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<font color=#0000aa>'''On sort !'''</font>
<font color=#0000aa>'''A la recherche du soleil'''</font>
:Janvier était un mois de transition : la fin des cours et les partiels pour les étudiantes du premier semestre, l'arrivée et les premières rencontres pour celles du deuxième semestre. Par ailleurs il a beaucoup plu en janvier, alors que le mois de février est arrivé en douceur. Evidemment, cela facilite les sorties ! En voici quelques unes, en résumé !
:Le printemps s'installe et il est temps de redécouvrir les jardins et les terrasses de café ensoleillés. Pour un pique-nique ou un peu de révision, pensez à vous rendre à la Prairie des Filtres ou au jardin de Compans Cafarelli. Et quand vous vous dites que les jardins sont quand-même entourés de bitume et c'est la vraie grande nature qui vous manque, prenez un vélo et longez le Canal du Midi. Les possibilités de sorties multiplient quand il fait beau !
:::-- Kat Kramer
 
 
<font color=#0000aa>'''Une Visite à Mas d'Azil'''</font>
:Avez-vous jamais traversé une grotte en voiture ? Moi, je l'ai fait, il y a trois semaines, à Mas d'Azil. En Ariège, où cette grotte a connu des habitations humaines pendant 35 000 années. Toujours un abri sûr contre le temps désagréable, les bêtes sauvages et les envahisseurs indésirables, cette grotte est un site riche d'un point de vue anthropologique. On y trouve des ossements d'animaux et d'êtres humains. Les peintures sur les murs sont abîmés mais toujours présentes. De plus, l'ouverture de la grotte est tellement large qu'on a pu construire une auto-route qui passe sous la roche.
 
:Pour les amateurs de balade, on peut également faire un tour sur la corniche au-dessus de la grotte où on trouve un joli point de vue de la ville de Mas d'Azil. De plus, on voit les Pyrénées si le temps le permet. Moi, j'y ai passé une journée sympathique avec ma famille d'accueil. Après avoir fait une balade, nous avons pique-niqué en plein air. Nous n'avons pas manqué les paysages magnifiques et j'ai même appris quelques points sur la vie du paysan jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Cette région a connu beaucoup de bergers qui élevaient des moutons et qui cultivaient des céréales.


:::-- Kat Kramer
:En somme, c'est une visite qui vaut le coup !
 
:::-- Megan Conlon
 
 
<center> [[Image:Panorama mas d'azil.jpg]]
<br>Panorama et vue sur les Pyrénées, Mas d'Azil.</center>
 
 
<font color=#0000aa>'''Le Papagayo'''</font><br>
:Vous venez de passer 4 heures dans vos cours à l’IEP, deux heures pendant lesquelles vous ne pensiez qu’aux grognements de votre ventre.  Naturellement, vous aimeriez déjeuner, bien déjeuner, mais vous n’avez pas envie d’aller loin.  Ne cherchez plus, le café parfait est juste sous votre nez - Le Papagayo !


:Le Papagayo est un café sympathique qui attire beaucoup d’étudiants à cause de sa localisation.  Il est bien situé sur la rue Deville en face de UT1, de l’Arsenal et de l’IEP.  Pour ceux qui ne connaissent pas le quartier de l’Université, c’est un bon moyen de rencontrer les étudiants et d’être intégrés dans la vie étudiante. 


<font color=#0000aa>'''Le FIPA : une semaine à Biarritz'''</font><br>
:Quand vous entrez dans le café vous trouverez des serveurs sympathiques et une carte pleine des bonnes optionsS’il fait beau, vous pouvez manger dehors sur la terrasse et regarder la vie étudiante dérouler devant vos yeuxSinon, il y a plein de places à l’intérieur qui vous conviendront.
:Les rues étaient vides la nuit où nous sommes arrivés à BiarritzNotre voiture abordait ce nouvel endroit en hésitant.  A travers la fenêtre j’ai perçu la lumière douce qui éclairait à peine les boutiques, les restaurants et les hôtelsCharmante cette ville mais rien de nouveau, rien d’inspirant. J’y croyais jusqu’au moment où j’ai atteint l’Océan Atlantique.  Quelle vue ! L’océan était féroce avec ses rochers découpés qui surgissent l’eau et qui subissent le coup des vagues qui effaceraient un homme  en un instant.  Il était menaçant avec ce flot qui ronge à un rythme qui semble contenir un mystère.


