Septembre-Octobre 2007: Difference between revisions

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<font color=#0000aa>'''Bienvenue à Toulouse!'''</font>
<font color=#0000aa>'''Toutes à Toulouse!'''</font>
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:Tout le monde est bien arrivé et bien installé à Toulouse. On a complété le Toulouse Colloquium, on a profité de plusieurs excursions et sorties culturelles, et on a commencé les cours à l'université. L'année se démarre très bien et il ne nous reste que d'approfondir et de multiplier nos explorations! Gardons les yeux et les esprits ouverts - c'est parti pour une année magnifique.


:::-- Kat Kramer




:::--Anna Cumbie, rédactrice
<font color=#0000aa>'''Toulouse, ville du rugby'''</font>
<center> [[Image:fillesrugby.jpg|Photo par Miriam Weiner]]</center>
:La présence de la Coupe du Monde de Rugby sur le territoire français cette année était l'occasion pour certains de découvrir ce sport tant aimé par les toulousains, et pour d'autres de succomber à son attraction. A Toulouse comme dans d'autres villes de France, l'esprit du rugby a régné sur toutes les animations organisées pendant les mois de septembre et  d’octobre. Notamment le Village Toulouse Rugby 2007, installé à la prairie des Filtres, qui a assuré la retransmission de chaque match sur un écran géant. D'autre part des expositions d'art, des spectacles et des concerts mettant l'honneur au rugby ont retenu l'attention des Toulousains.


:Si la France n'a pas remporté la coupe, ce n'est pas pour autant que l'on n'a pas apprécié l'expérience de la Coupe du Monde. La solidarité et l'ambiance de fête des soirées de match nous ont fait partager la fièvre du rugby.


<font color=#0000aa>'''Toulouse, la ville Rugby'''</font>
:::-- Kat Kramer
<center> [[Image:le_capitole_(centre).jpg|Photo par Meredith Ship]]</center>
:La présence de la Coupe du Monde de Rugby sur le territoire français cette année était l'occasion pour certains de découvrir ce sport tant aimé par les toulousains, et pour d'autres de se laisser succomber à l'amour du rugby. A Toulouse comme dans d'autres villes de France, pendant les mois de septembre et octobre des animations de toute sorte




<font color=#0000aa>'''A la mode'''</font><br>
:Quand on pense à la France, on pense souvent à faire du shopping. La France était appelée le capitole de la mode. Je ne connais rien à la mode, mais je suis aussi impressionné par la shopping à Toulouse : pas le shopping dans les magasins chics mais le shopping aux marchés de Saint Aubin et de Saint Sernin. Les marchés en France ne rassemble pas leur  équivalents aux États-Unis: en France on peux trouver les nouveaux produits et la nourriture d'une bonne qualité. 


:::--Meredith Ship
:Après ma première visite au marché de Saint Aubin un dimanche matin, j'ai envoyé un e-mail à ma mère qui disait : « J'ai trouvé ce que je veux faire dans la vie. Je veux travailler au marché ! » Je sais que c'est une rêve étrange, mais l'atmosphère de Saint Aubin est vraiment agréable. Le marché bouscule avec l'énergie. Les musiciens jouent de la batterie, de l'accordéon, de la guitare, ou de la trompette dans la rue au milieu des tables des artisans. L'odeur des fruits, des légumes, et du pain contribue aussi à cette synesthésie.


:Saint Sernin est un peu différent. Ce n’est pas un marché de fruits et légumes comme à Saint Aubin. On peut y faire de bonnes affaires à Saint Sernin parce qu'il y a pléthore de vêtements, de chaussures, des produits de maquillage, de livres et d’autres choses plus étranges à des prix incroyables. Je souhaite voir plus de marchés comme ceux là dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis où l'idée des marchés est plus négative et sale qu'en Europe. Un marché aux États-Unis est un lieu ou les gens vendent les vielles choses qu'ils ne veulent pas; en France et au monde en général, les marches sont lieux de communauté plus que les supermarchés états-uniens, et les choses qui est vendues sont une qualité meilleur qu'aux « marchés » aux États-Unis. Et on profite des prix intéressants sur les marches !


