trouvé un endroit devant l’Opéra où j’ai attendu 2008.  Jai été déçue parce qu’on m’avait dit que tout le monde dansait le valse dans les rues à minuit.  Personne n’a valsé, mais les gens ont continué à boire du champagne et à admirer les feux d’artifice.  


:J’ai pris un train de Vienne à Prague, qui était très agréable et d’où j’ai pu admirer la campagne tchèque.  J’avais des appréhensions à propos de Prague, surtout concernant la langue et la monnaie.  Cependant, en arrivant dans cette ville, j’ai découvert avec plaisir que presque tous les Praguois parlaient anglais – j’ai même fait des traductions au restaurant pour des touristes français.  Je suis tombée amoureuse de cette ville, de son architecture élégante et de ses rues pavées.  Une visite au château m’a beaucoup plu.  En comparaison avec les châteaux luxueux en France, le château de Prague semble extrêmement sombre et médiéval.  Je suis montée dans une tour et je me suis trouvée en face de la fenêtre où la fameuse défenestration de Prague a eu lieu (une dispute entre les Catholiques et Protestants qui a précédé la guerre de Trente Ans).  En déambulant dans les rues étroites et sinueuses, je me suis senti transportée dans une autre époque.  J’étais bien à Prague, et c’est dommage que je n’ai pu passer que deux jours dans cette ville romantique et mystérieuse.  J’y reviendrais immédiatement.             
:J’ai pris un train de Vienne à Prague, qui était très agréable et d’où j’ai pu admirer la campagne tchèque.  J’avais des appréhensions à propos de Prague, surtout concernant la langue et la monnaie.  Cependant, en arrivant dans cette ville, j’ai découvert avec plaisir que presque tous les Praguois parlaient anglais – j’ai même fait des traductions au restaurant pour des touristes français.  Je suis tombée amoureuse de cette ville, de son architecture élégante et de ses rues pavées.  Une visite au château m’a beaucoup plu.  En comparaison avec les châteaux luxueux en France, le château de Prague semble extrêmement sombre et médiéval.  Je suis montée dans une tour et je me suis trouvée en face de la fenêtre où la fameuse défenestration de Prague a eu lieu (une querelle entre les Catholiques et les Protestants qui a précédé la guerre de Trente Ans).  En déambulant dans les rues étroites et sinueuses, je me suis senti transportée dans une autre époque.  J’étais bien à Prague, et c’est dommage que je n’ai pu passer que deux jours dans cette ville romantique et mystérieuse.  J’y reviendrais immédiatement.             


:Mon voyage s’est terminé à Berlin, une Mecque pour les historiens de l’art.  Malheureusement, je n’ai pas eu assez de temps pour bien apprécier toute sa richesse, mais j’ai profité d’un après-midi au musée Pergammon.  J’étais ravie de voir le Portail d’Ishtar, une construction monumentale en briques bleues, un vestige de la gloire de Babylone.  Ensuite, je suis allée à la « galerie du côté est », c'est-à-dire, un reste du mur de Berlin décoré par les peintres inspirés par la chute du pouvoir soviétique.  Je me suis promenée le long du mur, en regardent les messages et les images de 1989, qui sont aujourd’hui un peu abîmés mais toujours fascinants.
:Mon voyage s’est terminé à Berlin, une Mecque pour les historiens de l’art.  Malheureusement, je n’ai pas eu assez de temps pour bien apprécier toute sa richesse, mais j’ai profité d’un après-midi au musée Pergammon.  J’étais ravie de voir le Portail d’Ishtar, une construction monumentale en briques bleues, un vestige de la gloire de Babylone.  Ensuite, je suis allée à la « galerie du côté est », c'est-à-dire, un reste du mur de Berlin décoré par des peintres inspirés par la chute du pouvoir soviétique.  Je me suis promenée le long du mur, à regarder les messages et les images de 1989, qui sont aujourd’hui un peu abimés mais toujours fascinants.


:Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de jeter un coup d’œil sur ces villes.  C’est une expérience je n’oublierai jamais, c’est sûr !               
:Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de jeter un coup d’œil sur ces villes.  C’est une expérience que je n’oublierai jamais, c’est sûr !               