:Je n’ai jamais vu un paysage aussi singulier.  Rassemblée avec les étudiants qui étaient venu travailler pour le FIPA (Festival International des Programmes Audiovisuels), je pensais que j’avais de la chance. Comment me suis-je retrouvée dans ce milieu, dans cet endroit ? Cette prise de conscience est celle dont on se rend compte au moment où on le vit. Cette semaine m'a ouvert les yeux à des mondes que je ne connaissais guère.  Le cinéma, le journalisme et surtout le travail en groupe.    Lorsqu’on travaille en groupe et que toutes les personnes s’impliquent pour créer chaque jour un journal, le résultat devient plus large que l’individu.  C’est une création qui appartient à tous et autour de laquelle le groupe se réunit.  Chaque matin une vingtaine d’étudiants se levaient à sept heures du matin et travaillaient toute la journée pour la même raison, le journalJ’ai rencontré tant de personnalités différentes mais qui arrivaient à créer une lecture crédible.  Bien que le temps nettoie mes souvenirs de Biarritz, le journal restera à jamais pareil à ces rochers qui supportent l’Atlantique.   
:À propos de la cuisine, si vous désirez une formule raisonnable, je vous encourage à prendre le plat du jour plus une entrée ou un dessert pour 12 eurosLes plats changent tout le temps et le cuisinier expérimente avec des saveurs exotiques qui vont choquer votre bouche !  Mais ne vous n’inquiétez pas si vous n’êtes pas aventureux ou si vous n’avez pas 12 euros disponibles pour le déjeuner ; tout n’est pas perdu.   


:::-- Nina Dyk
:Vous pouvez manger un sandwich à partir de 3 euros sur place et un café à 1, 40 euros.  Les salades composées sont aussi raisonnables et vous coûteront 7,50 euros.  De plus, Le Papagayo offre des desserts et des glaces faits maison chaque jour.  Tout est frais et il y a des choix pour n’importe quel goût. 


:En fait, je suis passée par Le Papagayo dix mille fois avant de décider finalement m’y arrêter.  Ce restaurant ne paraît pas spécial a priori, mais je vous assure que c’est un vrai petit trésor.  Je vous encourage à y entrer et à y manger bien.  Bon appétit !


<center> [[Image:07-Biarritz.jpg|Photo par Miriam Weiner]]
::::  ''Le Papagayo : 31, Rue Deville''
<br>Les rochers à Biarritz.</center>
:::-- Amanda Lehn




<font color=#0000aa>'''La Crémaillère'''</font>
<font color=#0000aa>'''L'anniversaire d'avril'''</font><br>
:J’ai eu récemment la chance d’aller à une crémaillère – c’est-à-dire, une soirée pour célébrer l’emménagement dans une nouvelle maison.  Un ami d’un ami vient de s’installer dans un appartement à Blagnac, et samedi soir il a invité quelques « potes » chez lui.  C’était une soirée comme une autre, sauf une chose qui m’a beaucoup amusée : la nourriture.  J’ai rigolé quand j’ai vu ce que les invités avaient apporté à manger.  Pour une vingtaine de personnes, il y avait au moins neuf quiches.  C’est logique qu’une ou deux personnes choisissent de faire un plat traditionnel, mais neuf?  Par contre, les desserts variés ont indiqué que c’était un groupe obnubilé par les spécialités américaines : les brownies, les cookies, et le fondant ont tous apparu sur la table.  Ce soir là, j’ai rencontré plein de gens intéressants, y compris une vendeuse de produits pharmaceutiques qui ressemble à Sandra Oh, et le fils du seul fromager français à qui l’on permet de cultiver le safran.  C’était une soirée tranquille, et je n’ai même pas remarqué le passage du temps.  Je suis partie à 3h00 du matin, et j’étais loin d’être la dernière à partir !
:<b>5</b> : Kristin Beach


:Si jamais j’ai l’occasion d’aller à une autre crémaillère, j’irai avec plaisir, et je n’oublierai pas mon appétit pour la conversation et pour la quiche.