<font color=#0000aa>'''Réflexions sur le premier mois'''</font><br>
:Nul besoin de faire du shopping aux Galerie Lafayette pour avoir une expérience amusante. A Toulouse, les marchés sont le lieu où il faut être !  
:Nous avons foulé sur la terre Toulousaine pour la première fois, il y a presque un mois. On s’est rendu compte que Toulouse est une ville très belle, vivante, musicale, culturelle et historique avec des habitants très accueillants. Il nous reste seulement une semaine avant la fin de l’orientation. Quelques-uns parmi nous viennent de commencer les cours à l’Université, notamment à IEP et UT1. Alors, comment nous sentons-nous ? À ce point-ci, on est tous à des niveaux tous différents, selon l’échelle de Baudry. Quelques-uns sont peut être toujours au niveau de résistance dans lequel on hésite à essayer ce qui est nouveau, tandis que d’autres sont déjà parvenus au niveau d’engagement, la participation active à la culture française. C’est sûr que l’interculturalité n’est pas facile pour un étranger. Cela prend, sans doute, du temps de s’habituer aux rues circulaires, aux magasins qui ferment tôt, aux « merdes » de chiens, aux menus indéchiffrables dans les restaurants (c’est quoi les lardons ?) et au manque de climatisation à la maison. Pourtant, il est important de garder à l’esprit que nous sommes tous logés à la même enseigne ; cela veut dire qu’aucun souci ne devrait pas être mis en bouteille. Communiquez, parlez, ne vous sentez pas seules si vous avez envie de voir vos amis, vos chats, manger à l’américaine, ou de parler sans bégaiement. Le jour viendra où vous serez à l’aise dans cette nouvelle culture.  Pour vous aider, voici quelques conseils de votre camarade.  Premièrement, soyez content de ne pas être à Paris ! Autrement, les Français vous répondraient en Anglais, soulignant évidemment le fait que vous êtes Américain. Ensuite, envoyez une carte postale à votre famille au lieu d’un coup de fil. C’est un changement sympa et vos parents apprécieront la pensée que vous aurez pour eux. Finalement, pour parler mieux, comme un vrai Français, rappelez-vous, « da da da »! Un an ce n’est pas si long, et un semestre c’est même plus court, donc passons le temps à l’étranger avec sagesse et profitons-en le plus possible.
:::--Shannon Sullivan
:::--Heidi Kim




<font color=#0000aa>'''Commentaire de Joanna Freudenheim'''</font>
<font color=#0000aa>'''Parles-tu l'argot?'''</font><br>
[[Image:B-D_Joanna_retaillé_2.jpg|Bande Dessinée par Joanna Freudenheim]]
:<b>Ouf</b> - Il s'agit du mot 'fou' transformé à l'envers (cf. le verlan). Outre que la définition courant de 'fou,' ouf peut avoir un sens positif. ''"Il y avait plein de monde à la manif ce matin, c'était ouf!"''


:<b>Relou</b> - Une autre opération du verlan sur le mot 'lourd,' relou désigne quelqu'un ou quelque chose qui ennuie ou déplaît au locuteur. ''"Arrête de me raconter dix fois la même blague, c'est relou."''


<font color=#0000aa>'''Les Anniversaires de septembre'''</font><br>
:<b>13</b> : Karen


<font color=#0000aa>'''Les Anniversaires de novembre'''</font><br>
:<b>21</b> : Alison


<font color=#0000aa>'''Les Anniversaires d'octobre'''</font><br>
:<b>16</b> : Jane
:<b>27</b> : Kelly
:<b>31</b> : Yee


