Février-Mars 2010: Difference between revisions

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:Quand j’étais en train d’écrire une recette en anglais pour un ami, je l’ai relu plusieurs fois. Quelque chose était mal écrite, mais je n’arrivais pas à trouver l’erreur. Ce n’était qu’au moment de l’envoyer que je me suis rendu compte que j’ai mal écrit le mot « onion. » Je l’ai écrit, en effet, à la française, c’est-à-dire « oignon. »
:J'ai écris une recette en anglais pour un ami et je l’ai relue plusieurs fois. Quelque chose était mal écrit, mais je n’arrivais pas à trouver l’erreur. Ce n’était qu’au moment de l’envoyer que je me suis rendu compte que j’avais mal écrit le mot « onion. » Je l’avais écrit, en effet, à la française, c’est-à-dire « oignon. »
:Est-ce que j’ai commencé à maîtriser le français ?
:Est-ce que je commence à maîtriser le français ?
:Ma mère d’accueil imite mon accent et le langage que j’entends est prononcé, moche, brutalement américain. « Oh, c’est délicieux, » dit-elle mais je suis désespérée.
:Ma mère d’accueil imite mon accent et la langue que j’entends me semble moche, brutalement américaine. « Oh, c’est délicieux, » dit-elle mais je suis désespérée.
:Est-ce que j’ai fait si peu de progrès depuis le temps que je suis ici ? Ou, au moins, pas assez ?
:Est-ce que j’ai fait si peu de progrès depuis le temps que je suis ici ? Ou, au moins, pas assez ?
:J’ai essayé de dire à une amie avec laquelle on préparait des pizzas : « I’m going to go check on the dough » mais le mot qui est sorti de ma bouche était « pasta. » J’ai pris quelques minutes pour reconnaître que je me suis trompée à cause du mot français « pâte, » qui veut dire « dough » et « pasta » au même temps.  
:J’ai essayé de dire à une amie avec laquelle on préparait des pizzas : « I’m going to go check on the dough » mais le mot qui est sorti de ma bouche était « pasta. » J’ai pris quelques minutes pour reconnaître que je m'étais trompée à cause du mot français « pâte, » qui veut dire « dough » et « pasta » en même temps.  
:Est-ce j’ai commencé à penser en français ?
:Est-ce que je commence à penser en français ?
:Je lutte pour comprendre quand mes amis français oublient qu’ils parlent à une Américaine avec le vocabulaire d’un élève de primaire. Poireauter, flotte, trépigner, tenches…je suis perdue.  
:Je lutte pour comprendre quand mes amis français oublient qu’ils parlent à une Américaine qui a un vocabulaire comparable à celui d’un élève de primaire. "Poireauter", "flotte", "trépigner", "tanches"…je suis perdue.  
:Est-ce que j’ai si peu appris ici ? Ou au moins, pas assez ?
:Est-ce que j’ai si peu appris ici ? Ou tout du moins, pas assez ?
:Pour moi, le mois de mars me semble aussi changeable que le temps qu’il apporte. Avec seulement trois mois qui me restent, même moins, j’ai encore tant des choses que je veux apprendre et je doute de ma capacité de tout faire.  
:Pour moi, le mois de mars me semble aussi changeant que le temps qu’il apporte. Il me reste seulement trois mois, même moins; j’ai encore tant des choses que je voudrais apprendre et je doute de ma capacité de tout pouvoir faire.  
:Mais, ça peut être une bonne chose. Je n’arrête jamais d’essayer d’appendre tout ce que je peux et si je pars sans tout connaître, ce n’est peut-être pas grave. Peut-être que mes questions, plus tard, peuvent me diriger encore vers Toulouse.
:Mais, c'est peut-être bonne chose. Je n’arrête jamais d’essayer d’appendre tout ce que je peux et si je pars sans tout connaître, ce n’est peut-être pas grave. Peut-être que mes questions, plus tard, me dirigeront-elles de nouveau vers Toulouse.
:::-- Alyssa Coltrain, rédactrice adjointe
:::-- Alyssa Coltrain, rédactrice adjointe




<font color=#0000aa>'''Félicitations aux nouveaux parents !'''</font>
<font color=#0000aa>'''Félicitations aux nouveaux parents !'''</font>
:Professeur Andy MacDonald, membre du département de français à Dickinson et directeur du programme Dickinson en France en automne 2008, et sa femme Circé annoncent la naissance d’une petite fille. Née le 14 février, elle est un petit cadeau du Saint-Valentin qui n’a pas encore de prénom mais qui a deux parents enchantés !
:Professeur Andy MacDonald, membre du département de français à Dickinson et directeur du programme Dickinson en France en automne 2008, et sa femme Circé annoncent la naissance d’une petite fille. Née le 14 février, C'est un petit cadeau de la Saint-Valentin qui n’a pas encore de prénom mais qui a deux parents enchantés !
:L’équipe Dickinson en France félicite les parents et attend le plaisir de rencontrer la petite !
:L’équipe Dickinson en France félicite les parents et attend le plaisir de rencontrer la petite !