:::-- Kristin Beach
<font color=#0000aa>'''Cours de cuisine'''</font><br>
<center> [[Image:Cours de cuisine.jpg]]<br>
Des cours de cuisine sont proposés aux étudiants du programme ; les cuisinières exposent leurs oeuvres.</center>




<font color=#0000aa>'''Parles-tu l'argot?'''</font><br>
<font color=#0000aa>'''Parles-tu l'argot?'''</font><br>
:<b>Fringues</b> - Habits. Aussi, '''fringué''' : habillé. ''"T'es bien fringuée ce soir, dis donc. C'est une nouvelle robe que tu portes ?"''
:<b>Piger</b> - Comprendre, capter. ''"Tu peux me passer tes cours, s'il te plaît ? J'ai rien pigé de ce qu'a dit le prof."''


:<b>Nickel</b> - Très propre : ''"Mes fringues étaient nickels avant que tu me verses ton verre de vin dessus. Merci !"''
:<b>Frimer ; Se la péter</b> - Faire le prétentieux. ''"J'ai vu Corentin hier soir avec son nouveau scooter - il se la pétait pas mal."''




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<font color=#0000aa>'''Le voyage à Paris du deuxième semestre'''</font><br>
<font color=#0000aa>'''Les beaux jours arrivent'''</font><br>
<center> [[Image:Paris0208.jpg|Photo par Laura Raynaud]]<br>
<center> [[Image:Daurade 2.jpg]]<br>
Le groupe d'étudiantes du deuxième semestre visitent le Centre Pompidou. Elles sont parties ensemble pendant quatre jours découvrir la capitale.</center>
Au printemps, la Daurade est un lieu excellent pour un pique-nique.</center>
 
 
<font color=#0000aa>'''Mi-semestre à Toulouse : Le Bilan'''</font><br>
:Trois mois ont passé depuis mon départ des Etats-Unis, et j’en suis plus ou moins au milieu de mon séjour à l'étranger.  C’est le moment parfait pour réfléchir à tout ce que j’ai fait jusqu’ici !
 
:J’étais tellement occupée depuis mon arrivée à Toulouse par mes cours, mon stage et le quotidien que je n’ai pas remarqué ce que j’avais déjà accompli.  Depuis mon départ à la fin de décembre, j’ai visité une douzaine de villes européennes, j’ai découvert une nourriture dont je ne soupçonnait même pas l’existence, et la chose la plus impressionnante pour moi est que j’ai appris à vivre dans un monde complètement étranger.
 
:J’ai commencé mon voyage en Europe par l’Italie, quand j'ai rendu visite à des amis de Dickinson qui étudient à Bologne pour l’année.  Pendant cette semaine là, nous sommes allés à Parme et à Pisa. C’était une semaine excellente, mais j’étais ravie d’aller finalement à Toulouse pour le semestre – je pourrais enfin utiliser mes connaissances de la langue et de la culture française qui j'ai étudiées pendant huit ans !
 
:Le premier mois était extrêmement épuisant – dans tous les sens du terme.  C’était une introduction à la vie française et l’immersion dans la langue française – « information overload ! » Tout était nouveau, et j’ai voulu être ouverte à toute expérience nouvelle.  J’ai essayé la nourriture qui m’était offerte – comme le steak tartare, le canard, le lapin et les escargots.  Pendant le premier mois, j’ai visité trois autres villes françaises : Albi avec Dickinson, Montpellier et Carcassonne.  


:J’ai aussi bien profité de mes vacances de février.  J’ai pris un train de nuit avec une amie de Toulouse pour aller à Strasbourg – un voyage de 12 heures.  En quatre jours, j’ai vu Strasbourg, Dijon et Beaune (en Bourgogne).  Je devais rentrer à Toulouse pour rencontrer Sylvie, Laura et le groupe d’étudiantes du deuxième semestre pour notre voyage à Paris. Nous avons passé quatre jours à Paris, et j’ai visité : le Centre Pompidou, le Sacré Cœur, le Musée d’Orsay, le Louvre, la Tour Eiffel, Notre Dame de Paris et Versailles.  C’est vrai que j’en ai eu pour mon argent pendant ces vacances !