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<font color=#0000aa>'''Un Week-end à Conques et Cordes-sur-Ciel'''</font>
<font color=#0000aa>'''Cappucine'''</font><br>
:Se réveiller à six heures et demie un samedi matin, c’est le rêve de chaque étudiant, n’est-ce pas ? En fait, c’est ce qui nous est arrivé à nous, les étudiants de Dickinson en France, le week-end du 9 septembre, quand nous sommes allés à Conques et Cordes-sur-Ciel pour une « découverte de la région et du terroir de Midi-Pyrénées ». Ce qui est très intéressant de voir à Conques, c’est que le petit village prend la forme d’une coquille, et c’est à Conques que l’on trouve l’Abbatiale Sainte-Foy, un centre de pèlerinage depuis le huitième siècle. Après avoir fait une sieste dans le bus, nous sommes arrivés à Conques, où l’on a commencé une « balade » pour découvrir les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passent autour de Conques.
:La première fois que je suis allée au petit café sur Rue de Metz (juste à côté de Cathédrale St ; Étienne), j’y ai entendu la musique de Feist tirée de l’album « The Reminder » (« Le Rappel »). Je savais que ce café était parfait pour moi. Il est ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 18h pour le déjeuner et le thé ou le goûter les après-midi. Il offre un bar à salade avec le choix de tous les ingrédients de bases (salade verte, épinards ; salade de riz et salade de pâtes) jusqu’aux sauces (moutarde à l’ancienne, vinaigrette au citron ou balsamique, huile d’olive et autres) mais aussi du fromage, des légumes, des œufs durs, quelques fruits—tout ce que l’on souhaite pour préparer une salade délicieuse et bonne à la santé. De plus, la carte comprend des plats chauds variés : par exemple, on trouve souvent des tartes salées et des potages. Pour finir, il y a toujours des gâteaux frais (le chocolat moelleux est un coup de cœur). Leurs boissons sont simples, mais chic avec tous les classiques, mais est offert aussi une longue liste de thés de Paris, de cafés latte aromatisés et de boissons difficiles à trouver en France : le café glacé. J’aime bien y aller dans l’après-midi pour prendre un dessert et une boisson chaude (ne ratez pas le chocolat chaud à l’ancienne) et y passer une heure (ou quelquefois plus) à lire, ou en écoutant leur sélection de musique un peu alternative. C’est peut-être mon endroit préféré en France, au moins à Toulouse et je serais ravis de vous le faire connaître!
:C’est ici où il me faut m’arrêter quelques instants pour expliquer l’idée que j’avais dans la tête de ce qu’était une « balade. » Chez moi, une balade impliquait une petite promenade, et ce qu’on a fait à Conques n’était pas une petite promenade. C’était plus proche d’une marche à pied sur un chemin très escarpé. Imaginez une femme américaine un peu paresseuse, qui n’a pas beaucoup dormi parce qu’elle est sortie la veille avec sa mère d’accueil, en train de se rendre compte que son idée d’une balade n’était pas en accord avec celui du reste du monde. J’imagine que c’était drôle pour mes amis, ceux qui n’étaient pas comme moi à chercher à reprendre leur souffle. 
:::-- Megan Conlon
:Malgré cela, la vue de la montagne sur Conques était magnifique, et après avoir fini la balade, je me sentais vraiment fière d’avoir fait quelque chose de si difficile. De plus, j’ai pris sept photos d’exactement la même vue que j’ai prises pendant la descente de la colline. À 17h00, nous avons quitté Conques avec quelques kilos et quelques euros en moins (merci aux cartes postales d’être jolies mais aussi de coûter cher).
:Nous sommes arrivés à Cordes-sur-Ciel à 19h30, et on s’est rendu compte immédiatement pourquoi le nom de ce village se terminait en « sur-Ciel »—c’est en haut d’une colline, presque dans le pays des anges. Quand on visite Cordes, on apprend qu’à chaque agrandissement de la ville (fondée au treizième siècle), on a construit des murs pour mieux la protéger. Il ne reste que les portes de ces murs aujourd’hui, et l’on en compte cinq. D’habitude, quand on marche à Cordes (les voitures y sont interdites grâce à l’élévation), on compte les portes en montant, et tout d’un coup, on se trouve dans un village vraiment parfait—la quintessence des villages français. Installés dans notre hôtel, nous avons très bien mangé, mais à mon avis le meilleur aspect de l’hôtel était la vue des fenêtres, qui donnaient sur la vallée eau pied de la colline. C’était comme si on vivait dans une carte postale.
:Le lendemain, on a pu dormir un peu plus tard que normale et l’on a pris le petit-déjeuner tous ensemble avant de partir faire une visite guidée de Cordes. La vue sur la vallée de la place de Bride était vraiment incroyable, et encore une fois, j’ai pris sept photos et j’ai acheté plusieurs cartes postales d’exactement la même vue. J’ai trouvé très difficile de quitter ce village tranquille et simple pour la vie quotidienne de Toulouse, notamment parce que nous étions tous ensemble dans un hôtel à nous reposer pour la première fois depuis notre arrivée à Toulouse. Enfin, l’excursion s’est très bien passée même si nous étions fatigués, et je remercie Laura pour ses efforts.
:::--Kitt Squire
<center>[[Image:Conques_3.jpg|Photo par Heidi Kim]] </center>