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<font color=#0000aa>''Le Musée National de la Marine''</font>
<font color=#0000aa>''Le Musée National de la Marine''</font>
[[File:Fevrier marc 1.JPG|200px|thumb|center|Une maquette au musée [Marc Rangel]]]
[[File:Fevrier marc 1.JPG|200px|thumb|center|Une maquette au musée [Marc Rangel]]]
:Lorsqu’on pense à l’histoire maritime de la France, souvent on a du mal à ne pas la situer dans un éclairage peu flatteur, ce qui veut dire plus précisément, à ne pas négliger la bataille de Trafalgar. Malheureusement cette défaite humiliante face aux Anglais pendant les guerres napoléoniennes est devenu l’événement représentatif de l’histoire de la Marine française, ce qui, au début du dix-neuvième siècle, jouait souvent les sous-fifres à celle des Britanniques à l’apogée de la vieille rivalité franco-anglaise. Néanmoins, les Français semblent apporter toujours avec eux une riche tradition historique, qu’elle s’agisse de la peinture, de l’architecture, du théâtre, ou de quoi que ce soit.   
:Lorsqu’on pense à l’histoire maritime de la France, souvent on a du mal à ne pas la situer dans un éclairage peu flatteur, ce qui veut dire plus précisément, à ne pas négliger la bataille de Trafalgar. Malheureusement cette défaite humiliante face aux Anglais pendant les guerres napoléoniennes est devenue l’événement représentatif de l’histoire de la Marine française, ce qui, au début du dix-neuvième siècle, jouait souvent les sous-fifres à celle des Britanniques à l’apogée de la vieille rivalité franco-anglaise. Néanmoins, les Français semblent apporter toujours avec eux une riche tradition historique, qu’elle s’agisse de la peinture, de l’architecture, du théâtre, ou de quoi que ce soit.   
:Pendant notre excursion à Paris en février, j’ai découvert le Musée National de la Marine. A travers les expositions du musée, qui se trouve à la Place Trocadéro juste en face de la Tour Eiffel, j’ai eu l’occasion de découvrir à quel point cette richesse se trouve aussi dans l’histoire de la marine française. Parmi les nombreuses peintures, maquettes, et artefacts maritimes, j’ai rencontré une gamme impressionnante d’objets qui racontent la longue histoire maritime de la France. L’extravagance du vaisseau impérial de Napoléon III, un canoë énorme décoré de motifs mythiques bien travaillés et construit pour accueillir la Reine Victoria du Royaume Uni, contraste avec le mystérieux et chic trophée Jules Verne, une structure tirée directement du monde futuriste, digne de porter le nom du célèbre pionnier du genre science-fiction lorsqu’il semble flotter dans son exhibition grâce à sa magnétisation, c’est le prix donné aux individus qui arrivent à établir le record de faire le tour du monde en bateau.  
:Pendant notre excursion à Paris en février, j’ai découvert le Musée National de la Marine. A travers les expositions du musée, qui se trouve à la Place Trocadéro juste en face de la Tour Eiffel, j’ai eu l’occasion de découvrir à quel point cette richesse se trouve aussi dans l’histoire de la marine française. Parmi les nombreuses peintures, maquettes, et artefacts maritimes, j’ai rencontré une gamme impressionnante d’objets qui racontent la longue histoire maritime de la France. L’extravagance du vaisseau impérial de Napoléon III, un canoë énorme décoré de motifs mythiques bien travaillés et construit pour accueillir la Reine Victoria du Royaume Uni, contraste avec le mystérieux et chic trophée Jules Verne, une structure tirée directement du monde futuriste, digne de porter le nom du célèbre pionnier du genre science-fiction lorsqu’il semble flotter dans son exhibition grâce à sa magnétisation, c’est le prix donné aux individus qui arrivent à établir le record de faire le tour du monde en bateau.  
:De plus, le musée expose un ensemble intéressant d’exhibitions qui montrent à la fois les grands achèvements de la marine française, et aussi ses grandes ambitions. D’un côté, le musée est presque bordé d’une collection extensive de peintures de Joseph Vernet qui dépeignent les scènes pittoresques des ports français les plus célèbres des villes telles que Marseille, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre, et Cherbourg, d’où la marine lance historiquement ses flottes. Comme une des grandes puissances coloniales, la France s’est enthousiasmée de l’exotisme apporté au métropole des colonies du nouveau monde, ce qui se manifeste aussi dans les œuvres de Vernet lorsqu’il peint les ports de Martinique et de Guadeloupe. En ce qui concerne la peinture maritime du dix-huitième siècle, Vernet est arrivé à s’établir comme un des maîtres.  
:De plus, le musée expose un ensemble intéressant d’exhibitions qui montrent à la fois les grands achèvements de la marine française, et aussi ses grandes ambitions. D’un côté, le musée est presque bordé d’une collection extensive de peintures de Joseph Vernet qui dépeignent les scènes pittoresques des ports français les plus célèbres des villes telles que Marseille, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre, et Cherbourg, d’où la marine lance historiquement ses flottes. Comme une des grandes puissances coloniales, la France s’est enthousiasmée de l’exotisme apporté au métropole des colonies du nouveau monde, ce qui se manifeste aussi dans les œuvres de Vernet lorsqu’il peint les ports de Martinique et de Guadeloupe. En ce qui concerne la peinture maritime du dix-huitième siècle, Vernet est arrivé à s’établir comme un des maîtres.  

