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Parce que une randonnée est une découverte visuelle, basée sur l’action physique, c’est difficile de faire cette expérience sur papier. Ce qui suit est une description des lieux principaux de la randonnée, accompagné avec des photos actuelles, tous organisés dans le vrai sens de la randonnée. | Parce que une randonnée est une découverte visuelle, basée sur l’action physique, c’est difficile de faire cette expérience sur papier. Ce qui suit est une description des lieux principaux de la randonnée, accompagné avec des photos actuelles, tous organisés dans le vrai sens de la randonnée. | ||
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En 1925 L’Office public d’habitations de la ville de Toulouse a démarré, autour du centre ville, un programme de construction de logements collectifs. Ces constructions sont construites sous l’appellation Habitations à Bon Marché (HBM). Par rapport à la ville existante, ces constructions vont constituer de véritables ensembles et affirmer leurs différences. Cet ensemble a été construit entre 1930 et 1932 Les compositions des façades des différentes cités évoluent dans le temps. Pour la façade principale de la Cité de la rue des Récollets, Jean MONTARIOL adopte une composition classique. Les façades s’homogénisent sous l’effet d’une rationalisation de la construction, en vue d’une économie de coûts des bâtiments. Montariol a prévu un logement collectif, comprenant les magasins au rez-de-chaussée pour le confort des habitants, qui était à l’époque révolutionnaire en ce qui concerne les équipements d’hygiène, les prix de construction, et le loyer bon marché. La façade des bâtiments, ornés du style art décoratif des années vingt et de l’ordre monumental des années trente, relève beaucoup de l’époque dans lequel ils ont étés construit. | En 1925 L’Office public d’habitations de la ville de Toulouse a démarré, autour du centre ville, un programme de construction de logements collectifs. Ces constructions sont construites sous l’appellation Habitations à Bon Marché (HBM). Par rapport à la ville existante, ces constructions vont constituer de véritables ensembles et affirmer leurs différences. Cet ensemble a été construit entre 1930 et 1932 Les compositions des façades des différentes cités évoluent dans le temps. Pour la façade principale de la Cité de la rue des Récollets, Jean MONTARIOL adopte une composition classique. Les façades s’homogénisent sous l’effet d’une rationalisation de la construction, en vue d’une économie de coûts des bâtiments. Montariol a prévu un logement collectif, comprenant les magasins au rez-de-chaussée pour le confort des habitants, qui était à l’époque révolutionnaire en ce qui concerne les équipements d’hygiène, les prix de construction, et le loyer bon marché. La façade des bâtiments, ornés du style art décoratif des années vingt et de l’ordre monumental des années trente, relève beaucoup de l’époque dans lequel ils ont étés construit. | ||
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Renouvelant le retour vers une plus grande austérité réalisé par les Observants au XV siècle, une autre famille franciscaine apparaît à Toulouse au début du XVIIe siècle : Les Récollets (recollecti, recueillis, vivant dans le recueillement). La réforme existait depuis quelques années en Espagne et en Italie. Elle séduisait, vers 1583, un petit groupe de religieux du Grand Couvent Cordelier. Le 20 août 1601, un bref apostolique leur attribua Sainte Marie des Anges, que les Toulousains appelait l’église de l’Observance ; les religieux s’y installèrent le 28 décembre. Ils y restèrent jusqu’à la Révolution, jusqu’au 27 juin 1791, jour du décès du dernier religieux. Leur nom se substituera à celui de l’Observance, pour désigner le quartier et la rue. | Renouvelant le retour vers une plus grande austérité réalisé par les Observants au XV siècle, une autre famille franciscaine apparaît à Toulouse au début du XVIIe siècle : Les Récollets (recollecti, recueillis, vivant dans le recueillement). La réforme existait depuis quelques années en Espagne et en Italie. Elle séduisait, vers 1583, un petit groupe de religieux du Grand Couvent Cordelier. Le 20 août 1601, un bref apostolique leur attribua Sainte Marie des Anges, que les Toulousains appelait l’église de l’Observance ; les religieux s’y installèrent le 28 décembre. Ils y restèrent jusqu’à la Révolution, jusqu’au 27 juin 1791, jour du décès du dernier religieux. Leur nom se substituera à celui de l’Observance, pour désigner le quartier et la rue. | ||