<font color=#0000aa>'''Printemps de Septembre'''</font>
<font color=#0000aa>'''Au cinéma'''</font><br>
:Depuis six ans, Toulouse est la ville d'accueil du festival d'art contemporain, Printemps de septembre. Un endroit ouvert à toutes formes d'art, où les artistes peuvent défier le traditionnel. Marie-Thérèse Perrin, la présidente de l'association du Printemps de septembre dit que la mission « peut se résumer simplement à la création libre d'une proposition originale et cohérente.». Le festival inclut des peintures, des sculptures, et des spectacles vivants.
:Les films français représentent toujours une aventure pour les spectateurs. Soit on adore le film soit le film est douloureux à regarder. Pour moi, je n'ai pas encore trouvé un terrain neutre. Les deux films que j'ai vus au cinéma à Toulouse remettent en question cette théorie. Le premier, L'Ennemi intime traite de la guerre d'Algérie, est fascinant mais difficile à voir. L'autre, Sa Majesté Minor, un film de fantaisie, était  abominable.
:Pendant ces six ans environ deux cent cinquante projets d'artistes ont été présentés à Toulouse. Cette année, le thème est « Lignes Brisées/Broken Lines », qui incorpore la relation entre l'ordre et le désordre ; c'est inspirée par la théorie du chaos qui libère le public par son instabilité et sa désorientation. « Le motif de la ligne brisée correspond a un instant étrange, mystérieux, ou tout bascule, ou tout échappe, aux représentations comme aux images connues, aux prévisions comme aux conceptions linéaires du temps et de l'espace », dit le directeur artistique, Jean-Marc Bustamante. Les artistes et les oeuvres sont choisis en fonction du thème du festival et doivent correspondre à l'image du festival.
 
:Les Printemps de septembre dure du 22 septembre au 15 octobre. Les soirées nocturnes, qui incluent des spectacles vivants, des lumières, sont les 22-23 et 29-30 septembre jusqu'à 1h30 du matin, et l'entrée est libre. Vous trouverez le plan et les lieux des expositions et des événements du Printemps de septembre sur le site Web: printempsdeseptembre.com.
:Il existe peu de films qui dépeignent ce moment difficile de l’histoire française, la guerre d'Algérie. L'Ennemi intime raconte cette histoire avec  variété et  beauté à travers les yeux des deux soldats français. Le film est rempli d’images magnifiques de paysages qui contrastent avec la laideur psychologique des événements de la guerre. Ce n'est pas un film que vous choisirez d’aller voir pour un rendez-vous romantique, car vous sortez vraiment déprimés de la salle de cinéma. Mais le film vaut la peine si le sujet vous intéresse.
:::--Jamie Wolf
 
:Au contraire, Sa Majesté Minor était mauvais (nul). Minor, qui pense au commencement du film qu'il est un cochon, meurt, mais il revient à la vie avec la prise de conscience qu'il est un homme. En gros, le film est une galopade inutile et répugnante. Même la présence de Vincent Cassell (La Haine, Les Promesses de l'ombre et beaucoup d'autres) ne peut pas sauver ce film de la vulgarité. Ne voyez pas ce film.
 
:J’ai la chance à étudier dans un pays où la culture du cinéma est aussi forte qu’elle l’est en France. Il y a beaucoup de films intéressants à voir (plus que de films mauvais).
:::-- Shannon Sullivan
 
 
<center>[[Image:Conques.jpg|Photo par Kat Kramer]] </center>
 
 
<font color=#0000aa>'''Les excursions : Pays cathares'''</font>
:En arrivant en France, la plupart des étudiants connaît déjà quelque chose sur l'histoire de la France. Mais en arrivant à Toulouse, on se rend compte que le contexte historique et culturel de cette région n'est pas celui de la cour royale ni celui du château de Versailles.  
 