Revision as of 16:00, 18 March 2010

Rédaction

J'ai écris une recette en anglais pour un ami et je l’ai relue plusieurs fois. Quelque chose était mal écrit, mais je n’arrivais pas à trouver l’erreur. Ce n’était qu’au moment de l’envoyer que je me suis rendu compte que j’avais mal écrit le mot « onion. » Je l’avais écrit, en effet, à la française, c’est-à-dire « oignon. »
Est-ce que je commence à maîtriser le français ?
Ma mère d’accueil imite mon accent et la langue que j’entends me semble moche, brutalement américaine. « Oh, c’est délicieux, » dit-elle mais je suis désespérée.
Est-ce que j’ai fait si peu de progrès depuis le temps que je suis ici ? Ou, au moins, pas assez ?
J’ai essayé de dire à une amie avec laquelle on préparait des pizzas : « I’m going to go check on the dough » mais le mot qui est sorti de ma bouche était « pasta. » J’ai pris quelques minutes pour reconnaître que je m'étais trompée à cause du mot français « pâte, » qui veut dire « dough » et « pasta » en même temps.
Est-ce que je commence à penser en français ?
Je lutte pour comprendre quand mes amis français oublient qu’ils parlent à une Américaine qui a un vocabulaire comparable à celui d’un élève de primaire. "Poireauter", "flotte", "trépigner", "tanches"…je suis perdue.
Est-ce que j’ai si peu appris ici ? Ou tout du moins, pas assez ?
Pour moi, le mois de mars me semble aussi changeant que le temps qu’il apporte. Il me reste seulement trois mois, même moins; j’ai encore tant des choses que je voudrais apprendre et je doute de ma capacité de tout pouvoir faire.
Mais, c'est peut-être bonne chose. Je n’arrête jamais d’essayer d’appendre tout ce que je peux et si je pars sans tout connaître, ce n’est peut-être pas grave. Peut-être que mes questions, plus tard, me dirigeront-elles de nouveau vers Toulouse.
-- Alyssa Coltrain, rédactrice adjointe


Félicitations aux nouveaux parents !

Professeur Andy MacDonald, membre du département de français à Dickinson et directeur du programme Dickinson en France en automne 2008, et sa femme Circé annoncent la naissance d’une petite fille. Née le 14 février, C'est un petit cadeau de la Saint-Valentin qui n’a pas encore de prénom mais qui a deux parents enchantés !
L’équipe Dickinson en France félicite les parents et attend le plaisir de rencontrer la petite !