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Bien que la plupart de l ‘église soit renovée, il reste toujours les traces d’origine, par exemple le clé de vault dans le vaisseau latéral, le sculpture inscrit dans le mur dans la chapelle au fond de l’église, et la peinture sous les grands vitres. L’architecture gothique de cette époque est souvent construite dans une façon symmetrique. Grâce à la préscence d’un vaisseau latérale, on peut supposer qu’il y avais un deuxième qui a été detruit pour la construction du bâtiment à côté de l’église. | Bien que la plupart de l ‘église soit renovée, il reste toujours les traces d’origine, par exemple le clé de vault dans le vaisseau latéral, le sculpture inscrit dans le mur dans la chapelle au fond de l’église, et la peinture sous les grands vitres. L’architecture gothique de cette époque est souvent construite dans une façon symmetrique. Grâce à la préscence d’un vaisseau latérale, on peut supposer qu’il y avais un deuxième qui a été detruit pour la construction du bâtiment à côté de l’église. |
Revision as of 14:15, 17 June 2005
Association de la Gargouille
SOMMAIRE
- I.HISTOIRE DE L’ASSOCIATION
- II.MON PROJET
- III.SENS DE LA RANDONNEE URBAINE
- IV.PLAN D’EMPALOT ACTUEL
- V.LA RANDONNEE URBAINE
- VI.CONCLUSION
- VII.BIBLIOGRAPHIE
Histoire de l’Association
L’Association de la Gargouille a été fondée en 1996 par Catherine Beauville (Cathi) quand elle a commencé à organiser les randonnées urbaines pour les écoles privées, les architectes, et les autres groupes qui s’intéressaient à la découverte de Toulouse. Une association, par définition, ne cherche pas de bénéfices, mais cherche à faire l’action ; c’est l’idée de l’action qui est le principe de base de la Gargouille . Le concept de ces randonnées est « développer la diffusion du Patrimoine et de la culture urbaine en s’appuyant sur une pédagogie d’éveil : rendre le public acteur et de ses connaissances. Promouvoir la médiation culturelle : faire profiter de ce que l’urbain peut offrir en matière culturelle ». (C. BEAUVILLE) A ce moment-là elle a vu une demande constante pour ses services, pourtant elle n’avait pas une vision de l’association en tant qu’emploi. En 2002, voulant inventer son travail, Cathi a suivi une formation pour les projets culturels. Cette formation consistait en apprendre à mettre en place les utiles pour réaliser les projets culturels ; on abord toutes les questions de comment faire les possibilités d’emploi, les issues juridique, et aussi les techniques de la communication. Grâce à son stage de formation, Cathi pouvait demander des soutenances et des subventions attribuées à la politique de la ville. C’est comme ça que dès septembre 2002, elle pouvait former les contrats de La Gargouille et créer donc son propre travail. En tant que sa propre responsable, Cathi a commencé par les quartiers de Croix-Daurade et d’Izards, deux quartiers où il y a une forte concentration des Habitations à Loyer Moyen aujourd’hui, mais une histoire beaucoup plus ancienne. Pour planifier les randonnées Cathi commence avec l’histoire plus ancienne du quartier, à partir de laquelle elle formule le développement du quartier jusqu'au nos jours. Dans le procès de recherche, elle aime commencer avec les plans anciens qui se trouvent aux Archives Municipales de Toulouse. Sur les plans il y a souvent des pistes qu’on peut suivre et trouver l’histoire entière d’urbanisme du quartier, et du développement culturel et social.