:Plutôt que de faire un cours ou de lire un livre au sujet de l'histoire du sud-ouest, nous sommes parties à la découverte de la région : en septembre nous avons visité des châteaux dits cathares, et en octobre nous avons parcouru une partie du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.  
 
:Notre première excursion nous a menées à Foix, Montségur et Mirepoix. A Foix, nous avons traversé le coeur de la ville et sommes montées jusqu'au château qui domine toute la vallée, et qui était la demeure au Moyen Age des comtes de Foix. Ensuite nous sommes parties pour Montségur, où nous avons apprécié la vue du château perché sur son piton rocheux ainsi que l'histoire des Cathares qui s'y sont réfugiés à la fin de la croisade contre les Albigeois. Enfin, nous avons découvert la bastide de Mirepoix et sa cathédrale, impressionnante par son style méridional.
 
:En octobre nous nous sommes baladées un peu plus loin de Toulouse : nous sommes allées d'abord à Conques pour une promenade sur les chemins de Saint-Jacques et pour visiter l'église et son trésor. De Conques nous sommes parties pour Cordes-sur-Ciel, ville médiévale devenue village d'artistes et d’artisans, où nous avons passé la nuit. Le lendemain était l'occasion de faire un tour du village et de revoir l'histoire des Cathares. Pour terminer notre voyage nous nous sommes arrêtées au château de Lastours pour apprendre comment on fait le vin, mais aussi comment on le déguste.
 
:Ces premières excursions nous ont fourni des repères historiques et culturels particuliers à la région qui entoure Toulouse. Que les lieux que l'on a visités, et que les découvertes que l'on a faites, ne soient pas les derniers!
:::-- Kat Kramer




<font color=#0000aa>'''Délices de Tunis'''</font>
<center>[[Image:Délices_de_Tunis_1_bis.jpg|Photo par Heidi Kim]]</center>
:De l’extérieur, à travers les vitrines, on ne peut que regarder fixement le spectacle incroyable des desserts délicieux tous variés en couleur et tous rangés avec ordre, en piles. En poussant la porte de verre de cette petite pâtisserie, des mélodies d’amour arabe imprègnent l’atmosphère. On est accueilli par des tableaux de scènes du Moyen-Orient qui nous rapelle les contes des Mille et une Nuit et par de belles flasques en cuivre. L’assortiment copieux des desserts rend impossible le choix d’une pâtisserie. Par exemple, on voit des Makrouads aux Amandes spongieux sucrés gorgés de miel en forme de rouleaux épais, de petits gâteaux Istanbul poudrés délicatement de coco et de noisettes et des Besboussas faits de couches légères comme le Baklava aux amandes et aux noix de cajou. Le thé à la menthe chaud est servi dans des théières qui ressemblent à les lampes de génies minatures. Si vous aimez les sucreries, allez visiter ce coin, un vrai petit bijou, soit avec un ami, un copain, ou tout seul. Pour un nouvel essai, goûtez les cornes de gazelles avec un thé à la menthe. Vous ne le regretterez pas. Délices de Tunis se trouve Place Esquirol juste en face de Midica à coté de la Brasserie. 22bis, rue des Tourneurs, Toulouse, 31000.
:::--Heidi Kim






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Latest revision as of 12:50, 16 November 2007

Toutes à Toulouse!

Tout le monde est bien arrivé et bien installé à Toulouse. On a complété le Toulouse Colloquium, on a profité de plusieurs excursions et sorties culturelles, et on a commencé les cours à l'université. L'année se démarre très bien et il ne nous reste que d'approfondir et de multiplier nos explorations! Gardons les yeux et les esprits ouverts - c'est parti pour une année magnifique.
-- Kat Kramer