Des découvertes parisiennes

Comme chaque année, le groupe du deuxième semestre est parti à Paris pour un long week-end d'explorations et de visites !
Le groupe pose devant le ciel de Paris au 5e étage du Centre Pompidou [Kristen Jensen]
Des étudiants partent à la découverte de la capitale [Kristen Jensen]

Le Musée National de la Marine

Une maquette au musée [Marc Rangel]
Lorsqu’on pense à l’histoire maritime de la France, souvent on a du mal à ne pas la situer dans un éclairage peu flatteur, ce qui veut dire plus précisément, à ne pas négliger la bataille de Trafalgar. Malheureusement cette défaite humiliante face aux Anglais pendant les guerres napoléoniennes est devenue l’événement représentatif de l’histoire de la Marine française, ce qui, au début du dix-neuvième siècle, jouait souvent les sous-fifres à celle des Britanniques à l’apogée de la vieille rivalité franco-anglaise. Néanmoins, les Français semblent apporter toujours avec eux une riche tradition historique, qu’elle s’agisse de la peinture, de l’architecture, du théâtre, ou de quoi que ce soit.
Pendant notre excursion à Paris en février, j’ai découvert le Musée National de la Marine. A travers les expositions du musée, qui se trouve à la Place Trocadéro juste en face de la Tour Eiffel, j’ai eu l’occasion de découvrir à quel point cette richesse se trouve aussi dans l’histoire de la marine française. Parmi les nombreuses peintures, maquettes, et artefacts maritimes, j’ai rencontré une gamme impressionnante d’objets qui racontent la longue histoire maritime de la France. L’extravagance du vaisseau impérial de Napoléon III, un canoë énorme décoré de motifs mythiques bien travaillés et construit pour accueillir la Reine Victoria du Royaume Uni, contraste avec le mystérieux et chic trophée Jules Verne, une structure tirée directement du monde futuriste, digne de porter le nom du célèbre pionnier du genre science-fiction lorsqu’il semble flotter dans son exhibition grâce à sa magnétisation, c’est le prix donné aux individus qui arrivent à établir le record de faire le tour du monde en bateau.
De plus, le musée expose un ensemble intéressant d’exhibitions qui montrent à la fois les grands achèvements de la marine française, et aussi ses grandes ambitions. D’un côté, le musée est presque bordé d’une collection extensive de peintures de Joseph Vernet qui dépeignent les scènes pittoresques des ports français les plus célèbres des villes telles que Marseille, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre, et Cherbourg, d’où la marine lance historiquement ses flottes. Comme une des grandes puissances coloniales, la France s’est enthousiasmée de l’exotisme apporté au métropole des colonies du nouveau monde, ce qui se manifeste aussi dans les œuvres de Vernet lorsqu’il peint les ports de Martinique et de Guadeloupe. En ce qui concerne la peinture maritime du dix-huitième siècle, Vernet est arrivé à s’établir comme un des maîtres.
D’un autre côté, le musée nous présente de nombreuses maquettes des vaisseaux énormes pour l’époque qui, même s’ils n’ont jamais été conçus ou construits, montrent l’existence d’un sentiment de ce qui aurait pu être de la marine française. Après tout, les Français ont l’habitude de célébrer les vaincus, Jeanne d’Arc et Napoléon inclus, une habitude qui est montrée dans une des peintures de Vernet dans laquelle le vaisseau français Le Redoutable est illustré en plein combat avec celui de l’Amiral Nelson, le Victory, au moment de sa mort pendant la défaite de Trafalgar. Mais en dépit de cette mentalité, la grandeur de la marine française n’est pas du tout diminuée ; en revanche, elle est fièrement exhibée au Musée National de la Marine.
--Marc Rangel

Mes explorations dans le quartier asiatique

Ça fait deux moins que je suis à Toulouse. Je suis deux cours à l’IEP, sur l’histoire d’Europe et sur le droit international général. Je ne suis pas surprise qu’il y n’ait pas d’étudiants chinois dans mes cours. La plupart des Chinois à l’IEP se spécialisent en économie ou en gestion.
Il y avait une réception pour les étudiants étrangers il y a un mois. J’y ai rencontré plusieurs étudiants chinois. Ils venaient de partout en Chine, tous des villes. Il y avait une fille qui venait de mon lycée ! Quelle surprise ! Comme étudiante d’échange, elle avait déjà passé un semestre à l’IEP. Ils étaient vraiment sympathiques et m’ont invitée tout de suite à la fête de printemps, la fête la plus importante dans la culture chinoise.
Malgré le fait que je ne connais pas très bien la communauté chinoise à Toulouse, je sais qu’il existe une communauté chinoise sur Internet en France, qui s’appelle « zhanfa », ou en chinois, vivre en France. C’est un site Web très populaire parmi les Chinois en France, un peu similaire à la fonction de Facebook aux Etats-Unis sauf que l’on peut faire plein de choses pratiques sur « Zhanfa ». Imaginez quelqu’un qui arrive en France sans savoir les informations pratiques : il peut bien sûr consulter ce site Web pour trouver un travail, des informations sur des voyages, des logements, etc. Il y a aussi un forum comme Twitter qui est toujours vivant.
Pour notre séjour à Paris en février, je suis allée au quartier chinois qui se situe tout près de notre hôtel. Le quartier chinois m’a donné l’impression que c’était un mélange de communautés asiatiques avec une population d’origine vietnamienne et thaïlandaise, etc. Il y avait deux supermarchés asiatiques qui proposaient plein de produits que je ne connais pas.
--Jing Wang


