Sara Grimes: Difference between revisions

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Depuis mon arrivée en France, je me suis rendu compte que l’on a beaucoup d’habitudes quotidiennes qui sont apparemment insignifiantes et qu’on trouve toutes naturelles jusqu’au moment où l’on voyage à l’étranger et que l’on remarque que les habitudes quotidiennes sont différentes.
Je me suis aperçu de beaucoup de différences culturelles, mais au lieu de les écrire, je voudrais présenter celles qui étaient vraiment surprenantes.
Peut-être, certaines de ces différences sont-elles familiales, mais j’aimerais beaucoup essayer d’apercevoir et de comprendre les différences culturelles entre les Français et les Américains.
J’ai remarqué en examinant ma salle de bain, qu’elle n’avait pas de rideau de douche !
Cela m’a étonnée parce que je trouvais tout naturel que tout le monde utilise un rideau de douche.
J’étais preparée aux différences culturelles, mais j’étais surprise qu’une affaire aussi insignifiante qu’un rideau de douche ait le pouvoir de m’étonner.
Bien que cette découverte me surprenne, j’étais contente de commencer à apercevoir des différences qui n’étaient pas aussi visibles que, par exemple, la taille des voitures.
Peut-être plus intéressante que le rideau de douche est la manière dont ma famille d’accueil de met le couvert.
J’ai travaillé dans un restaurant pendant un an et demi et mon jumeau a travaillé dans un restaurant quatre étoiles pendant deux ans, et donc, je connais bien l’habitude américaine de mettre la table, et je supposais que les Français mettaient la table de la même façon.
Aux Etats-Unis, on met la serviette sous la fourchette, les dents vers le haut.
Ma famille d’accueil, par contre, met la fourchette sur la table, les dents vers le bas, et la serviette sur l’assiette.
J’ai remarqué aussi où les Français mettent leur couteau quand ils ne l’utilisent pas.
Aux Etats-Unis, quand on est jeune, les parents nous disent de mettre le couteau sur l’assiette quand on n’utilise pas, avec la pointe et le manche sur les bords de l’assiette.
Les membres de ma famille d’accueil, cependant, mettent la pointe du couteau sur le bord de l’assiette et le manche sur la table.
Avant de venir en France, j’ai lu que les Français mettent le pain sur la table, et non sur l’assiette.
Mais la première fois que j’ai dîné avec ma famille d’accueil, j’ai oublié, et par habitude, parce que je ne vouloir pas qu’il y ait des miettes sur la table, j’ai mis le pain sur mon assiette.
Je peux penser à deux possibilités pour lesquelles les Français mettent le pain sur la table. Premièrement, les Français utilisent souvent le pain comme un couvert.
À ce titre, le couvert et le pain vont ensemble sur la table.
Deuxièmement, le pain est un des aliments le plus important en France, et à ce titre, les Français sont habitués aux miettes.
Je sais que chez moi aux Etats-Unis, ma mère n’aime pas les miettes sur la table ou sur le comptoir parce qu’elle pense qu’elles rendent la table ou le comptoir sales et parce qu’elles attirent de fourmis.
J’ai remarqué que les membres de ma famille d’accueil, cependant, utilisent la table ou le comptoir eux-mêmes comme une surface pour trancher le pain et que les miettes qui y restent pour quelques temps ne les gênent pas.
Chez moi aux Etats-Unis, on n’utilise pas le comptoir ou la table pour trancher ou couper les aliments.
On utilise toujours une planche à découper, et quand on a terminé, on nettoie la planche à découper et balaie les miettes ou les restes que l’on jette dans la poubelle ou l’évier.
Je pense que ces différences sont liées aux différentes façons de penser la propreté.
Par exemple, les Américains font la lessive plus souvent que les Français (l’eau est aussi moins chère aux Etats-Unis).
Les Américains pensent aussi tout le monde doit aider à tenir propres les lieux publics.
C’est-à-dire quee nous devons utiliser un ramasse-crottes quand notre chien laisse une crotte dans un lieu public.
La société méprise aussi ceux qui jettent les mégots dans la rue.