Toulouse, ville du rugby

Photo par Miriam Weiner
La présence de la Coupe du Monde de Rugby sur le territoire français cette année était l'occasion pour certains de découvrir ce sport tant aimé par les toulousains, et pour d'autres de succomber à son attraction. A Toulouse comme dans d'autres villes de France, l'esprit du rugby a régné sur toutes les animations organisées pendant les mois de septembre et d’octobre. Notamment le Village Toulouse Rugby 2007, installé à la prairie des Filtres, qui a assuré la retransmission de chaque match sur un écran géant. D'autre part des expositions d'art, des spectacles et des concerts mettant l'honneur au rugby ont retenu l'attention des Toulousains.
Si la France n'a pas remporté la coupe, ce n'est pas pour autant que l'on n'a pas apprécié l'expérience de la Coupe du Monde. La solidarité et l'ambiance de fête des soirées de match nous ont fait partager la fièvre du rugby.
-- Kat Kramer


A la mode

Quand on pense à la France, on pense souvent à faire du shopping. La France était appelée le capitole de la mode. Je ne connais rien à la mode, mais je suis aussi impressionné par la shopping à Toulouse : pas le shopping dans les magasins chics mais le shopping aux marchés de Saint Aubin et de Saint Sernin. Les marchés en France ne rassemble pas leur équivalents aux États-Unis: en France on peux trouver les nouveaux produits et la nourriture d'une bonne qualité.
Après ma première visite au marché de Saint Aubin un dimanche matin, j'ai envoyé un e-mail à ma mère qui disait : « J'ai trouvé ce que je veux faire dans la vie. Je veux travailler au marché ! » Je sais que c'est une rêve étrange, mais l'atmosphère de Saint Aubin est vraiment agréable. Le marché bouscule avec l'énergie. Les musiciens jouent de la batterie, de l'accordéon, de la guitare, ou de la trompette dans la rue au milieu des tables des artisans. L'odeur des fruits, des légumes, et du pain contribue aussi à cette synesthésie.
Saint Sernin est un peu différent. Ce n’est pas un marché de fruits et légumes comme à Saint Aubin. On peut y faire de bonnes affaires à Saint Sernin parce qu'il y a pléthore de vêtements, de chaussures, des produits de maquillage, de livres et d’autres choses plus étranges à des prix incroyables. Je souhaite voir plus de marchés comme ceux là dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis où l'idée des marchés est plus négative et sale qu'en Europe. Un marché aux États-Unis est un lieu ou les gens vendent les vielles choses qu'ils ne veulent pas; en France et au monde en général, les marches sont lieux de communauté plus que les supermarchés états-uniens, et les choses qui est vendues sont une qualité meilleur qu'aux « marchés » aux États-Unis. Et on profite des prix intéressants sur les marches !
Nul besoin de faire du shopping aux Galerie Lafayette pour avoir une expérience amusante. A Toulouse, les marchés sont le lieu où il faut être !
--Shannon Sullivan


Parles-tu l'argot?

Ouf - Il s'agit du mot 'fou' transformé à l'envers (cf. le verlan). Outre que la définition courant de 'fou,' ouf peut avoir un sens positif. "Il y avait plein de monde à la manif ce matin, c'était ouf!"
Relou - Une autre opération du verlan sur le mot 'lourd,' relou désigne quelqu'un ou quelque chose qui ennuie ou déplaît au locuteur. "Arrête de me raconter dix fois la même blague, c'est relou."


Les Anniversaires de novembre

21 : Alison


Cappucine

La première fois que je suis allée au petit café sur Rue de Metz (juste à côté de Cathédrale St ; Étienne), j’y ai entendu la musique de Feist tirée de l’album « The Reminder » (« Le Rappel »). Je savais que ce café était parfait pour moi. Il est ouvert du lundi au samedi de 11h30 à 18h pour le déjeuner et le thé ou le goûter les après-midi. Il offre un bar à salade avec le choix de tous les ingrédients de bases (salade verte, épinards ; salade de riz et salade de pâtes) jusqu’aux sauces (moutarde à l’ancienne, vinaigrette au citron ou balsamique, huile d’olive et autres) mais aussi du fromage, des légumes, des œufs durs, quelques fruits—tout ce que l’on souhaite pour préparer une salade délicieuse et bonne à la santé. De plus, la carte comprend des plats chauds variés : par exemple, on trouve souvent des tartes salées et des potages. Pour finir, il y a toujours des gâteaux frais (le chocolat moelleux est un coup de cœur). Leurs boissons sont simples, mais chic avec tous les classiques, mais est offert aussi une longue liste de thés de Paris, de cafés latte aromatisés et de boissons difficiles à trouver en France : le café glacé. J’aime bien y aller dans l’après-midi pour prendre un dessert et une boisson chaude (ne ratez pas le chocolat chaud à l’ancienne) et y passer une heure (ou quelquefois plus) à lire, ou en écoutant leur sélection de musique un peu alternative. C’est peut-être mon endroit préféré en France, au moins à Toulouse et je serais ravis de vous le faire connaître!
-- Megan Conlon