Une excursion dans le Bordelais : Bordeaux et Saint-Emilion

Au mois de janvier, nous sommes partis à la découverte d’une autre partie du sud-ouest de la France. Ici, nous partageons nos souvenirs du voyage.

Le Musée d’Aquitaine à Bordeaux

Nous avons commencé notre excursion à Bordeaux avec une visite guidée du Musée d’Aquitaine. Le thème de notre visite était les XVIIIe et XIXe siècles et la place de la ville dans la traite négrière. Cette ville port a joué un rôle important dans le commerce triangulaire entre l’Europe occidental, l’Afrique, et les Amériques.
Notre visite nous a fait découvrir des meubles, des maquettes de bateaux, des cartes, de l’artisanat africain de l’époque de l’esclavagisme, des chiffres sur l’esclavage, et d’autres objets rappelant le commerce triangulaire à Bordeaux. Nous étions à la fois captivés par l’exposition très intéressante et dégoûtés par cette histoire douloureuse.
Il était également passionant pour nous en tant qu’Américains d’examiner l’esclavagisme d’un côté français. Contrairement à l’approche américaine, les Français semblent avoir du mal à parler de leur rôle dans l’esclavagisme.
A la fin de la visite, nous sommes arrivés dans une salle avec des images de Bordelais d’origine africaine, des citations qui parlent de l’identité noire aujourd’hui, et un écran diffusant des entretiens. Ce parcours triste mais fascinant n’aurait pas pu mieux finir : avec à la fois l’angoisse de notre passé et l’espoir de l’avenir dans les yeux des descendants d’esclaves.
--Anna Cumbie, rédactrice

Une visite des monuments souterrains de Saint-Emilion

Lors d’une excursion dans le Bordelais, les étudiants ont visité Saint Emilion, une ville de la région d'Aquitaine dans le sud-ouest de la France. Connue pour son vin, son saint, et ses monuments monolithiques souterrains, cette ville nous a impressionnés tous.
Au début, nous sommes descendus dans l'Ermitage du saint. Le graffiti de plusieurs siècles était un détail fascinant malgré son infraction sur le site. À l'intérieur, une statue commandée pour les pèlerins a un complexe d'identité — le sculpteur a fait un portrait de Saint Jean Baptiste avec ses oiseaux entre les mains, pas un portrait identifié avec l'iconographie de Saint Emilion lui-même. Une chaise connue pour ses miracles de fertilité était bien évitée par les étudiantes de notre groupe, et avant notre départ de l’Ermitage le guide a nous expliqué que certains croient que l'eau dans le bassin de la cave est a également des pouvoirs miraculeux.
Puis, nous sommes entrés dans les catacombes. Selon notre guide, les cadavres sont entrés par une ouverture dans le plafond circulaire des catacombes. Deux reliefs dans la roche représentent deux âmes au milieu des morts, et leurs bras encerclent l'ouverture en gardant les tombes. Les catacombes étaient utilisées comme les caves pour le vin pendant les siècles du passé. On peut l'imaginer en entrant : la température à l'intérieur des catacombes est beaucoup plus froide et humide qu'à l'extérieur. Cette humidité est très bonne pour garder le vin mais, selon notre guide, pas du tout bénéfique pour la conservation des monuments souterrains.
On peut deviner où le corps du Saint Emilion est enterré par une inscription sur un autre tombeau, mais ce n'est pas certain à cause des éléments contradictoires dans les recherches faites à cet endroit. L'Église monolithe, souterrain et juste à côté des catacombes, est impressionnante. Malheureusement, les reliefs sont assez effacés par le passage du temps, mais la hauteur des colonnes et l'atmosphère ont rendu cette visite inoubliable.
--Christina Neno
La dégustation de vins à Saint-Emilion [Kristen Jensen]