Je pense que cette façon de penser et de tenir les lieux propres est liée à la conception américaine du sens de responsabilité dont Paul Baudry parle dans son livre.
Les Français, cependant, selon Baudry, n’ont pas la même conception de la responsabilité.
Donc, la société française emploie des personnes nettoient ce que les Français ne tiennent pas propre, par exemple, les trottoirs avec les crottes de chien.
De plus, en parlant de lieux publics, une autre différence que j’ai remarquée est qu’à l’épicerie une personne ne met pas mes achats dans des sacs.
Cela m’a étonnée parce que quand ma mère fait les courses une fois par semaine, elle achète beaucoup de choses et je ne pense pas qu’elle puisse les mettre dans des sacs elle-même sans retarder la queue qui la suit.
Cependant, je me suis souvenue que les Américains font leurs courses une ou deux fois par semaine, et les Français tous les jours.
Je pense que la raison de cette différence est due aux différents modes de vie.
Les Américains sont toujours sur la brèche, et donc, cela mène à deux conséquences.
Premièrement, pendant la semaine de travail, on n’a pas souvent de temps de faire les courses parce que l’on doit, par exemple, conduire les enfants aux entraînements de sports, et souvent, le trajet est de quinze à trente minutes pour l’aller simple.
Donc, pendant l’entraînement, on n’a pas le temps de revenir à la maison pour préparer le dîner parce que l’on devrait partir au moment d’arriver pour prendre les enfants.
À cause des sports et des clubs, je pense que les membres d’une famille américaine n’ont pas l’opportunité de dîner ensemble tous les soirs ou de passer longtemps à table ensemble.
La plupart d’Américains commencent le dîner entre 17h 30 et 19h 30 et les horaires des clubs et des sports se situent souvent entre 16 et 21 heures. 
Pour cette raison, je pense que la deuxième conséquence du fait que les Américains sont toujours sur la brèche est que les Américains s’inquiètent moins de la fraîcheur des aliments et plus de la commodité.
Par conséquent, ils achètent des aliments qui seront frais pour toute la semaine et qui seront faciles à préparer s’ils on manquent de temps.
Je pense que les Français, cependant, achètent seulement les aliments dont ils ont besoin pour que les aliments soient toujours frais.
Je crois que c’est possible pour les membres d’une famille française de dîner ensemble plus souvent qu’une famille américaine parce que les Français dînent plus tard que les Américains, et donc, il est probable que les entraînements et les rendez-vous soient finis avant le temps de dîner.
Je crois qu’on peut expliquer le fait que les Français passent plus de temps avec les membres de leur famille que les Américains car ces derniers sont plus tournés vers le passé, et les Américains vers l’avenir.
La France moderne a été beaucoup influencée par le passé et les citoyens peuvent ressentir des habitudes de leur histoire.
Je pense que dîner ensemble était important dans le passé, et je pense que c’est pourquoi c’est important pour les Français de dîner avec leurs membres de famille.
L’importance du passé se présente aussi quand l’on choisit où on voudrait habiter.
Un soir, quand on était en train de dîner, ma famille d’accueil discutait de leur copine qui habite, avec son mari, dans la même maison où elle a grandi, et où sa mère et sa grand-mère ont grandi.
Aux Etats-Unis, c’est presque impossible de trouver une personne que dans cette situation.
Quand ma mère avait trois ans, ma grand-mère a acheté une maison.
Ma grand-mère y a habitée pendant quarante ans.
Quand on raconte cette histoire aux gens, ils remarquent que c’est incroyable qu’elle y ait habitée pendant quarante ans.
Je pense que ce ne serait pas aussi incroyable en France qu’aux Etats-Unis. 
Aux Etats-Unis, la plupart de gens déménagent quand ils sont adultes. La plupart n’habitent pas dans la ville où ils ont grandi.
Je pense qu’un plus grand pourcentage de Français que d’Américains habite près de la ville de sa jeunesse.
C’est à cause du rôle de l’histoire.
Dans l’histoire française, les Français comptaient sur la famille, et donc, ils restaient près de leur famille.
Pendant la fondation des Etats-Unis, les membres de familles ne restaient toutefois toujours pas ensemble.