En 2003, elle a concentré son travail sur un quartier modern à Toulouse, un quartier qui selon la plupart de Toulousains n’avait pas une histoire qui valait la peine d’être racontée, un quartier dans lequel Cathi voyait une richesse culturelle et une intrigue architectural qui pouvaient fonder une nouvelle randonnée urbaine : Le Mirail. Dans la même année, Cathi a gagné Le Prix Balise dans le cadre régional et puis national. Chaque année ce prix est attribué, selon un thème, à une petite entreprise d’après un vote sur l’Internet entre dix entreprises ; le thème de 2003 était « l’économie solidaire et durable ». Le Prix Balise a trouvé que le projet du Mirail de La Gargouille était exemplaire de ce critère parce que dans ses actions, La Gargouille cherche à valoriser les quartiers qui en ont besoin ; ce n’est pas une question de l’amélioration du quartier physique, mais une amélioration de la mentalité des habitants.
En 2004, Cathi a embauché quelqu’un pour aider dans la formation davantage des randonnées et l’ajoutent des autres projets. Aujourd’hui La Gargouille est comprise de plusieurs axes : les randonnées urbaines, la découverte de l’art contemporain, la publication d’un bouquin qui s’appelle « Mirail en Toutes ses Couleurs », et les veillés urbaines , la premier de laquelle sera en juin 05. Dès sa fondation, La Gargouille cherche à l‘expansion de l’association. Cathi prévoit des randonnées dans toute la région de Midi-Pyrénées, puis partout en France, et elle espère qu’un jour elle pourra faire une randonnée à Chicago aux Etats-Unis. La Gargouille est une association fondée par une femme avec une vision ; passionnée et dédiée, Cathi est sure que son travail ne cessera jamais.
Mon Projet
Pour mon stage, Cathi m’a proposé un projet de recherche sur le quartier d’Empalot qui formerait à la fin une nouvelle randonnée urbaine. Cathi elle-même n’avait guère d’information du quartier, ainsi c’était vraiment à moi de faire découvrir le quartier d’Empalot. En tant qu’une étrangère qui connaissait seulement deux rues à Toulouse, j’ai vu cette opportunité comme un vrai défi. Ravie d’avoir un stage dans mon cadre d’intérêt, j’ai expliqué mon projet à tous ce qui m’écouteraient, la plupart duquel croyait qu’il n’y avait pas une histoire du quartier qui valait la peine de faire découvrir.
La semaine suivante nous sommes allées, Cathi et moi, à Empalot ensemble ; pour nous deux, c’était la première visite du quartier. En entrant, j’ai noté que le style d’architecture était en complète contraste avec tout ce que j’avais vu à Toulouse. Au lieu des vieux bâtiments construits de brique rose, les immeubles d’Empalot sont construits dans un style moderne, l’organisation desquels donne un sens d’un jeu de perspectif, de ligne, et de hauteur. Au centre administratif du quartier, j’ai récupéré mon premier, et en fait le plus utile, article de recherche : un plan actuel du quartier. J’ai étudié ce plan pour m’habituer au quartier, les noms, le placement des bâtiments, et les environs qui peut être me donneraient une piste à la découverte de l’histoire. J’ai fait une liste de tous les noms des rues du quartier et l’a pris aux Archives Municipales de Toulouse où je les ai cherchés dans le Dictionnaire des rues de Toulouse. C’est ici où j’ai vraiment commencé à formuler mon projet parce que les noms des rues du quartier m’ont donné plusieurs pistes que j’ai suivies aux archives dans les semaines suivantes.
Lorsque je me sentais que j’ai trouvé d’information suffisante aux archives, j’ai commencé à utiliser des autres ressources pour mon projet. Au Centre Méridional d’Architecture et de la Ville, j’ai assisté à une présentation à propos les grands ensembles du Mirail et d’Empalot. Ce discours était la réalisation du projet d’une stagiaire de L’Inventaire de Toulouse où je suis allée quelques semaines plus tard pour faire de recherche dans son dossier qui s’agissait du développement d’urbanisme et l’architecture d’Empalot.
Avec l’information historique que j’ai trouvée aux archives et l’information des grands ensembles que j’ai trouvée à L’Inventaire, j’étais prête de planifier la randonnée. Pour gagner une vraie compréhension de toute ma recherche j’ai passé un après-midi à Empalot où j’ai baladé et pris des photos (que vous trouverez dans ce rapport). Aussi, j’ai organisé un rendez-vous avec un coiffeur qui habite en Empalot depuis 1960 et qui m’a raconté son perspectif sur le développement du quartier. Pour moi, cette opportunité était une validation de tout ce que j’avais fait jusqu’au ce moment-là, parce que la plupart de ce qu’il m’a racontée, j’avais déjà trouvé moi-même. Néanmoins, c’était très intéressant de discuter avec et de faire la connaissance des habitants du quartier et de voir leur vie quotidienne.