<font color=#0000aa>'''Un anniversaire extraordinaire'''</font><br>
:Le mois passé était un mois de travail intense pour moi (selon les standards français !) et une façon de m’intégrer plus dans ma vie française.  L’autre jour, j’ai remarqué quelque chose qui était incroyable pour moi, lorsque je suis rentrée chez moi après une longue journée de cours et mon stage. Pour les autres, il est possible que ce soit un peu trop évident, mais j’ai réalisé que j’habitais en France. Je vis en France.
:Mardi 12 février était le premier anniversaire que je fêtais hors des Etats-Unis. C'est un fait normal pour une étudiante à l’étranger de passer son anniversaire loin de sa famille et de ses amis proches, mais quand même, je craignais un peu le fait de fêter cet anniversaire sans le gâteau préparé par ma mère ni la fête que j’aurais organisée chez moi avec des amis. Cependant, je n’avais rien à craindre : mes parents d’accueil ne m’ont pas seulement offert des cadeaux (fait déjà inattendu et gracieux), mais ils m’ont aussi offert une place au concert de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. C’était à l'occasion de la soirée des étudiants. Je devais y aller seule mais, au dernier moment, ma mère d’accueil a pu obtenir une place et venir avec moi. Je ne pouvais pas recevoir de plus joli cadeau.  


:Le concert lui-même était excellent. L'orchestre a joué la musique de mon époque préférée, celle de la fin du XIXº siècle jusqu’à la deuxième décennie du XXº siècle. L’orchestre a joué quatre morceaux dans l’ordre chronologique : l’Arlésienne suite de Georges Bizet, le Concerto pour Cors de Richard Strauss et enfin Ma mère l’oie et La Valse de Maurice Ravel. Avant chaque morceau, le chef d’orchestre en a situé le cadre historique et artistique . Il a expliqué brièvement la transformation de l’Arlésienne qui est passée d’une musique de scène pour un film à une suite très appréciée par le public. Il a aussi raconté l’histoire du neveu et de la nièce de Ravel pour qui il avait écrit sa série de cinq morceaux d’un niveau technique élevé mais d’une une esthétique abordable même pour un public jeune. Finalement, et le plus intéressant, à mon avis, était la construction de La Valse qui suit l’histoire de la tradition de la valse viennoise de sa naissance jusqu’à sa mort violente à cause de la première guerre mondiale. Les commentaires étaient brefs, mais apportaient l’essentiel au public. D’ailleurs, le chef d’orchestre était une personne charmante, très petite et avec un accent de l’est ; Il n’utilisait pas de baguette et était vraiment passionné par les morceaux qu’il faisait jouer par l’orchestre. Il connaissait la partition de l’Arlésienne par coeur tellement il avait travaillé ce morceau. De plus, il a raconté, en décrivant le caractère de chacune des cinq parties de Ma mère l’oie, comment « Le jardin féerique » était son morceau préféré. A la fin de ce morceau, l’ovation du public était tellement forte et persistante que ma mère d’accueil et moi savions à l’avance que ce serait « Le jardin féerique » qui serait repris à la fin du concert. Le visage du chef d’orchestre et le mien avaient la même expression : un grand sourire qui montrait bien les dents et les yeux fermés. Derrière nos paupières, le jardin évoqué par la musique de Ravel et exécuté par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse se manifestait en couleurs et en formes. J’étais heureuse de cet anniversaire à la française passé dans un jardin musical.
:Quand je le dis, cela semble banal, mais le fait d’en prendre conscience est quelque chose qu’on ne peut pas apprécier sauf si on a vécu la même expérience. Je vis une vie normale pour moi, mais en France.  J’habite avec une famille française, je suis mes cours dans une université française, je parle la langue française. Clairement, je ne suis pas française – je suis encore très américaine. Mais le fait d’être tellement à l’aise avec ma vie en France est vraiment incroyable à imaginer.
 