Quand le pays a étendu, beaucoup de familles ont déménagé pour chercher une vie meilleure.
Cette coutume est un exemple de l’idée américaine de l’importance de l’individu.
Aux Etats-Unis, on essaie de cultiver un sens de l’individualité chez les enfants.
Ce fait peut se manifester dans le déménagement des individus quand ils sont adultes, ou dans la construction de nouvelles maisons.
Aux Etats-Unis, les gens veulent leurs propres maisons.
Bien que beaucoup de maisons historiques existent aux Etats-Unis, quand on cherche une maison à acheter, la plupart des gens cherchent une maison nouvelle ou une maison relativement moderne parce qu’ils n’aiment pas s’occuper de problèmes (le chauffage, les fuites) que l’on rencontre dans les vieilles maisons vieilles, et parce qu’ils aiment le confort moderne.
Je crois que toutes ces différences dont je viens de parler peuvent être expliquées par l’importance du passé pour les Français et de l’avenir pour les Américains.
Baudry parle du fait que chez les Français, on est évalué pour ce qu’on est et non pour ce qu’on fait.
Pour les Américains, c’est l’inverse.
Je pense que cela peut expliquer pourquoi ce que les Américains possèdent et ce qu’ils font (et donc, l’avenir qui en découle) sont importants.
Puisqu’on n’est pas estimé pour ce qu’on est, l’avenir peut nous donner ce qu’il faut avoir ou ce qu’il faut faire pour être tenu en haute estime par la société.
Un exemple de ce qui est souvent important pour les Américains est ce qu’on possède.
En me promenant en ville, j’ai observé que dans les devantures des boutiques de vêtements, à côté des mannequins qui portaient des vêtements, on met une étiquette qui indique le prix.
La première fois que je l’ai vue, je me suis dit, « Oh, c’est bien ! On peut savoir le prix, sans entrer dans la boutique, en fonction de combien on voudrait dépenser. »
J’avais raison, dans une certaine mesure.
Ce que je n’ai pas su, à ce moment-là, était que souvent les étiquettes de prix sont là pour que les gens n’entrent pas dans les boutiques où ils ne seraient pas à leur place.
Aux Etats-Unis, on peut entrer dans une boutique chère, même si on sait qu’on ne pourra rien acheter à cause des prix trop élevés parce qu’on a le droit de faire ce qu’on veut, et que les vendeurs sont là pour vous servir.
Au contraire, selon Baudry, les vendeurs en France essaient d’avoir raison contre le client.
Donc, les étiquettes de prix sont dans les devantures non pour dire qu’on ne peut pas acheter les vêtements parce qu’on ne veut pas dépenser de l’argent, mais pour avertir le public.
Je crois que l’utilisation de la radio pour communiquer les actualités en France est un autre exemple de l’importance du passé, et l’utilisation omniprésente de la télévision aux Etats-Unis, est un exemple de l’importance de l’avenir.
Pour les Américains, le commencement de l’utilisation de la télévision a été un grand événement parce qu’on pouvait montre d’images, ce qu’on ne pouvait pas faire avec la radio. 
Comme moi, beaucoup d’Américains écoutent la radio seulement pour écouter de la musique, et souvent, seulement en voiture.
Je pense que la plupart des Américains qui ont une radio chez eux ont une radio-réveil au lieu d’avoir une radio qui n’a pas d’autre fonction.
Je crois qu’on peut résumer l’utilisation de la radio en France en un proverbe anglais : « Pourquoi réparer quelque chose qui n’est pas cassé ? »
En suivant la mentalité française, c’est-à-dire, pourquoi utiliser la télévision quand on utilise la radio depuis longtemps, et qu’elle communique ce dont on a besoin ?


Je pense que ce travail m’a aidé à comprendre les différences culturelles parce que quand je me suis aperçue une différence, j’ai essayé de comprendre la raison de cette différence.
J’ai perçu beaucoup de différences culturelles, mais je crois que c’était plus riche d’essayer de chercher les différences qui n’étaient pas très évidentes.
J’aime beaucoup ce travail et je pense qu’il m’a rendu plus observatrice.

Latest revision as of 00:50, 20 May 2008