On sort !
- Janvier était un mois de transition : la fin des cours et les partiels pour les étudiantes du premier semestre, l'arrivée et les premières rencontres pour celles du deuxième semestre. Par ailleurs il a beaucoup plu en janvier, alors que le mois de février est arrivé en douceur. Evidemment, cela facilite les sorties !
- -- Kat Kramer
Le FIPA : une semaine à Biarritz
- Les rues étaient vides la nuit où nous sommes arrivés à Biarritz. Notre voiture abordait ce nouvel endroit en hésitant. A travers la fenêtre j’ai perçu la lumière douce qui éclairait à peine les boutiques, les restaurants et les hôtels. Charmante mais rien de nouveau rien d’inspirant. J’y croyais jusqu’au moment où j’ai atteint l’Océan Atlantique. Quelle vue ! L’océan était féroce avec ces rochers découpés qui surgissent l’eau et qui subissent le coup des vagues qui effaceraient un homme en un instant. Il était menaçant avec ce flot qui ronge avec un rythme qui semble contenir un mystère.
- Je n’ai jamais vu un paysage aussi singulier. Rassemblée avec les étudiants qui étaient venu travailler pour FIPA, je pensais que j’avais de la chance. Comment me suis-je retrouvée dans ce milieu, dans cet endroit ? Cette prise de conscience est celle dont on se rend compte au moment où on le vit. Toute cette semaine a ouvert mes yeux à des mondes que je ne connaissais guère. Le cinéma, le journalisme et surtout le travail en groupe. Lorsqu’on travaille en groupe et que toutes les personnes s’impliquent pour créer chaque jour un journal, le résultat devient plus large que l’individu. C’est une création qui appartient à tous et autour de laquelle le groupe se réunit. Chaque matin une vingtaine d’étudiants se levaient à sept heures du matin et travaillaient toute la journée pour la même raison, le journal. J’ai rencontré tant de personnalités différentes mais qui arrivaient à créer une lecture crédible. Bien que le temps nettoie mes souvenirs de Biarritz le journal restera à jamais pareil à ces rochers qui supportent l’Atlantique.
- -- Nina Dyk
Les rochers à Biarritz.
Un anniversaire extraordinaire
- Mardi 12 février était mon premier anniversaire que j’ai fêté hors des Etats-Unis. C'est un fait normal pour une étudiante à l’étranger de passer son anniversaire loin de sa famille et de ses amis proches, mais quand même, je craignais un peu le fait de fêter cet anniversaire sans le gâteau préparé par ma mère ni la fête que j’aurais organisée chez moi avec des amis. Cependant, il n’avait rien à craindre : mes parents d’accueil ne m’ont pas seulement offert des cadeaux (fait déjà inattendu et gracieux), mais ils m’ont aussi offert une place au concert de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse. C’était la soirée des étudiants. Je devais y aller seule mais, au dernier moment, ma mère d’accueil a pu obtenir une place et venir avec moi. Je ne pouvais pas recevoir un plus joli cadeau.
- Le concert lui-même était excellent. Le programme a présenté la musique de mon époque préférée, celle de la fin du XIXº siècle jusqu’à la deuxième décennie du XXº siècle. L’orchestre a joué quatre morceaux dans l’ordre chronologique : l’Arlésienne suite de Georges Bizet, le Concerto pour Cors de Richard Strauss et enfin Ma mère l’oie et La Valse de Maurice Ravel. Avant chaque pièce, le chef d’orchestre a situé le cadre historique et artistique du morceau. Il a expliqué brièvement la transformation de l’Arlésienne qui est passée d’une musique de scène pour un film à une suite très appréciée par le public. Il a raconté l’histoire du neveu et de la nièce de Ravel pour qui il avait écrit sa série de cinq morceaux d’un niveau technique élevé mais d’une une esthétique abordable même pour un public jeune. Finalement, et le plus intéressant, à mon avis, était la construction de La Valse qui suit l’histoire de la tradition de la valse viennoise de sa naissance jusqu’à sa mort violente à cause de la première guerre mondiale. Les commentaires étaient brefs, mais apportaient l’essentiel au public. D’ailleurs, le chef d’orchestre était une personne charmante, avec un accent de l’est, très petit ; Il n’utilisait pas de baguette et était vraiment passionné par les morceaux qu’il faisait jouer par l’orchestre. Il connaissait la partition de l’Arlésienne par coeur tellement il avait travaillé ce morceau. De plus, il a raconté, en décrivant le caractère de chacune des cinq parties de Ma mère l’oie, comment « Le jardin féerique » était son morceau préféré. A la fin de ce morceau, l’ovation était tellement forte et persistante que ma mère d’accueil et moi savions à l’avance que ce serait « Le jardin féerique » qui serait repris à la fin du concert. Le visage du chef d’orchestre et le mien avaient la même expression : un grand sourire qui montrait bien les dents et qui faisait que les yeux se fermaient. Derrière nos paupières, le jardin évoqué par la musique de Ravel et exécuté par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse se manifestait en couleurs et en formes. J’étais heureuse de cet anniversaire à la française passé dans un jardin musical.
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Le voyage à Paris du deuxième semestre
Le groupe d'étudiantes du deuxième semestre visitent le Centre Pompidou. Elles sont parties ensemble pendant quatre jours découvrir la capitale.
La Crémaillère
- J’ai eu récemment la chance d’aller à une crémaillère – c’est-à-dire, une soirée pour célébrer l’emménagement dans une nouvelle maison. Un ami d’un ami vient de s’installer dans un appartement à Blagnac, et samedi soir il a invité quelques « potes » chez lui. C’était une soirée comme une autre, sauf une chose qui m’a beaucoup amusée : la nourriture. J’ai rigolé quand j’ai vu ce que les invités avaient apporté à manger. Pour une vingtaine des personnes, il y avait au moins neuf quiches. C’est logique qu’une ou deux personnes choisissent de faire un plat traditionnel, mais neuf? Par contre, les desserts variés ont indiqué que c’était un groupe obnubilé par les spécialités américaines : les brownies, les cookies, et le fondant ont tous apparu sur la table. Ce soir là, j’ai rencontré plein de gens intéressants, y compris une vendeuse de produits pharmaceutiques qui ressemble à Sandra Oh, et le fils du seul fromager français à qui l’on permet de cultiver le safran. C’était une soirée tranquille, et je n’ai même pas remarqué le passage du temps. Je suis partie à 3h00 du matin, et j’étais loin d’être la dernière à partir !
- Si jamais j’ai l’occasion d’aller à une autre crémaillère, j’irai avec plaisir, et je n’oublierai pas mon appétit pour la conversation et pour la quiche.
- -- Kristin Beach
Les anniversaires de février
- 12 : Megan Conlon
- 17 : Andrea Winter
L'anniversaire de mars
- 30 : Melissa Osborn
Parles-tu l'argot?
- Fringues - Habits. Aussi, fringué : habillé. "T'es bien fringué ce soir, dis donc. C'est une nouvelle robe que tu portes ?"
- Nickel - Très propre : "Mes fringues étaient nickels avant que tu me verses ton verre de vin dessus. Merci !"
A très bientôt à la Une !
- -- Kat Kramer, rédactrice
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