Au cinéma

Les films français représentent toujours une aventure pour les spectateurs. Soit on adore le film soit le film est douloureux à regarder. Pour moi, je n'ai pas encore trouvé un terrain neutre. Les deux films que j'ai vus au cinéma à Toulouse remettent en question cette théorie. Le premier, L'Ennemi intime traite de la guerre d'Algérie, est fascinant mais difficile à voir. L'autre, Sa Majesté Minor, un film de fantaisie, était abominable.
Il existe peu de films qui dépeignent ce moment difficile de l’histoire française, la guerre d'Algérie. L'Ennemi intime raconte cette histoire avec variété et beauté à travers les yeux des deux soldats français. Le film est rempli d’images magnifiques de paysages qui contrastent avec la laideur psychologique des événements de la guerre. Ce n'est pas un film que vous choisirez d’aller voir pour un rendez-vous romantique, car vous sortez vraiment déprimés de la salle de cinéma. Mais le film vaut la peine si le sujet vous intéresse.
Au contraire, Sa Majesté Minor était mauvais (nul). Minor, qui pense au commencement du film qu'il est un cochon, meurt, mais il revient à la vie avec la prise de conscience qu'il est un homme. En gros, le film est une galopade inutile et répugnante. Même la présence de Vincent Cassell (La Haine, Les Promesses de l'ombre et beaucoup d'autres) ne peut pas sauver ce film de la vulgarité. Ne voyez pas ce film.
J’ai la chance à étudier dans un pays où la culture du cinéma est aussi forte qu’elle l’est en France. Il y a beaucoup de films intéressants à voir (plus que de films mauvais).
-- Shannon Sullivan


Photo par Kat Kramer


Les excursions : Pays cathares

En arrivant en France, la plupart des étudiants connaît déjà quelque chose sur l'histoire de la France. Mais en arrivant à Toulouse, on se rend compte que le contexte historique et culturel de cette région n'est pas celui de la cour royale ni celui du château de Versailles.
Plutôt que de faire un cours ou de lire un livre au sujet de l'histoire du sud-ouest, nous sommes parties à la découverte de la région : en septembre nous avons visité des châteaux dits cathares, et en octobre nous avons parcouru une partie du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Notre première excursion nous a menées à Foix, Montségur et Mirepoix. A Foix, nous avons traversé le coeur de la ville et sommes montées jusqu'au château qui domine toute la vallée, et qui était la demeure au Moyen Age des comtes de Foix. Ensuite nous sommes parties pour Montségur, où nous avons apprécié la vue du château perché sur son piton rocheux ainsi que l'histoire des Cathares qui s'y sont réfugiés à la fin de la croisade contre les Albigeois. Enfin, nous avons découvert la bastide de Mirepoix et sa cathédrale, impressionnante par son style méridional.
En octobre nous nous sommes baladées un peu plus loin de Toulouse : nous sommes allées d'abord à Conques pour une promenade sur les chemins de Saint-Jacques et pour visiter l'église et son trésor. De Conques nous sommes parties pour Cordes-sur-Ciel, ville médiévale devenue village d'artistes et d’artisans, où nous avons passé la nuit. Le lendemain était l'occasion de faire un tour du village et de revoir l'histoire des Cathares. Pour terminer notre voyage nous nous sommes arrêtées au château de Lastours pour apprendre comment on fait le vin, mais aussi comment on le déguste.
Ces premières excursions nous ont fourni des repères historiques et culturels particuliers à la région qui entoure Toulouse. Que les lieux que l'on a visités, et que les découvertes que l'on a faites, ne soient pas les derniers!
-- Kat Kramer




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