Janvier 2007: Difference between revisions

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Bonjour et Au Revoir

Ce mois est très doux-amer pour le programme Dickinson. On souhaite la bienvenue aux nouveaux étudiants qui arrivent et on attend avec impatience l'excursion dans les Pyrénées avec eux. Cependant, il faut dire au revoir à ceux qui partent pour le deuxième semestre. On fait des gros bisous à Steve, Christina, et surtout à notre traductrice Stephanie. Merci à tous les trois pour leurs contributions au programme. Bon courage dans vos projets de deuxième semestre! Vous nous manquerez. Et aux nouveaux étudiants, au plaisir de faire votre connaissance.
--Anna Cumbie, rédactrice

Dickinson au FIPA

Photo par Heidi Kim
Le 23 janvier a commencé le 20e FIPA, Festival International des Programmes Audiovisuels à Biarritz. Dans ce festival, 36 pays étaient représentés et 239 films projetés dans les catégories de fictions, documentaires de création et essais, musique et spectacles, programmes courts, séries et feuilletons, grands reportages et faits de société, situations de la création française et situations de la création européenne. Le festival a lieu au cœur de Biarritz dans six salles : le Casino Municipale, le Bellevue, le Colisée, le Cinéma le Royal, le Médiathèque, et la Gare du midi.
Cette année, quatre étudiantes de Dickinson en France ont participé à ce festival et à l’élaboration pendant une semaine intensive du journal InfoFipa. Ce quotidien est distribué chaque année pendant toute la durée du festival dans les salles de projections. En collaboration avec des étudiantes en journalisme du Masters 2 Journalisme de l’IEP Toulouse et des critiques, étudiants à l’ESAV (Ecole Supérieure de l’Audiovisuel) du Mirail, elles ont traduit les articles de ces derniers en anglais.
Tous les jours, du matin au soir, les apprentis journalistes étaient occupés à la rédaction de leurs articles (critiques des films, interviews brefs, « offs » du festival et coups de projecteur) qui couvraient les événements du festival. Bien qu’ils aient passé la plupart de la journée dans la salle de rédaction, les étudiants avaient suffisamment de temps pour profiter du festival, voir des films, assister aux entretiens et aux interviews avec des réalisateurs et rencontrer des cinéastes venus du monde entier.
La traduction des articles a permis aux étudiantes de Dickinson de se rendre compte du processus véritable de la traduction, qui n’est pas seulement une traduction mot à mot, mais un véritable travail d’écriture. Elles ont appris que traduire, veut dire bien comprendre les idées exprimées par l’auteur dans une langue étrangère mais aussi être capables de proposer une traduction dans leur langue maternelle qui soit fidèle au texte original.
Elles garderont toutes en mémoire le souvenir des soirées d’ouverture et de clôture du FIPA.
--Heidi Kim
Vous pouvez lire InfoFIPA en visitant ce site: l'ESAV au FIPA 2007
Légende: Quatres étudiantes du programme Dickinson ont accompagné une équipe d'étudiants de l'ESAV (Ecole Supérieure d'AudioVisuel de Toulouse) et de l'IEP à Biarritz. Sous la direction de Christine Decognier, elles ont collaboré à la rédaction de InfoFIPA (la gazette bilingue du festival).


Recette: Soupe à l'Oignon Gratinée

Ingrédients
8 oignons moyens
30 g de beurre
1 gousse d'ail
1 cuillère à soupe de farine
1 litre de bouillon
1 verre de vin blanc
1/2 feuille de laurier
poivre et sel
8 tranches de pain
4 cuillères à soupe de fromage râpé
Préparation
Pelez les oignons, coupez les en deux, émincez-les et faites-les fondre légèrement dans le beurre pendant environ 15 miniutes, en remuant: il faut qu'ils soient blonds et surtout pas grillés.
Ajoutez la farine et l'ail, et laissez blondir.
Versez le verre de vin.
Mouillez avec le bouillon chaud.
Ajoutez le laurier et laissez cuire de 12 à 15 minutes.
Poivrez et, au besoin, ajoutez un peu de sel.
Pendant ce temps, faites griller les tranches de pain soit au four, soit sur le grill ou dans le grille-pain.
Versez la soupe dans une cocotte en terre vernissée allant au four (ou dans 4 cocottes individuelles).
Disposez dessus les tranches de pain grillé sur lesquelles vous répartirez le fromage râpé et faites gratiner au four, à 200°C (th 6-7).
On salue encore une fois Mme Saub pour ses cours de cuisine avec les étudiants de Dickinson.