:Il me reste encore deux mois à passer à Toulouse. Les vacances de printemps arrivent au milieu d’avril. J’ajouterai six villes de plus à ma liste et je goûterai indubitablement une nouvelle cuisine, mais je ne pourrai plus prendre conscience du fait que je vis actuellement dans une monde qui était un rêve depuis plusieurs années.  
 
:::-- Sarah Casey


:::-- Megan Conlon


<font color=#0000aa>'''Exposition : Keith Haring'''</font><br>
:Le week-end passé, celui de Pâques, je suis allée à Lyon. Puisqu'il neigeait j'ai décidé que ce serait une bonne occasion de voir le musée d'art contemporain. J'étais ravie de découvrir que le musée a monté une exposition impressionnante qui occupait ses trois étages : il s'agit d'une rétrospective de Keith Haring. Je me suis familiarisée avec ses oeuvres grâce à un cours sur les artistes de la rue que j'ai suivi l'année dernière - les break danseurs, les graffitistes, etc. Haring travaillait pendant les années quatre-vingt à New York City, principalement dans les stations de métro. Il couvrait des espaces vides de ses dessins, qui portent souvent des messages politiques sous-jacents. Vers la fin de sa vie, malade et atteint du SIDA, ses dessins sont devenus progressivement plus "apocalyptiques" et montraient des scènes violentes et catastrophiques. Keith Haring est mort en 1990. Pour cette exposition, on a rassemblé des centaines de ses dessins (à la craie ou à l'encre) et ses peintures murales. On a tourné un petit film à propos de sa vie et affiché des photos qui le montrent en train de dessiner. C'était donc une exposition très complète, très émouvante. J'étais étonnée d'avoir dû attendre une bonne demi-heure pour entrer dans le musée - je ne savais pas que Keith Haring était connu en France !


<font color=#0000aa>'''Les anniversaires de février'''</font><br>
:::-- Kristin Beach
:<b>12</b> : Megan Conlon
:<b>17</b> : Andrea Winter


<font color=#0000aa>'''L'anniversaire de mars'''</font><br>
:<b>30</b> : Melissa Osborn




A l'agenda, en mars : une soirée Carnaval, "Les Aventures d'Alice au Pays des Merveilles au Théâtre National de Toulouse, et deux séances de cinéma organisées par le Ciné-club de Dickinson en France. A très bientôt à la Une !
A l'agenda, en avril : une soirée flamenco, un week-end dans le Quercy, et les vacances de printemps.  
A très bientôt à la Une !
::-- Kat Kramer, rédactrice
::-- Kat Kramer, rédactrice



Revision as of 21:30, 30 March 2008

A la recherche du soleil

Le printemps s'installe et il est temps de redécouvrir les jardins et les terrasses de café ensoleillés. Pour un pique-nique ou un peu de révision, pensez à vous rendre à la Prairie des Filtres ou au jardin de Compans Cafarelli. Et quand vous vous dites que les jardins sont quand-même entourés de bitume et c'est la vraie grande nature qui vous manque, prenez un vélo et longez le Canal du Midi. Les possibilités de sorties multiplient quand il fait beau !
-- Kat Kramer


Une Visite à Mas d'Azil

Avez-vous jamais traversé une grotte en voiture ? Moi, je l'ai fait, il y a trois semaines, à Mas d'Azil. En Ariège, où cette grotte a connu des habitations humaines pendant 35 000 années. Toujours un abri sûr contre le temps désagréable, les bêtes sauvages et les envahisseurs indésirables, cette grotte est un site riche d'un point de vue anthropologique. On y trouve des ossements d'animaux et d'êtres humains. Les peintures sur les murs sont abîmés mais toujours présentes. De plus, l'ouverture de la grotte est tellement large qu'on a pu construire une auto-route qui passe sous la roche.
Pour les amateurs de balade, on peut également faire un tour sur la corniche au-dessus de la grotte où on trouve un joli point de vue de la ville de Mas d'Azil. De plus, on voit les Pyrénées si le temps le permet. Moi, j'y ai passé une journée sympathique avec ma famille d'accueil. Après avoir fait une balade, nous avons pique-niqué en plein air. Nous n'avons pas manqué les paysages magnifiques et j'ai même appris quelques points sur la vie du paysan jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Cette région a connu beaucoup de bergers qui élevaient des moutons et qui cultivaient des céréales.
En somme, c'est une visite qui vaut le coup !
-- Megan Conlon



Panorama et vue sur les Pyrénées, Mas d'Azil.