:::-- Kristin Beach
:::-- Kristin Beach




<font color=#0000aa>'''Thanksgiving'''</font><br>
<font color=#0000aa>'''L'anniversaire de janvier'''</font><br>
<center> [[Image:Thanksgiving07.jpg|Photo par Kat Kramer]]</center>
:<b>17</b> : Katherine Moynihan
:
 
:::-- Alison Pryor




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:<b>Gosse, môme, gamin</b> - Enfant. ''"Depuis l'installation des manèges sur la place, il y a des gamins partout."''
:<b>Gosse, môme, gamin</b> - Enfant. ''"Depuis l'installation des manèges sur la place, il y a des gamins partout."''


<font color=#0000aa>'''Les anniversaires de janvier'''</font><br>
:<b>12</b> : Katie




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<font color=#0000aa>'''Concert : Chanson-rumba-jazz manouche'''</font>
<font color=#0000aa>'''Merci, Toulouse et bonjour, le Caire'''</font>
:
:My semester in Toulouse is over.  In two days I head to the airport, overweight luggage in tow, and head off to the next adventure.  It was in the midst of tying up my loose ends that I came across my Dickinson program evaluation form, still waiting to be filled out.  One of the questions was the following: “Please comment on your overall experience in France.  How did it contribute to your personal growth?  What will you miss about Toulouse?”  This really got my wheels turning.  Have I changed?  I don’t feel any different.  My internal dialogue remains a bipolar oscillation between confident and insecure, my hair is the same color, I still (generally) eat with the fork in my right hand.  But then there are the small things, often the internal things, which are so difficult to spot simply because they have become…me. 


:::-- Shannon Sullivan
:Two such changes have been my senses of assertiveness and independence.  During the past five months I’ve often been left with little choice but to ask complete strangers for directions or advice.  In French.  It took some courage at first.  I still remember a miniature panic attack during my first month here, trying to find my way to Arnaud Bernard to meet up for a Monsieur Créma tour, and getting completely turned around on the metro.  I eventually worked up the courage and humility to ask an old woman which direction I should be heading.  She answered me with absolute patience and kindness, and within ten minutes I was where I needed to be.  It was then that I realized how easy it is to ask.  Soon I was asking the pharmacist for sore throat advice, the saleswoman for a face wash, and the baker for pastry recommendations.  I would have missed out on so much if I hadn’t learned this lesson.  But now I can tell you with confidence to try the chouquettes at Esquirol; they’re delicious.


:One change that snuck up on me when I wasn’t paying attention was my improved French.  I was sure, for most of the semester, that my French was at just about the same level as when I first arrived, that I hadn’t made much progress, and that I hadn’t made a good use of my time in France.  It was upon arriving at the Toulouse airport after winter break that I realized how wrong I was.  While waiting for my luggage with my host dad, he spotted another host family that he knew.  They were also there picking up their exchange student, fresh from the states for the second semester.  We made introductions and soon sparked a conversation in French.  Despite my extreme jetlag, I realized that my French was far beyond the level of the new girl.  But more than that, I realized that my French had sounded very similar to hers when I first arrived.  Since then I’ve been noticing my improvements left and right.  Yesterday a passerby called me “une belle poupée,” which I understood despite its complete randomness (or so I think).  Today I had a great conversation with a French woman on the bus, with very little needing to be said twice.  This may sound like small steps, but to me they’re proof that my time here was well spent.


<font color=#0000aa>'''Le Vote'''</font><br>
:It was in France that I grew to love red wine and Muscat, to always wear a scarf, and to only drink coffee while sitting.  It was here that I mastered public transportation and bought new shoes because I had worn my others out, not (merely) because I wanted them.  But most importantly, it was here that I learned to be a foreigner, for it was from this aspect of my experience that I grew the most.  There is so much left unsaid, but all I can think to say is ''au revoir, je reviendrai.  Et merci pour tout.''
<center> [[Image:AGMirail.jpg|Photo par Shannon Sullivan]]</center>
:


:::-- Shannon Sullivan
:::-- Emily Feenstra




<font color=#0000aa>'''Le FIPA, Festival International de Programmes Audiovisuels'''</font><br>
<center> [[Image:Fipa.jpg|Photo par Lindsay Fuchs]]</center>
:Plusieurs étudiantes du cours de traduction ont assisté au FIPA à Biarritz, où elles ont participé à la rédaction de l'InfoFIPA, le journal du festival.


