From Dickinson College Wiki
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Bonjour et Au Revoir
- Ce mois est très doux-amer pour le programme Dickinson. On souhaite bienvenue aux nouveaux étudiants qui arrivent et on anticipe l'excursion dans les Pyrénées avec eux. Cependant, il faut dire au revoir à ceux qui partent pour le deuxième semestre. On fait des gros bisous à Steve, Christina, et surtout à notre traductrice Stephanie. Merci à tous les trois pour leurs contributions au programme. Bon courage dans vos projets de deuxième semestre! Vous nous manquerez. Et aux nouveaux étudiants, au plaisir de faire vos connaissances.
- --Anna Cumbie, rédactrice
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Enfin Toulouse
- Les premiers pas dans une cité de la connaissance, de l’art et de la culture
- Il était presque douze heures lorsque je quittai Carlisle et il faisait très beau pour une journée d’hiver. En fait le soleil, après s’être arraché de l’étreinte d’un sommeil assez long, se promenait majestueusement au fond de son royaume. Je lui souris et je partis. Un premier vol me prit au centre de la Pennsylvanie à Washington et puis un deuxième à Frankfurt.
- Il était sept heures lorsque je touchai le sol allemand et le sommeil qui n’arrivait pas encore à apprécier le décalage horaire entre le pays de l’Oncle Sam et le vieux monde se mit à réclamer son tribut. Alors mes paupières s’alourdirent et mon corps s’affaiblit. Je résistai pourtant, tenace que j’étais, mais pas pour le longtemps. Je me mis donc à guetter les banquettes installées dans une salle d’attente de l’aéroport. Aussitôt que j’en vis une libre, je m’engouffrai dedans et m’étalai dessus, en chien de fusil. Le reste, je ne m’en souviens que très peu.
- Quelques heures plus tard je me souvins que je n’étais pas encore au bout de ma péripétie, ou, dirai-je plutôt, de ma chasse au trésor. Je me retrouvai donc de nouveau entre terre et ciel, au-dessous des nuages que je contemplais à travers le hublot, d’un air bien rêveur. Ce serait cette fois-ci pour une durée beaucoup plus courte. En effet, au bout de deux heures d’horloge, j’étais enfin à Toulouse.
- La Ville Rose, comme on l’a bien surnommée, m’accueillit avec toutes ses promesses en main. D’abord à l’aéroport, m’attendait ma famille ; ma maman d’accueil Chantal, ma sœur Joanna et son copain Renaud. Ah oui, personne ne voulait être en reste pour célébrer mon arrivée et gonfler ainsi mon engouement. En route envers la maison, mon regard oscillait entre ma famille d’accueil et les bâtiments qui se bousculaient tout au long du Canal de Midi, des modernes et d’autres de style roman. C’est d’ailleurs ce qui fait entre autres le charme de Toulouse, jadis capitale d’Aquitaine.
- A la maison je me retrouvai dans une atmosphère bien détendue, une atmosphère qui n’a certainement rien à envier à celle de la famille au bercail. Ce qui m’a le plus touché c’est lorsque ma maman d’accueil m’a demandé, en fait m’a prié de l’appeler Chantal et en plus de la tutoyer. Cela me mit extrêmement à l’aise et ce fut donc le début d’une conversation à la fois copieuse et agréable.
- Ce matin fut donc le début des journées d’orientation. La journée commença par une présentation du personnel et du programme en général. On en a profité pour faire un peu mieux la connaissance de Madame Toux, de Gersende et de Laura, sans l’effort combiné desquelles nous ne serions certainement pas ici. Ce fut ensuite un petit test de notre connaissance de la langue de Molière, des informations pratiques et puis une introduction à la cuisine française cela dans un petit restaurant local où ensemble, nous avons dégusté des omelettes au poisson et au poulet. Et pour clore le tout nous avons fait le tour du quartier du Pont des Demoiselles en compagnie de Anna Cumbie, une étudiante qui était là depuis Septembre, avant de faire deux pas au centre ville, à la chasse aux téléphones portables.
- Cette journée bien mouvementée marqua donc le début d’une nouvelle expérience autrement dit, l’ouverture d’une nouvelle page dans la vie de tout un chacun, une page qui sera certainement parée de belles images tracées dans une encre indélébile.
- --Moustapha Minte
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