Mon expérience avec La Gargouille ne concernait seulement mon projet sur Empalot, mais aussi le rôle que l’Association joue dans l’activité culturelle du Mirail. J’ai eu l’opportunité d’aider avec des autres randonnées urbaines, de suivre un photographe qui prenait les photos pour « Mirail en Toutes ses Couleurs », d’assister à un débat repas au Mirail, et d’aider une activité pour une foire pour les enfants de Mirail. Mon expérience au Mirail était très intéressant parce que j’ai vu une autre cote de Toulouse que je n'aurais pas autrement.
Je suis très chanceuse d’avoir eu l’opportunité d’être stagiaire de La Gargouille parce que c’est une expérience qui a rendu mon séjour à Toulouse plus extraordinaire : la ville de Toulouse m’a donné ses richesses culturelles et historiques et en retour je donne ce projet à la mémoire de Toulouse et son quartier d’Empalot.
Sens de la Randonnée Urbaine
Le but de cette randonnée est de faire connaître le quartier d’Empalot à partir du lieu plus ancien, L’Eglise des Récollets, au grande ensemble de nos jours. Entre ces cinq lieux, on examinera le quartier actuel à partir des preuves anciennes qui reste. La randonnée est un tour guidé dans le quartier d’Empalot qui dure à peu près une heure et demie, pendant lequel on visite cinq lieux principaux :
- Eglise des Récollets
- Les Habitations à Bon Marché de Jean Montariol
- Cité André Daste
- La Poudrerie
- Empalot Centre
Parce que une randonnée est une découverte visuelle, basée sur l’action physique, c’est difficile de faire cette expérience sur papier. Ce qui suit est une description des lieux principaux de la randonnée, accompagné avec des photos actuelles, tous organisés dans le vrai sens de la randonnée.
HABITATIONS A BON MARCHE : Projet du boulevard des Récollets
En 1925 L’Office public d’habitations de la ville de Toulouse a démarré, autour du centre ville, un programme de construction de logements collectifs. Ces constructions sont construites sous l’appellation Habitations à Bon Marché (HBM). Par rapport à la ville existante, ces constructions vont constituer de véritables ensembles et affirmer leurs différences. Cet ensemble a été construit entre 1930 et 1932 Les compositions des façades des différentes cités évoluent dans le temps. Pour la façade principale de la Cité de la rue des Récollets, Jean MONTARIOL adopte une composition classique. Les façades s’homogénisent sous l’effet d’une rationalisation de la construction, en vue d’une économie de coûts des bâtiments. Montariol a prévu un logement collectif, comprenant les magasins au rez-de-chaussée pour le confort des habitants, qui était à l’époque révolutionnaire en ce qui concerne les équipements d’hygiène, les prix de construction, et le loyer bon marché. La façade des bâtiments, ornés du style art décoratif des années vingt et de l’ordre monumental des années trente, relève beaucoup de l’époque dans lequel ils ont étés construit.
INTRODUCTION
Bienvenue au quartier d’Empalot ! Bien que le quartier actuel soit une réalisation des constructions de vingtième siècle, l’histoire du quartier a commencé il y a cinq-cent ans quand les terrains appartenaient à la ferme de Monsieur Jean Palot au 15e siècle. Le nom actuel « Empalot » est dérivé selon la formation typique de l’époque : en+nom du propriétaire. On va commencer ici avec l’Eglise des Récollets, construit au 15e siècle.
