Novembre 2007

Toutes à Toulouse! On ne peut pas dire que ce semestre a été sans événement ; avec les grèves dans plusieurs secteurs (et plus notamment à la fac !) on a appris à s'adapter à l'imprévu en plus de s'habituer à la vie à l'étranger. -- Kat Kramer Concert : Chanson-rumba-jazz manouche -- Kat Kramer Le Marché au gras de Péchabou Il faisait froid et 7hOO était trop tôt pour se réveiller un samedi matin. Mais nous étions là, cinq américaines avec leurs vrais cookies américains dans les bras à attendre un bus pour nous emmener au Marché au gras du petit village de Péchabou. Le marché, qui a lieu une fois par an, est une journée où se rassemblent les habitants de la ville de Péchabou et des visiteurs pleins de curiosité pour les saveurs locales. Nous faisions partie de cette deuxième catégorie. En arrivant, nous avons trouvé une scène qu’on ne peut trouver qu’en France. Les commerçants étaient en train de vendre tout ce qu’on associe à ce beau pays : le foie gras, le vin, le miel, la confiture, le compote, le pain frais sorti tout chaud d’un four à bois, et bien sûr des pâtisseries à chaque coin de rue. Mais ce n'est pas à dire que ce marché était grand. Au contraire, il était relativement petit ; on pouvait marcher d'un bout à l'autre en cinq minutes si on pouvait éviter le chiens qui gardait les oies ! Nous avons trouvé une table et passé du temps à vendre nos cookies, sans beaucoup de succès... mais sans beaucoup de volonté non plus. Le vrai but de la journée était d’apprendre un petit peu plus de la culture française, et cela nous l’avons fait joyeusement. Chacune d’entre nous a trouvé une petite chose (ou deux ou trois) à ramener chez elle, et grâce à notre table de « cookies », la mairie de Péchabou nous a offert un déjeuner gratuit composée d’une salade fermier. A l’heure de notre départ, chacune avait oublié la difficulté de notre réveil matinal. Je reste quant à moi contente avec ma confiture d’abricot et menthe, et souhaite seulement qu’il existe un marché au gras dans ma ville en Californie. -- Emily Feenstra Parles-tu l'argot? Fric, flouze, thune - Ce sont trois mots qui veulent dire 'argent.' "Je peux pas aller au ciné ce soir ; j'ai pas de thune." A l'arrache - Faire les choses à l'arrache, c'est les faire n'importe comment, ne pas prendre le temps de les faire comme il faut. "Je n'avais pas beaucoup de temps ce matin, donc j'ai fait des courses à l'arrache et du coup, j'ai oublié le pain." L'Anniversaire de décembre 12 : Katie

Thanksgiving Aux États-Unis, Thanksgiving ou l'Action de grâce est un jour où la famille se réunit pour bavarder, faire la fête, et bien sûr pour manger. Cette journée a été pour nous une opportunité d'apporter notre culture et les traditions américaines en France. Cette année, nous avons passé Thanksgiving au centre de Dickinson avec les administratrices et quelques professeurs et étudiantes françaises. Pendant toute la journée, le centre était vivant grâce aux odeurs qui s'échappaient des fours et à l'énergie de fête qui y règnait. Tout le monde a cuisiné quelque chose pour le dîner et le produit final était un vrai succès. Tous les plats que nous manquaient étaient servis : la dinde et son jus, les pommes de terre sous toutes leures formes et même la sauce de canneberges. Les desserts, réalisés par les étudiantes, étaient délicieux et copieux. Qui aurait imaginé que nous étions toutes capables de bien faire la cuisine ! Pendant le repas, Kat, notre stagiaire a partagé sa tradition familiale de « giving thanks, » et comme chez elle, chaque personne a énoncé quelque chose dans sa vie dont elle était reconnaissante. De nombreuses étudiantes étaient reconnaissantes de la chance qu'elles avaient d'être en France, de la gentillesse du groupe, ou de la joie d'être ensemble pendant ce jour de fête qu'elles passaient habituellement avec leur famille. Ce soir là, même si tout le monde était en France pour Thanksgiving, on avait vraiment l'impression que nous n'étions pas aussi loin de chez nous qu'on le pensait. -- Alison Pryor Le Vote -- Shannon Sullivan La Festa Tolosa A mon avis, les Toulousains n'ont jamais besoin d'une excuse pour faire la fête. Ils ont pourtant trouvé une très bonne excuse dans la nomination de Toulouse comme Capitale Européenne de la Culture pour 2013. Pour célébrer cet honneur, Toulouse a présenté sa première Festa Tolosa le samedi, le 10 novembre. Pendant toute la journée des musiciens, des danseurs, et des artistes ont transformé la ville en un véritable cirque multiculturel. Pendant l’après-midi je suis allée au quartier St. Cyprien pour voir ce qui s’y passait, et quelle chance, j’ai trouvé un ensemble de percussionnistes africains. Les joueurs de tambours et les danseuses, tous habillés en tissu batik coloré, ont formé un cercle. Chaque danseuse, à tour de rôle, est venue au centre du cercle. Leur danse était simultanément sauvage et belle, et je n’ai jamais vu des mouvements aussi libérés – elles ont oscillé des bras comme des singes et tapé des pieds comme des éléphants. Suite à l’exposition, en parlant avec les danseuses, j’ai compris qu’elles avaient été recrutées dans des écoles de danse à Toulouse qui offrent des cours de danse africaine. Je pense sérieusement à m'y inscrire! Ensuite, toujours à St. Cyprien, j’ai écouté un ensemble qui jouait de la musique brésilienne. Le public ne pouvait pas s’empêcher de danser aux rythmes de la samba. Les musiciens ont commencé leur marche rue de la République, puis ils ont traversé le Pont Neuf, et sont passés par la rue Saint Rome pour arriver finalement au Capitole. La fête a culminé avec un grand concert de différents musiciens, y compris rap, hip-hop, et beatboxing. Pour Toulouse, ce n’est pas rien de rivaliser avec Lyon, Marseille, Strasbourg, et les autres villes nominées pour 2013. Mais cette fête a montré que Toulouse mérite bien sa candidature. Bonne chance à tous! -- Kristin Beach Cliquez ici pour retourner à la page d'accueil de La Une.