Septembre 2006

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Bienvenue à Toulouse!

Les étudiants du programme de Dickinson en France ont bien commencé l'année scolaire 2006-2007. Le mois de septembre a été un mois de changements pour nous les expatriés : nous avons appris—et apprenons toujours comment habiter avec une famille française, se déplacer en ville et communiquer uniquement en français. Bien que nous soyons déjà à l’aise dans certains aspect de notre nouvelle vie toulousaine, toute nouvelle journée présente de nouveaux défis, que ce soit une discussion politique, une leçon de grammaire ou un cours à l’extérieur du Centre Dickinson. Cette édition de La Une a pour but de souhaiter la bienvenue aux étudiants, d’accueillir leurs réflexions et leurs réactions et, bien sûr, de montrer les aspects de la ville rose qui n'ont pas encore été découverts par les « Dickinsonians ». Merci aux pigistes et aux photographes qui ont contribué à La Une et bon courage à tous !
--Anna Cumbie, rédactrice

Monuments de Toulouse: Le Capitole

Photo par Meredith Ship
Le Capitole est un bâtiment majestueux du dix-neuvième siècle qui s’élève au-dessus de la place du Capitole. Aujourd’hui, il est la résidence du bureau de la mairie de Toulouse et aussi d’un théâtre. De plus, le Capitole loge la Salle des Illustres qui réunit une collection de tableaux du dix-neuvième siècle. Les oeuvres de Henri Martin, un artiste toulousain, remplissent magnifiquement un grand couloir. La place du Capitole est vraiment le centre de Toulouse. Cette grande « piazza » est cernée par des cafés et des magasins très vivants. Trois jours par semaine on peut y trouver des marchés ouverts. Il y a un marché biologique le mardi et le samedi et un marché de forains le mercredi. Ces marchés offrent un mélange d’articles comme des sacs, des vêtements, du pain, et des légumes. En outre, la place du Capitole est un espace culturel ; c’est un lieu où la population de Toulouse peut se rassembler autour de concerts gratuits et d’autres événements culturels. Donc, quand vous arrivez à Toulouse, ne manquez pas le Capitole.
--Meredith Ship

Délices de Tunis

De l’extérieur, à travers les vitrines, on ne peut que regarder fixement le spectacle incroyable des desserts délicieux tous variés en couleur et tous rangés avec ordre, en piles. En poussant la porte de verre de cette petite pâtisserie, des mélodies d’amour arabe imprègnent l’atmosphère. On est accueilli par des tableaux de scènes du Moyen-Orient qui nous rapelle les contes des Mille et une Nuit et par de belles flasques en cuivre. L’assortiment copieux des desserts rend impossible le choix d’une pâtisserie. Par exemple, on voit des Makrouads aux Amandes spongieux sucrés gorgés de miel en forme de rouleaux épais, de petits gâteaux Istanbul poudrés délicatement de coco et de noisettes et des Besboussas faits de couches légères comme le Baklava aux amandes et aux noix de cajou. Le thé à la menthe chaud est servi dans des théières qui ressemblent à les lampes de génies minatures. Si vous aimez les sucreries, allez visiter ce coin, un vrai petit bijou, soit avec un ami, un copain, ou tout seul. Pour un nouvel essai, goûtez les cornes de gazelles avec un thé à la menthe. Vous ne le regretterez pas. Délices de Tunis se trouve Place Esquirol juste en face de Midica à coté de la Brasserie. 22bis, rue des Tourneurs, Toulouse, 31000.
--Heidi Kim


Un Week-end à Conques et Cordes-sur-Ciel

Se réveiller à six heures et demie un samedi matin, c’est le rêve de chaque étudiant, n’est-ce pas ? En fait, c’est ce qui nous est arrivé à nous, les étudiants de Dickinson en France, le week-end du 9 septembre, quand nous sommes allés à Conques et Cordes-sur-Ciel pour une « découverte de la région et du terroir de Midi-Pyrénées ». Ce qui est très intéressant de voir à Conques, c’est que le petit village prend la forme d’une coquille, et c’est à Conques que l’on trouve l’Abbatiale Sainte-Foy, un centre de pèlerinage depuis le huitième siècle. Après avoir fait une sieste dans le bus, nous sommes arrivés à Conques, où l’on a commencé une « balade » pour découvrir les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passent autour de Conques.
C’est ici où il me faut m’arrêter quelques instants pour expliquer l’idée que j’avais dans la tête de ce qu’était une « balade. » Chez moi, une balade impliquait une petite promenade, et ce qu’on a fait à Conques n’était pas une petite promenade. C’était plus proche d’une marche à pied sur un chemin très escarpé. Imaginez une femme américaine un peu paresseuse, qui n’a pas beaucoup dormi parce qu’elle est sortie la veille avec sa mère d’accueil, en train de se rendre compte que son idée d’une balade n’était pas en accord avec celui du reste du monde. J’imagine que c’était drôle pour mes amis, ceux qui n’étaient pas comme moi à chercher à reprendre leur souffle.
Malgré cela, la vue de la montagne sur Conques était magnifique, et après avoir fini la balade, je me sentais vraiment fière d’avoir fait quelque chose de si difficile. De plus, j’ai pris sept photos d’exactement la même vue que j’ai prises pendant la descente de la colline. À 17h00, nous avons quitté Conques avec quelques kilos et quelques euros en moins (merci aux cartes postales d’être jolies mais aussi de coûter cher).
Nous sommes arrivés à Cordes-sur-Ciel à 19h30, et on s’est rendu compte immédiatement pourquoi le nom de ce village se terminait en « sur-Ciel »—c’est en haut d’une colline, presque dans le pays des anges. Quand on visite Cordes, on apprend qu’à chaque agrandissement de la ville (fondée au treizième siècle), on a construit des murs pour mieux la protéger. Il ne reste que les portes de ces murs aujourd’hui, et l’on en compte cinq. D’habitude, quand on marche à Cordes (les voitures y sont interdites grâce à l’élévation), on compte les portes en montant, et tout d’un coup, on se trouve dans un village vraiment parfait—la quintessence des villages français. Installés dans notre hôtel, nous avons très bien mangé, mais à mon avis le meilleur aspect de l’hôtel était la vue des fenêtres, qui donnaient sur la vallée eau pied de la colline. C’était comme si on vivait dans une carte postale.
Le lendemain, on a pu dormir un peu plus tard que normale et l’on a pris le petit-déjeuner tous ensemble avant de partir faire une visite guidée de Cordes. La vue sur la vallée de la place de Bride était vraiment incroyable, et encore une fois, j’ai pris sept photos et j’ai acheté plusieurs cartes postales d’exactement la même vue. J’ai trouvé très difficile de quitter ce village tranquille et simple pour la vie quotidienne de Toulouse, notamment parce que nous étions tous ensemble dans un hôtel à nous reposer pour la première fois depuis notre arrivée à Toulouse. Enfin, l’excursion s’est très bien passée même si nous étions fatigués, et je remercie Laura pour ses efforts.
--Kitt Squire
Photo par Heidi Kim

Les Anniversaires de septembre

13 : Karen

Les Anniversaires d'octobre

16 : Jane
27 : Kelly
31 : Yee

Click here to see the English Version, translated by Stephanie Roberts.