Lire l'InfoFIPA :


<font color=#0000aa>'''La Festa Tolosa'''</font>
[http://wiki.dickinson.edu/images/f/f8/InfoFIPA_2008_-_1.pdf #1, mercredi 23 janvier]
:My semester in Toulouse is over. In two days I head to the airport, overweight luggage in tow, and head off to the next adventure. It was in the midst of tying up my lose ends that I came across my Dickinson program evaluation form, still waiting to be filled out. One of the questions was the following: “Please comment on your overall experience in France.  How did it contribute to your personal growth?  What will you miss about Toulouse?”  This really got my wheels turning.  Have I changed?  I don’t feel any different.  My internal dialogue remains a bipolar oscillation between confident and insecure, my hair is the same color, I still (generally) eat with the fork in my right hand.  But then there are the small things, often the internal things, which are so difficult to spot simply because they have become…me. 


:Two such changes have been my senses of assertiveness and independence. During the past five months I’ve often been left with little choice but to ask complete strangers for directions or advice. In French. It took some courage at first.  I still remember a miniature panic attack during my first month here, trying to find my way to Arnaud Bernard to meet up for a Monsieur Créma tour, and getting completely turned around on the metro.  I eventually worked up the courage and humility to ask an old woman which direction I should be heading.  She answered me with absolute patience and kindness, and within ten minutes I was where I needed to be.  It was then that I realized how easy it is to ask.  Soon I was asking the pharmacist for sore throat advice, the saleswoman for a face wash, and the baker for pastry recommendations.  I would have missed out on so much if I hadn’t learned this lesson.  But now I can tell you with confidence to try the chouquettes at Esquirol; they’re delicious.
[http://wiki.dickinson.edu/images/0/00/InfoFIPA_2008_-_2.pdf #2, mercredi 23 janvier]


:One change that snuck up on me when I wasn’t paying attention was my improved French. I was sure, for most of the semester, that my French was at just about the same level as when I first arrived, that I hadn’t made much progress, and that I hadn’t made a good use of my time in France. It was upon arriving at the Toulouse airport after winter break that I realized how wrong I was. While waiting for my luggage with my host dad, he spotted another host family that he knew.  They were also there picking up their exchange student, fresh from the states for the second semester.  We made introductions and soon sparked a conversation in French. Despite my extreme jetlag, I realized that my French was far beyond the level of the new girl. But more than that, I realized that my French had sounded very similar to hers when I first arrived.  Since then I’ve been noticing my improvements left and right.  Yesterday a passerby called me “une belle poupée,” which I understood despite its complete randomness (or so I think).  Today I had a great conversation with a French woman on the bus, with very little needing to be said twice.  This may sound like small steps, but to me they’re proof that my time here was well spent.
[http://wiki.dickinson.edu/images/9/9d/InfoFIPA_2008_-_3_English.pdf #3, jeudi 24 janvier : version anglaise] [http://wiki.dickinson.edu/images/7/76/InfoFIPA_2008_-_3_fran%C3%A7ais.pdf version française]


:It was in France that I grew to love red wine and Muscat, to always wear a scarf, and to only drink coffee while sitting. It was here that I mastered public transportation and bought new shoes because I had worn my others out, not (merely) because I wanted them. But most importantly, it was here that I learned to be a foreigner, for it was from this aspect of my experience that I grew the most. There is so much left unsaid, but all I can think to say is ''au revoir, je reviendrai. Et merci pour tout.''
[http://wiki.dickinson.edu/images/8/8b/InfoFIPA_2008_-_4_English.pdf #4, vendredi 25 janvier : version anglaise] [http://wiki.dickinson.edu/images/3/3a/InfoFIPA_2008_-_4_fran%C3%A7ais.pdf versions française]


:::-- Emily Feenstra
[http://wiki.dickinson.edu/images/3/31/InfoFIPA_2008_-_5_English.pdf #5, samedi 26 janvier : version anglaise] [http://wiki.dickinson.edu/images/0/0f/InfoFIPA_2008_-_5_fran%C3%A7ais.pdf version française]


[http://wiki.dickinson.edu/images/b/ba/InfoFIPA_2008_-_6.pdf #6, samedi 26 janvier]




Nous vous souhaitons à tous de bonnes vacances, des joyeuses fêtes et une bonne fin d'année et. A l'année prochaine !
A très bientôt à la Une !
::-- Kat Kramer, rédactrice
::-- Kat Kramer, rédactrice





Latest revision as of 15:17, 1 February 2008

En avant!

Bonne année ! En janvier on fait le bilan de l'année passée et on s'oriente vers celle qui vient. Certaines étudiantes sont parties de Toulouse, d'autres sont arrivées, mais les réflexions de chacune révèlent ici le rôle important de cette expérience dans leur évolution personnelle. Qu'on se résolve en ce début d'année de continuer à élargir nos connaissances !
-- Kat Kramer


Photo par Sarah Casey
Une vue aérienne de la place des Carmes et de la Ville Rose.


