Septembre-Octobre 2007

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Bienvenue à Toulouse!


--Anna Cumbie, rédactrice


Toulouse, ville du Rugby

Photo par Miriam Weiner
La présence de la Coupe du Monde de Rugby sur le territoire français cette année était l'occasion pour certains de découvrir ce sport tant aimé par les toulousains, et pour d'autres de se laisser succomber à l'amour de celui-ci. A Toulouse comme dans d'autres villes de France, des animations de toute sorte ont insufflés les mois de septembre et octobre de l'esprit de rugby : notamment le Village Toulouse Rugby 2007, installé à la prairie des Filtres, a assuré la retransmission de chaque match sur un écran géant. D'autre part des expositions d'art, des spectacles et des concerts mettant l'honneur au rugby retenaient l'attention des Toulousains.
Si la France n'a pas remporté la coupe, ce n'est pas pour autant que l'on n'a pas apprécié l'expérience de la Coupe du Monde. La solidarité et l'ambiance de fête des soirées de match nous ont fait partager la fièvre du rugby.
-- Kat Kramer


A la mode

Quand on pense à la France, on pense souvent à faire du shopping. La France était appelée le capitole de la mode. Je ne connais rien à la mode, mais je suis aussi impressionnée par la shopping à Toulouse : pas le shopping dans les magasins chics mais aussi par le shopping dans les marchés de Saint Aubin et de Saint Sernin.
Après ma première visite au marché de Saint Aubin un dimanche matin, j'ai envoyé un e-mail à ma mère qui disait : « J'ai trouvé ce que je veux faire dans la vie. Je veux travailler au marché ! » Je sais que c'est une rêve étrange, mais l'atmosphère de Saint Aubin est vraiment agréable. Le marché bouscule avec l'énergie. Les musiciens jouent de la batterie, de l'accordéon, de la guitare, ou de la trompette dans la rue au milieu des tables des artisans. L'odeur des fruits, des légumes, et du pain contribue aussi à cette synesthésie.
Saint Sernin est un peu différent. Ce n’est pas un marché de fruits et légumes comme à Saint Aubin. On peut y faire de bonnes affaires à Saint Sernin parce qu'il y a pléthore de vêtements, de chaussures, des produits de maquillage, de livres et d’autres choses plus étranges à des prix incroyables. Je souhaite voir plus de marchés comme ceux là dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis où l'idée des marchés est plus négative et sale qu'en Europe. Mais on profite des prix intéressants sur les marchés !
Nul besoin de faire du shopping aux Galerie Lafayette pour avoir une expérience amusante. A Toulouse, les marchés sont le lieu où il faut être !
--Shannon Sullivan


Les Anniversaires de novembre

21 : Alison


Les excursions au pays cathare

En arrivant en France, la plupart des étudiants connaît déjà quelque chose sur l'histoire de la France. Mais en arrivant à Toulouse, on se rend compte qu'on est loin de Versailles et des rois qui y régnaient, et que le contexte historique du sud-ouest de la France est autre que la vision que l'on enseigne dans les écoles américaines.
Au lieu de simplement faire un cours ou lire un livre au sujet de l'histoire du sud-ouest, nous avons fait deux excursions en septembre et octobre pour découvrir les pays dits cathares et pour pouvoir situer l'histoire de ceux-ci par rapport à ce qu'on connaissait déjà de l'histoire de la France.
En septembre nous sommes parties pendant une journée à Foix, Montségur et Mirepoix.
-- Kat Kramer
Photo par Heidi Kim


Au cinéma

Les films français représentent toujours une aventure pour les spectateurs. Soit on adore le film soit le film est douloureux à regarder. Pour moi, je n'ai pas encore trouvé un terrain neutre. Les deux films que j'ai vus au cinéma à Toulouse remettent en question cette théorie. Le premier, L'Ennemi intime traite de la guerre d'Algérie, est fascinant mais difficile à voir. L'autre, Sa Majesté Minor, un film de fantaisie, était abominable.
Il existe peu de films qui dépeignent ce moment difficile de l’histoire française, la guerre d'Algérie. L'Ennemi intime raconte cette histoire avec variété et beauté à travers les yeux des deux soldats français. Le film est rempli d’images magnifiques de paysages qui contrastent avec la laideur psychologique des événements de la guerre. Ce n'est pas un film que vous choisirez d’aller voir pour un rendez-vous romantique, car vous sortez vraiment déprimés de la salle de cinéma. Mais le film vaut la peine si le sujet vous intéresse.
Au contraire, Sa Majesté Minor était mauvais (nul). Minor, qui pense au commencement du film qu'il est un cochon, meurt, mais il revient à la vie avec la prise de conscience qu'il est un homme. En gros, le film est une galopade inutile et répugnante. Même la présence de Vincent Cassell (La Haine, Les Promesses de l'ombre et beaucoup d'autres) ne peut pas sauver ce film de la vulgarité. Ne voyez pas ce film.
J’ai la chance à étudier dans un pays où la culture du cinéma est aussi forte qu’elle l’est en France. Il y a beaucoup de films intéressants à voir (plus que de films mauvais).
-- Shannon Sullivan



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