Le Papagayo

Vous venez de passer 4 heures dans vos cours à l’IEP, deux heures pendant lesquelles vous ne pensiez qu’aux grognements de votre ventre. Naturellement, vous aimeriez déjeuner, bien déjeuner, mais vous n’avez pas envie d’aller loin. Ne cherchez plus, le café parfait est juste sous votre nez - Le Papagayo !
Le Papagayo est un café sympathique qui attire beaucoup d’étudiants à cause de sa localisation. Il est bien situé sur la rue Deville en face de UT1, de l’Arsenal et de l’IEP. Pour ceux qui ne connaissent pas le quartier de l’Université, c’est un bon moyen de rencontrer les étudiants et d’être intégrés dans la vie étudiante.
Quand vous entrez dans le café vous trouverez des serveurs sympathiques et une carte pleine des bonnes options. S’il fait beau, vous pouvez manger dehors sur la terrasse et regarder la vie étudiante dérouler devant vos yeux. Sinon, il y a plein de places à l’intérieur qui vous conviendront.
À propos de la cuisine, si vous désirez une formule raisonnable, je vous encourage à prendre le plat du jour plus une entrée ou un dessert pour 12 euros. Les plats changent tout le temps et le cuisinier expérimente avec des saveurs exotiques qui vont choquer votre bouche ! Mais ne vous n’inquiétez pas si vous n’êtes pas aventureux ou si vous n’avez pas 12 euros disponibles pour le déjeuner ; tout n’est pas perdu.
Vous pouvez manger un sandwich à partir de 3 euros sur place et un café à 1, 40 euros. Les salades composées sont aussi raisonnables et vous coûteront 7,50 euros. De plus, Le Papagayo offre des desserts et des glaces faits maison chaque jour. Tout est frais et il y a des choix pour n’importe quel goût.
En fait, je suis passée par Le Papagayo dix mille fois avant de décider finalement m’y arrêter. Ce restaurant ne paraît pas spécial a priori, mais je vous assure que c’est un vrai petit trésor. Je vous encourage à y entrer et à y manger bien. Bon appétit !
Le Papagayo : 31, Rue Deville
-- Amanda Lehn


L'anniversaire d'avril

5 : Kristin Beach


Cours de cuisine


Des cours de cuisine sont proposés aux étudiants du programme ; les cuisinières exposent leurs oeuvres.


Parles-tu l'argot?

Piger - Comprendre, capter. "Tu peux me passer tes cours, s'il te plaît ? J'ai rien pigé de ce qu'a dit le prof."
Frimer ; Se la péter - Faire le prétentieux. "J'ai vu Corentin hier soir avec son nouveau scooter - il se la pétait pas mal."


Les beaux jours arrivent


Au printemps, la Daurade est un lieu excellent pour un pique-nique.