Vacances d'hiver

Cette année, j’ai une soeur qui habite à Moscou, et évidemment elle est la "bonne fille" de la famille car elle est rentrée à la maison pour Noël (à la maison = à Annapolis dans le Maryland). Moi, j’ai décidé de rester en Europe et de profiter des trois semaines de vacances pour faire des voyages en France, en Allemagne, en Autriche, et en République Tchèque.
J’ai quitté une Toulouse festive le 23 décembre pour célébrer Noël à Paris. C’était ma cinquième visite à la Ville des Lumières, et je me suis fait des petits plaisirs dont je ne me fatigue jamais : les tableaux de Rubens au Louvre, la vue de la Tour Eiffel, une promenade au bord de la Seine la nuit. J’ai aussi assisté à la messe de minuit à Notre-Dame, une expérience émouvante.
Ensuite, j’ai pris un train pour Strasbourg… quelle bonne décision! Strasbourg est parmi les plus charmantes villes que j’ai visitées en France. Je n’y ai passé qu’une journée, mais j’ai visité la cathédrale et le quartier pittoresque de la Petite France, où j’ai admiré les jolies maisons à colombages. Je me promenais au bord du réseau des canaux quand il a commencé à neiger. Pour me réchauffer, j’ai trouvé un petit restaurant traditionnel où j’ai mangé une choucroute accompagnée d’un vin d’Alsace. Strasbourg a rendu la transition entre la France et l’Allemagne très agréable.
À Munich, j’ai passé deux heures avec un guide touristique pour connaître un peu l’histoire de la ville. Fondée par des moines au treizième siècle, la ville est devenue riche grâce aux marchands de sel. Les monarques Léopold I et II étaient obnubilés par l’architecture italienne, ce qui explique la prolifération des fontaines et des piazzas. Par contre, cette ville a connu des moments noirs dans son histoire – une visite au site du camp de concentration à Dachau m’a donné les frissons. Pour me remonter le moral, je suis allée au Lenbachhaus, un musée dédié aux artistes du mouvement der Blaue Reider, où j’ai contemplé les tableaux de Kandinsky. Au centre ville, j’ai mangé des wursts et j’ai dégusté différentes bières au Haufbrauhaus…et puis j’ai décidé que je préférais la cuisine française, plus légère.
J’ai passé la veille du nouvel an à Vienne. Pendant la journée, j’ai visité le château Belvédère pour admirer The Kiss de Gustav Klimt, et puis je me suis installée dans un café renommé pour son sacher torte. Je suis allée aussi dans une salle de concert très ornée pour écouter un peu de Mozart. Le soir, je me suis promenée sur la place du Rathaus (hôtel de ville), une tasse de glühwin (vin chaud) à la main, à écouter des chanteurs. Quelques minutes avant minuit, j’ai trouvé un endroit devant l’Opéra où j’ai attendu 2008. Jai été déçue parce qu’on m’avait dit que tout le monde dansait le valse dans les rues à minuit. Personne n’a valsé, mais les gens ont continué à boire du champagne et à admirer les feux d’artifice.
J’ai pris un train de Vienne à Prague, qui était très agréable et d’où j’ai pu admirer la campagne tchèque. J’avais des appréhensions à propos de Prague, surtout concernant la langue et la monnaie. Cependant, en arrivant dans cette ville, j’ai découvert avec plaisir que presque tous les Praguois parlaient anglais – j’ai même fait des traductions au restaurant pour des touristes français. Je suis tombée amoureuse de cette ville, de son architecture élégante et de ses rues pavées. Une visite au château m’a beaucoup plu. En comparaison avec les châteaux luxueux en France, le château de Prague semble extrêmement sombre et médiéval. Je suis montée dans une tour et je me suis trouvée en face de la fenêtre où la fameuse défenestration de Prague a eu lieu (une querelle entre les Catholiques et les Protestants qui a précédé la guerre de Trente Ans). En déambulant dans les rues étroites et sinueuses, je me suis senti transportée dans une autre époque. J’étais bien à Prague, et c’est dommage que je n’ai pu passer que deux jours dans cette ville romantique et mystérieuse. J’y reviendrais immédiatement.
Mon voyage s’est terminé à Berlin, une Mecque pour les historiens de l’art. Malheureusement, je n’ai pas eu assez de temps pour bien apprécier toute sa richesse, mais j’ai profité d’un après-midi au musée Pergammon. J’étais ravie de voir le Portail d’Ishtar, une construction monumentale en briques bleues, un vestige de la gloire de Babylone. Ensuite, je suis allée à la « galerie du côté est », c'est-à-dire, un reste du mur de Berlin décoré par des peintres inspirés par la chute du pouvoir soviétique. Je me suis promenée le long du mur, à regarder les messages et les images de 1989, qui sont aujourd’hui un peu abimés mais toujours fascinants.
Je suis heureuse d’avoir eu l’occasion de jeter un coup d’œil sur ces villes. C’est une expérience que je n’oublierai jamais, c’est sûr !
-- Kristin Beach