EGLISE DE RECOLLETS
Renouvelant le retour vers une plus grande austérité réalisé par les Observants au XV siècle, une autre famille franciscaine apparaît à Toulouse au début du XVIIe siècle : Les Récollets (recollecti, recueillis, vivant dans le recueillement). La réforme existait depuis quelques années en Espagne et en Italie. Elle séduisait, vers 1583, un petit groupe de religieux du Grand Couvent Cordelier. Le 20 août 1601, un bref apostolique leur attribua Sainte Marie des Anges, que les Toulousains appelait l’église de l’Observance ; les religieux s’y installèrent le 28 décembre. Ils y restèrent jusqu’à la Révolution, jusqu’au 27 juin 1791, jour du décès du dernier religieux. Leur nom se substituera à celui de l’Observance, pour désigner le quartier et la rue.
Bien que la plupart de l ‘église soit renovée, il reste toujours les traces d’origine, par exemple le clé de vault dans le vaisseau latéral, le sculpture inscrit dans le mur dans la chapelle au fond de l’église, et la peinture sous les grands vitres. L’architecture gothique de cette époque est souvent construite dans une façon symmetrique. Grâce à la préscence d’un vaisseau latérale, on peut supposer qu’il y avais un deuxième qui a été detruit pour la construction du bâtiment à côté de l’église.
CITE ANDRE DASTE
En 1939 le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) a fait une déclaration d’utilité des terrains d’Empalot, qui étaient occupés par un bidonville et un dépôt des ordures. Jusqu’au ce moment-là cette région s’appelait Le Champ du Loup. Le Champ de Loup était le terrain tout au long de la Garonne, occupé par une population qui s’est installée bien que les terrains étaient souvent inondés. En 1946, Raymond Chini a été désigné architecte en chef de la reconstruction et l’année suivante, il a construit deux Immeubles Sans Affectation Immédiate , marquant donc le début de la reconstruction du quartier. En 1951 Chini et son équipe présent une proposition d’un plan masse de construction pour tout le quartier. Selon son plan masse, le quartier est divisé en trois parties : La Cité André Daste, La Poudrerie, et Empalot-Centre. Approuvé par le Ministère de la Reconstruction, le plan masse commence avec la construction de la Cité André Daste. Entre 1953 et 1955 les quatre immeubles autour la Place André Daste et les huit immeubles au bord de la Garonne sont construit selon le plan masse de Chini ; c’est à ce moment-là que le travail sur la Cité Daste est terminé. Les bâtiments de la Cité Daste, rénovés en 1994, sont de très bonne qualité. La Cité André Daste est liée au reste du quartier par Le Mail. Le Mail est un mot Occitan qui veut dire « passage ombragé ». Dans son plan masse, Chini a envisagé un mail qui lierait les deux centres commerciaux du quartier où les habitants pourraient balader. Aujourd’hui il y a seulement un centre commercial, l’autre a été transformé dans l’Ecole André Daste. Le centre commercial, au cœur du quartier, reste un lieu très convivial.
Après avoir traversé Le Mail, il y a deux résidences construit en 1961 : La Résidence de La Garonne, connu par les habitants comme « La Banane » et La Résidence de la Tour. Ces constructions n’appartiennent pas au plan masse de Chini qui a été définitivement abandonné en 1955 après la construction de la Cité Daste. Cependant, dans son plan masse, Chini a prévu un tour d’une trentaine des étages qui intégrait le centre administratif et commercial du quartier. On peut se demander si cette tour de Chini a inspiré la construction de la tour actuelle, bien que la fonction soit différente puisqu’il s’agit d’une tour des logements.
LA POUDRERIE
Depuis le 17e siècle, il existait une poudrerie à Toulouse. Originalement placée sur l’Ile de Tunis en face de Centre Ville, La Poudrerie a enduré une série d’éloignements à la suite de plusieurs explosions qui ont causé l’endommagement de centre ville et plusieurs morts. En 1847, d’après une négociation « avec les actionnaires du Moulin du Château pour l’échange d’un terrain plus éloigné de la ville, dans le Ramier d‘Empalot. La construction fut commencée en 1852 » (PIFTEAU). Le nom de cette partie du quartier vient de sa proximité à la poudrerie et le fait que ce soit où les ouvriers habitaient quand la poudrerie fonctionnait.