Enfin Toulouse

Les premiers pas dans une cité de la connaissance, de l’art et de la culture
Il était presque douze heures lorsque je quittai Carlisle et il faisait très beau pour une journée d’hiver. En fait le soleil, après s’être arraché de l’étreinte d’un sommeil assez long, se promenait majestueusement au fond de son royaume. Je lui souris et je partis. Un premier vol me prit au centre de la Pennsylvanie à Washington et puis un deuxième à Frankfurt.
Il était sept heures lorsque je touchai le sol allemand et le sommeil qui n’arrivait pas encore à apprécier le décalage horaire entre le pays de l’Oncle Sam et le vieux monde se mit à réclamer son tribut. Alors mes paupières s’alourdirent et mon corps s’affaiblit. Je résistai pourtant, tenace que j’étais, mais pas pour le longtemps. Je me mis donc à guetter les banquettes installées dans une salle d’attente de l’aéroport. Aussitôt que j’en vis une libre, je m’engouffrai dedans et m’étalai dessus, en chien de fusil. Le reste, je ne m’en souviens que très peu.
Quelques heures plus tard je me souvins que je n’étais pas encore au bout de ma péripétie, ou, dirai-je plutôt, de ma chasse au trésor. Je me retrouvai donc de nouveau entre terre et ciel, au-dessous des nuages que je contemplais à travers le hublot, d’un air bien rêveur. Ce serait cette fois-ci pour une durée beaucoup plus courte. En effet, au bout de deux heures d’horloge, j’étais enfin à Toulouse.
La Ville Rose, comme on l’a bien surnommée, m’accueillit avec toutes ses promesses en main. D’abord à l’aéroport, m’attendait ma famille ; ma maman d’accueil Chantal, ma sœur Joanna et son copain Renaud. Ah oui, personne ne voulait être en reste pour célébrer mon arrivée et gonfler ainsi mon engouement. En route envers la maison, mon regard oscillait entre ma famille d’accueil et les bâtiments qui se bousculaient tout au long du Canal de Midi, des modernes et d’autres de style roman. C’est d’ailleurs ce qui fait entre autres le charme de Toulouse, jadis capitale d’Aquitaine.
A la maison je me retrouvai dans une atmosphère bien détendue, une atmosphère qui n’a certainement rien à envier à celle de la famille au bercail. Ce qui m’a le plus touché c’est lorsque ma maman d’accueil m’a demandé, en fait m’a prié de l’appeler Chantal et en plus de la tutoyer. Cela me mit extrêmement à l’aise et ce fut donc le début d’une conversation à la fois copieuse et agréable.
Ce matin fut donc le début des journées d’orientation. La journée commença par une présentation du personnel et du programme en général. On en a profité pour faire un peu mieux la connaissance de Madame Toux, de Gersende et de Laura, sans l’effort combiné desquelles nous ne serions certainement pas ici. Ce fut ensuite un petit test de notre connaissance de la langue de Molière, des informations pratiques et puis une introduction à la cuisine française cela dans un petit restaurant local où ensemble, nous avons dégusté des omelettes au poisson et au poulet. Et pour clore le tout nous avons fait le tour du quartier du Pont des Demoiselles en compagnie de Anna Cumbie, une étudiante qui était là depuis Septembre, avant de faire deux pas au centre ville, à la chasse aux téléphones portables.
Cette journée bien mouvementée marqua donc le début d’une nouvelle expérience autrement dit, l’ouverture d’une nouvelle page dans la vie de tout un chacun, une page qui sera certainement parée de belles images tracées dans une encre indélébile.
--Moustapha Minte


Au Coin de la Rue, moins agréable cette fois

Qui d’entre nous, étudiants de Dickinson en France, a déjà eu l’impression d’être un Américain gros et bruyant ? Personne ? Si vous avez répondu par « oui, » soyons amis.
De temps en temps à Toulouse, j’ai l’impression d’être encore plus grosse ou bruyante que d’habitude. Si je vois une femme particulièrement bien habillée et parfaitement en forme, ou si je réponds en disant « yes…euh…oui…désolée » quand la vendeuse à la boulangerie me demande si je veux qu’elle réchauffe ma tarte aux tomates, je vais bien sûr avoir envie de disparaître.
Samedi fut une soirée marquée par de tels sentiments. Au milieu des examens, Stephanie Roberts a fêté son anniversaire et plus particulièrement ses vingt et un ans, ce que tout le monde à notre âge et dans notre pays entend suivi toujours par le mot « fête. » Puisqu’on devait tous écrire, finir, ou même commencer les partiels qui étaient à rendre cette même semaine, un restaurant de bonne qualité a été choisi par le groupe au lieu de l’espèce de fête dont tout le monde rêve avant de fêter son propre anniversaire de vingt et un ans.
Au Coin de la Rue semblait être un petit restaurant sympa et charmant. Cependant, y aller un groupe de neuf personnes n’est pas aussi sympa. Nous étions à peine assises autour d’une petite table qui n’étaient prévue que pour huit, que la salle est devenue très petite. Comme c’était un repas de fête et non pas le Centre Dickinson, toutes les invitées parlaient en anglais. Pas question, donc, de se mélanger avec les autres clients.
Notre repas ressemblait à une scène tirée d’un livre sur les stéréotypes des Français et des Américains. Le serveur nous parlait chaque fois qu’il venait à notre table d’une manière condescendante et nous faisions tant de bruit en anglais que les autres clients nous regardaient fixement. Pas contente avec sa « tranche végétarienne » à 8 €, une de nos amies a parlé à la gérante avec peu de résultats à part des chuchotements curieux et amusés des autres clients. En sortant du restaurant à la fin du repas, nous nous sentions comme une espèce de spectacle, pour confirmer les stéréotypes des Américains et pour l’amusement des Français. J’ai noté encore une fois le fait que le mot « awkward » n’existe vraiment pas dans son vrai sens et sa capacité à résumer entièrement une situation en français.
Après tout, la nourriture n’était pas mal. Le serveur n’était pas méchant, il était français. La gérante a demandé un prix un peu excessif pour des crudités, certes, mais elle a offert des pommes de terre en supplément. La source de notre malaise était nous-mêmes, des filles qui ne parlent pas la langue française avec l’aisance d’un Français et qui sont accoutumées aux restaurants plus grands. La prochaine fois, nous ferons peut-être un pique-nique.
--Kitt Squire


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