L'anniversaire de janvier

17 : Katherine Moynihan


Parles-tu l'argot?

La dalle - La faim : "Tu veux pas qu'on aille manger? J'ai la dalle !" Aussi, 'que dalle,' qui signifie 'rien, rien du tout' : "On voulait voir un film hier soir, mais au ciné il n'y avait que dalle."
Gosse, môme, gamin - Enfant. "Depuis l'installation des manèges sur la place, il y a des gamins partout."


Merci, Toulouse et bonjour, le Caire

My semester in Toulouse is over. In two days I head to the airport, overweight luggage in tow, and head off to the next adventure. It was in the midst of tying up my loose ends that I came across my Dickinson program evaluation form, still waiting to be filled out. One of the questions was the following: “Please comment on your overall experience in France. How did it contribute to your personal growth? What will you miss about Toulouse?” This really got my wheels turning. Have I changed? I don’t feel any different. My internal dialogue remains a bipolar oscillation between confident and insecure, my hair is the same color, I still (generally) eat with the fork in my right hand. But then there are the small things, often the internal things, which are so difficult to spot simply because they have become…me.
Two such changes have been my senses of assertiveness and independence. During the past five months I’ve often been left with little choice but to ask complete strangers for directions or advice. In French. It took some courage at first. I still remember a miniature panic attack during my first month here, trying to find my way to Arnaud Bernard to meet up for a Monsieur Créma tour, and getting completely turned around on the metro. I eventually worked up the courage and humility to ask an old woman which direction I should be heading. She answered me with absolute patience and kindness, and within ten minutes I was where I needed to be. It was then that I realized how easy it is to ask. Soon I was asking the pharmacist for sore throat advice, the saleswoman for a face wash, and the baker for pastry recommendations. I would have missed out on so much if I hadn’t learned this lesson. But now I can tell you with confidence to try the chouquettes at Esquirol; they’re delicious.
One change that snuck up on me when I wasn’t paying attention was my improved French. I was sure, for most of the semester, that my French was at just about the same level as when I first arrived, that I hadn’t made much progress, and that I hadn’t made a good use of my time in France. It was upon arriving at the Toulouse airport after winter break that I realized how wrong I was. While waiting for my luggage with my host dad, he spotted another host family that he knew. They were also there picking up their exchange student, fresh from the states for the second semester. We made introductions and soon sparked a conversation in French. Despite my extreme jetlag, I realized that my French was far beyond the level of the new girl. But more than that, I realized that my French had sounded very similar to hers when I first arrived. Since then I’ve been noticing my improvements left and right. Yesterday a passerby called me “une belle poupée,” which I understood despite its complete randomness (or so I think). Today I had a great conversation with a French woman on the bus, with very little needing to be said twice. This may sound like small steps, but to me they’re proof that my time here was well spent.
It was in France that I grew to love red wine and Muscat, to always wear a scarf, and to only drink coffee while sitting. It was here that I mastered public transportation and bought new shoes because I had worn my others out, not (merely) because I wanted them. But most importantly, it was here that I learned to be a foreigner, for it was from this aspect of my experience that I grew the most. There is so much left unsaid, but all I can think to say is au revoir, je reviendrai. Et merci pour tout.
-- Emily Feenstra


Le FIPA, Festival International de Programmes Audiovisuels

Photo par Lindsay Fuchs
Plusieurs étudiantes du cours de traduction ont assisté au FIPA à Biarritz, où elles ont participé à la rédaction de l'InfoFIPA, le journal du festival.

Lire l'InfoFIPA :

#1, mercredi 23 janvier

#2, mercredi 23 janvier

#3, jeudi 24 janvier : version anglaise version française

#4, vendredi 25 janvier : version anglaise versions française

#5, samedi 26 janvier : version anglaise version française

#6, samedi 26 janvier


A très bientôt à la Une !

-- Kat Kramer, rédactrice


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