Pendant la deuxième guerre mondiale, la poudrerie était le cible d’un bombardement qui par la suite gravement endommage la plupart du quartier. En souvenir de la date de cet événement malheureuse, une nouvelle voie dans le quartier a été donnée le nom de Rue 2 mai 1944. Les blessés du bombardement ont été soignés dans La Caserne Niel, qui se trouve juste à côté d’Empalot. Cependant dans les années récentes, la caserne fut utilisée de moins en moins. Aujourd’hui le réaménagement de la caserne est un des projets du Grand Projet de la Ville.
En ce qui concerne la construction du grand ensemble du quartier, La Poudrerie est où on peut apercevoir la rupture entre les deux architectes en chef du plan masse. Bien que le plan masse de Chini a été abandonné en 1955, les premiers trois immeubles de la Poudrerie et la Groupe Scolaire de Léo Lagrange ont été construits selon son plan masse. En 1959 le MRU a confié le plan masse à Louis de Höym de Mariem qui avec son propre plan finit le reste de la construction de la poudrerie . La différence entre les bâtiments de Chini et de Höym de Mariem peut être noté dans l’orientation physique des bâtiments si on regard sur le plan du quartier. En 1992 la construction de la résidence « Les Mouettes de Léo » complète la Poudrerie.
EMPALOT CENTRE
Empalot Centre, le troisième et final étape de la construction du grand ensemble, a été construit entièrement selon le plan masse de Louis de Höym de Mariem. Construit entre 1958 et 1966, ce groupe des bâtiments est connu par les habitants comme « les grandes barres » pour leur organisation qui crée un perspectif impressionnant. L’Ensemble Jean-Moulin, construit en 1974, marque la fin du projet du grand ensemble d’Empalot. Dans les années quatre-vingt la plupart des bâtiments d’Empalot Centre ont été rénovés.
En plus des bâtiments de logement, les bureaux administratifs, les équipements sportifs, une bibliothèque, une crèche et une mosquée comprissent Empalot Centre. L’explosion d’AZF en 2001 a gravement endommagé la plupart de ces bâtiments et par la suite, a lancé une série reconstructions.
CONCLUSION
Il y a six mois j’avais seulement un plan du quartier d’Empalot et aujourd’hui c’est peut-être le lieu que je connais le plus à Toulouse dans un sens pas seulement d’organisation actuelle mais aussi dans les aspects historiques. Maintenant, la randonnée d’Empalot est finie et je suis très fière de mon projet. L’expérience que j’ai gagnée avec ce projet m’a apprise beaucoup de choses de moi-même, surtout la question de motivation. Dans un projet de recherche indépendant, la question de motivation joue un grand rôle dans le sens que c’est à vous de vous pousser à travailler. Au début je ne me suis pas trouvée très motivée et je ne savais pas pourquoi. Cependant, le plus que j’ai travaillé, le plus motivée que je suis devenue parce que j’ai commencé à voir l’importance de mon projet et que le projet réussirait. J’ai appris donc que la motivation vient de croyance en soi et c’est la peur d’échec qui empêche. Ceci dit, ce projet est très important pour moi parce qui l’expérience est un souvenir que je garderai toujours et à la fois c’est une validation et immortalisation d’un quartier à Toulouse que je suis très satisfaite de l’avoir réalisé.
UNE RANDONNEE URBAINE
BIBLIOGRAPHIE
- Toulouse 1920-1940 : La Ville et Ses Architectes.
Ecole D’Architecture de Toulouse Editionsombres 1991 Extrait de p. 117 et 123 Médiathèque
- D’Empalot à Port Gauraud- Un Quartier de Toulouse
ARMENGAUD, Roger Les Amis des Archives, 1998 Archives Municipales de Toulouse
- L’Empal’Odysée : Traverséé dans la Mémoire d’Empalot
BERTHAUT, Philippe Le Lezard, 1993 Archives Municipales de Toulouse
- Dictionnaire des rues de Toulouse
Archives Municipales de Toulouse
- « Toulouse Mag »
mai 2005 p. 42
- « Coursives d’Empalot »
(journal distribué gratuitement chaque mois avec les informations du quartier)
- « La Poudrerie Royal de Toulouse »
PIFTEAU, Fernand Bulletin Municipale, 1939 Archives Municipales de Toulouse