La Dégustation de vins à Saint-Emilion
Le 23 et 24 janvier, le groupe de Dickinson est parti en voyage à Bordeaux et Saint-Emilion. Le deuxième jour, à Saint-Emilion, un point fort du voyage était une dégustation de vins au Château Mauvezin, un grand vignoble un peu en dehors de la ville. Le vigneron et sa femme nous ont fait visiter le vignoble, où nous avons vu le processus de vinification,

y compris une machine unique inventée par notre hôte qui tire les queues des raisins et les dessèche, avant d’écraser les raisins.
Après cela, nous sommes entrés la salle de fermentation, où des grandes citernes de vin étaient en train de fermenter. Je ne peux pas décrire l’odeur, mais c’était absolument formidable ! Cela sentait le raisin doux, mais c’était tellement fort que l’odeur était presque envahissante.
En continuant, nous sommes entrés dans la salle où se trouvent les fûts, chacun rempli de vin. Ce que j’ai trouvé très intéressant de cette partie, ce sont des dessous des anciens fûts sur les murs. Puisque le vin avait fermenté dans les fûts, le vin avait peint le bois avec les couleurs assez éclatantes – les rouges et les violets. De plus, la moisissure produite pendant la fermentation était encore sur les dessous, colorié aussi avec de vin. Ces décorations étaient magnifiques !
Et ensuite, la dégustation : on est arrivé dans une petite salle, avec une grande table où se trouvait des verres de dégustation, ainsi que des petites figurines sur les bords de grandes verres représentant les étapes d’une dégustation. Il y en avait quatre – la vue, l’odorat, le goût, et la détente ! Chacun a pris un verre, et un morceau de fromage, et nous avons commencé la dégustation. Nous avons goûté deux vins rouges, qui étaient très différents : il s’agissait d’un jeune et un plus âgé, de deux propriétés différents du même vigneron et de la même appelation.
Cette dégustation nous a permis de passer un moment très agréable avec le groupe entier de Dickinson, ainsi qu’une autre occasion de découvrir un aspect d’une autre région de la France.
-- Jarrod Bouchard


Coin Resto

Ce mois-ci, nous avons des restaurants sympathiques à découvrir :
  • La Roulotte, 40 bis rue Peyrolières (métro Esquirol)
Ce petit salon de thé est mignon comme tout et propose des plats chauds, des pâtisseries maison, et une carte de boissons chaudes pour mettre un peu de soleil dans les journées hivernales. Le dimanche, vous y trouverez un menu « brunch ». Visitez le blog pour trouver des cours de tricot, des informations sur les artistes dont le travail est exposé au salon, et les commentaires des propriétaires : http://laroulotte-maman.blogspot.com/
  • La Sandia, 8 rue Palaprat (métro Jean Jaurès)
La Sandia est un restaurant mexicain qui propose des plats authentiques incorporant les sauces molé et enchilada, les épices et les piments du Mexique, les tortillas au maïs faits maison, les margaritas en verre ou en pichet, et même un coin épicerie pour tentez vos propres recettes mexicaines ! La salle est petite, donc pensez à réserver au 05 61 63 19 23.
  • Le Cherche Ardeur, 40 rue des Couteliers (métro Esquirol)
Quand vous entrez dans ce bar, vous ne pourrez pas savoir quelle ambiance sonore vous accueillera. En effet, un piano et une guitare sont à la disposition de tous les clients pour des concerts improvisés. Le bar propose des bières, des vins, et des plats ou des assiettes à grignoter, dont la plupart sont issues de l’agriculture biologique. Vous pouvez y manger jusqu’à tard le soir et les végétariens trouveront aussi leur bonheur. Consultez le site pour connaître la programmation : http://www.lechercheardeur.com/
  • Les Jardins d’Elyssa, 16 rue de la Colombette (métro Jean Jaurès)
Voyagez en Tunisie sans quitter Toulouse ! Ce restaurant chaleureux vous propose des plats orientaux comme les couscous et les tajines, préparés soigneusement par le chef de cuisine lui-même d’origine tunisienne. Accompagnez votre repas d’un vin marocain, et finissez avec un thé à la menthe. Visitez le site pour voir le menu : http://www.lesjardinsdelyssa.com/


Parles-tu l'argot?

flipper - être pris d’angoisse. « Si je rate encore ce cours ma prof va flipper ! »
flic (nm) - policier. « Je pense qu’il y a une manif parce qu’il y a des flics partout en ville. »
manif (nf) - une manifestation. « Tu viens à la manif pour la création d’emploi ? »


Les Anniversaires de février

14 : Jon
18 : Kristen

Les Anniversaires de mars

13 : Mackie


La Une in English, translated by Alyssa Coltrain.

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