Toutes à Toulouse!
- Tout le monde est bien arrivé et bien installé à Toulouse. On a complété le Toulouse Colloquium, on a profité de plusieurs excursions et sorties culturelles, et on a commencé les cours à l'université. L'année se démarre très bien et il ne nous reste que d'approfondir et de multiplier nos explorations! Gardons les yeux et les esprits ouverts - c'est parti pour une année magnifique.
- -- Kat Kramer
Toulouse, ville du Rugby
- La présence de la Coupe du Monde de Rugby sur le territoire français cette année était l'occasion pour certains de découvrir ce sport tant aimé par les toulousains, et pour d'autres de se laisser succomber à l'amour de celui-ci. A Toulouse comme dans d'autres villes de France, des animations de toute sorte ont insufflés les mois de septembre et octobre de l'esprit de rugby : notamment le Village Toulouse Rugby 2007, installé à la prairie des Filtres, a assuré la retransmission de chaque match sur un écran géant. D'autre part des expositions d'art, des spectacles et des concerts mettant l'honneur au rugby retenaient l'attention des Toulousains.
- Si la France n'a pas remporté la coupe, ce n'est pas pour autant que l'on n'a pas apprécié l'expérience de la Coupe du Monde. La solidarité et l'ambiance de fête des soirées de match nous ont fait partager la fièvre du rugby.
- -- Kat Kramer
A la mode
- Quand on pense à la France, on pense souvent à faire du shopping. La France était appelée le capitole de la mode. Je ne connais rien à la mode, mais je suis aussi impressionnée par la shopping à Toulouse : pas le shopping dans les magasins chics mais aussi par le shopping dans les marchés de Saint Aubin et de Saint Sernin.
- Après ma première visite au marché de Saint Aubin un dimanche matin, j'ai envoyé un e-mail à ma mère qui disait : « J'ai trouvé ce que je veux faire dans la vie. Je veux travailler au marché ! » Je sais que c'est une rêve étrange, mais l'atmosphère de Saint Aubin est vraiment agréable. Le marché bouscule avec l'énergie. Les musiciens jouent de la batterie, de l'accordéon, de la guitare, ou de la trompette dans la rue au milieu des tables des artisans. L'odeur des fruits, des légumes, et du pain contribue aussi à cette synesthésie.
- Saint Sernin est un peu différent. Ce n’est pas un marché de fruits et légumes comme à Saint Aubin. On peut y faire de bonnes affaires à Saint Sernin parce qu'il y a pléthore de vêtements, de chaussures, des produits de maquillage, de livres et d’autres choses plus étranges à des prix incroyables. Je souhaite voir plus de marchés comme ceux là dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis où l'idée des marchés est plus négative et sale qu'en Europe. Mais on profite des prix intéressants sur les marchés !
- Nul besoin de faire du shopping aux Galerie Lafayette pour avoir une expérience amusante. A Toulouse, les marchés sont le lieu où il faut être !
- --Shannon Sullivan
Les Anniversaires de novembre
- 21 : Alison
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Au cinéma
- Les films français représentent toujours une aventure pour les spectateurs. Soit on adore le film soit le film est douloureux à regarder. Pour moi, je n'ai pas encore trouvé un terrain neutre. Les deux films que j'ai vus au cinéma à Toulouse remettent en question cette théorie. Le premier, L'Ennemi intime traite de la guerre d'Algérie, est fascinant mais difficile à voir. L'autre, Sa Majesté Minor, un film de fantaisie, était abominable.
- Il existe peu de films qui dépeignent ce moment difficile de l’histoire française, la guerre d'Algérie. L'Ennemi intime raconte cette histoire avec variété et beauté à travers les yeux des deux soldats français. Le film est rempli d’images magnifiques de paysages qui contrastent avec la laideur psychologique des événements de la guerre. Ce n'est pas un film que vous choisirez d’aller voir pour un rendez-vous romantique, car vous sortez vraiment déprimés de la salle de cinéma. Mais le film vaut la peine si le sujet vous intéresse.
- Au contraire, Sa Majesté Minor était mauvais (nul). Minor, qui pense au commencement du film qu'il est un cochon, meurt, mais il revient à la vie avec la prise de conscience qu'il est un homme. En gros, le film est une galopade inutile et répugnante. Même la présence de Vincent Cassell (La Haine, Les Promesses de l'ombre et beaucoup d'autres) ne peut pas sauver ce film de la vulgarité. Ne voyez pas ce film.
- J’ai la chance à étudier dans un pays où la culture du cinéma est aussi forte qu’elle l’est en France. Il y a beaucoup de films intéressants à voir (plus que de films mauvais).
- -- Shannon Sullivan
Les excursions : Le pays des cathares
- En arrivant en France, la plupart des étudiants connaît déjà quelque chose sur l'histoire de la France. Mais en arrivant à Toulouse, on se rend compte que le contexte historique et culturelle de cette région n'est pas celui de la cour royale ou le château de Versailles.
- Plutôt que de faire un cours ou de lire un livre au sujet de l'histoire du sud-ouest, nous sommes parties à la découverte de la région : en septembre on a visité des châteaux dits cathares, et en octobre on a retracé une partie du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
- Notre première excursion nous a mené à Foix, Montségur et Mirepoix. A Foix, nous avons traversé le coeur de la ville et sommes montées jusqu'au château qui domine toute la vallée, et qui était le siège au Moyen Age des comtes de Foix. Ensuite nous sommes parties pour Montségur, où nous avons apprécié la vue du château perché sur son piton rocheux ainsi que l'histoire des cathares qui s'y sont réfugiés à la fin de la croisade contre les Albigeois. Enfin, nous avons découvert la bastide de Mirepoix et sa cathédrale, impressionnant de par son style méridional.
- En octobre nous nous sommes baladées un peu plus loin de Toulouse : nous sommes allées d'abord à Conques pour une promenade sur le chemin de Saint-Jacques et pour visiter l'église et son trésor. De Conques nous sommes parties pour Cordes-sur-Ciel, ville nouvelle médiévale devenue village d'artistes et artisans, où nous avons passé la nuit. Le lendemain était l'occasion de faire un tour du village et de revoir l'histoire des cathares. Pour terminer notre voyage nous nous sommes arrêtées au château de Lastours pour apprendre comment on fait le vin, mais aussi comment on le déguste.
- Ces premières excursions nous ont fourni des repères au niveau de l'histoire et de la culture particulière à la région qui entoure Toulouse. Que les lieux que l'on a visités, et les découvertes que l'on a faites, ne soient que les premiers!
- -- Kat Kramer
Photo par Heidi Kim
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