Mi-semestre à Toulouse : Le Bilan

Trois mois ont passé depuis mon départ des Etats-Unis, et j’en suis plus ou moins au milieu de mon séjour à l'étranger. C’est le moment parfait pour réfléchir à tout ce que j’ai fait jusqu’ici !
J’étais tellement occupée depuis mon arrivée à Toulouse par mes cours, mon stage et le quotidien que je n’ai pas remarqué ce que j’avais déjà accompli. Depuis mon départ à la fin de décembre, j’ai visité une douzaine de villes européennes, j’ai découvert une nourriture dont je ne soupçonnait même pas l’existence, et la chose la plus impressionnante pour moi est que j’ai appris à vivre dans un monde complètement étranger.
J’ai commencé mon voyage en Europe par l’Italie, quand j'ai rendu visite à des amis de Dickinson qui étudient à Bologne pour l’année. Pendant cette semaine là, nous sommes allés à Parme et à Pisa. C’était une semaine excellente, mais j’étais ravie d’aller finalement à Toulouse pour le semestre – je pourrais enfin utiliser mes connaissances de la langue et de la culture française qui j'ai étudiées pendant huit ans !
Le premier mois était extrêmement épuisant – dans tous les sens du terme. C’était une introduction à la vie française et l’immersion dans la langue française – « information overload ! » Tout était nouveau, et j’ai voulu être ouverte à toute expérience nouvelle. J’ai essayé la nourriture qui m’était offerte – comme le steak tartare, le canard, le lapin et les escargots. Pendant le premier mois, j’ai visité trois autres villes françaises : Albi avec Dickinson, Montpellier et Carcassonne.
J’ai aussi bien profité de mes vacances de février. J’ai pris un train de nuit avec une amie de Toulouse pour aller à Strasbourg – un voyage de 12 heures. En quatre jours, j’ai vu Strasbourg, Dijon et Beaune (en Bourgogne). Je devais rentrer à Toulouse pour rencontrer Sylvie, Laura et le groupe d’étudiantes du deuxième semestre pour notre voyage à Paris. Nous avons passé quatre jours à Paris, et j’ai visité : le Centre Pompidou, le Sacré Cœur, le Musée d’Orsay, le Louvre, la Tour Eiffel, Notre Dame de Paris et Versailles. C’est vrai que j’en ai eu pour mon argent pendant ces vacances !
Le mois passé était un mois de travail intense pour moi (selon les standards français !) et une façon de m’intégrer plus dans ma vie française. L’autre jour, j’ai remarqué quelque chose qui était incroyable pour moi, lorsque je suis rentrée chez moi après une longue journée de cours et mon stage. Pour les autres, il est possible que ce soit un peu trop évident, mais j’ai réalisé que j’habitais en France. Je vis en France.
Quand je le dis, cela semble banal, mais le fait d’en prendre conscience est quelque chose qu’on ne peut pas apprécier sauf si on a vécu la même expérience. Je vis une vie normale pour moi, mais en France. J’habite avec une famille française, je suis mes cours dans une université française, je parle la langue française. Clairement, je ne suis pas française – je suis encore très américaine. Mais le fait d’être tellement à l’aise avec ma vie en France est vraiment incroyable à imaginer.
Il me reste encore deux mois à passer à Toulouse. Les vacances de printemps arrivent au milieu d’avril. J’ajouterai six villes de plus à ma liste et je goûterai indubitablement une nouvelle cuisine, mais je ne pourrai plus prendre conscience du fait que je vis actuellement dans une monde qui était un rêve depuis plusieurs années.
-- Sarah Casey


Exposition : Keith Haring

Le week-end passé, celui de Pâques, je suis allée à Lyon. Puisqu'il neigeait j'ai décidé que ce serait une bonne occasion de voir le musée d'art contemporain. J'étais ravie de découvrir que le musée a monté une exposition impressionnante qui occupait ses trois étages : il s'agit d'une rétrospective de Keith Haring. Je me suis familiarisée avec ses oeuvres grâce à un cours sur les artistes de la rue que j'ai suivi l'année dernière - les break danseurs, les graffitistes, etc. Haring travaillait pendant les années quatre-vingt à New York City, principalement dans les stations de métro. Il couvrait des espaces vides de ses dessins, qui portent souvent des messages politiques sous-jacents. Vers la fin de sa vie, malade et atteint du SIDA, ses dessins sont devenus progressivement plus "apocalyptiques" et montraient des scènes violentes et catastrophiques. Keith Haring est mort en 1990. Pour cette exposition, on a rassemblé des centaines de ses dessins (à la craie ou à l'encre) et ses peintures murales. On a tourné un petit film à propos de sa vie et affiché des photos qui le montrent en train de dessiner. C'était donc une exposition très complète, très émouvante. J'étais étonnée d'avoir dû attendre une bonne demi-heure pour entrer dans le musée - je ne savais pas que Keith Haring était connu en France !
-- Kristin Beach


A l'agenda, en avril : une soirée flamenco, un week-end dans le Quercy, et les vacances de printemps. A très bientôt à la Une !

-- Kat Kramer, rédactrice


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