Andrea Richards

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REMERCIEMENTS

Gersende

Remerciements à Estelle Lacanal, pour m’avoir reçue à la Galerie Municipale du Château d’Eau, ainsi qu’à toute l’équipe de la Galerie.


I. INTRODUCTION DU STAGE ET DU STAGIAIRE

J’ai eu la chance et le plaisir de faire un stage pendant mon deuxième semestre à Toulouse. Il est incroyable que ma première expérience professionnelle ait lieu dans un pays étranger. Au début du premier semestre, le Centre Dickinson nous a présenté les différentes possibilités de stage à Toulouse : écoles, théâtres, organisations gouvernementales et entreprises accepteraient des stagiaires. Après cette présentation et avant de choisir mon stage, je voulais d’abord choisir mes cours à l’université. Je voulais faire quelque chose qui m’intéressait, qui m’aiderait et me donnerait une idée de ce que je pourrais faire à l’avenir.

Ma première spécialisation est la littérature française et espagnole, mais je m’intéresse aussi beaucoup à l’éducation et à l’art. A Dickinson, je suis des cours d’histoire de l’art et d’éducation. Je devrais recevoir à la fin de mes études un certificat pour enseigner aux Etats-Unis et si l’occasion de se présente, je voudrais revenir en France pour enseigner l’anglais. Mais à l’avenir, j’aimerais travailler dans un musée d’art ou je pourrais interagir avec la communauté et plus spécifiquement avec les enfants. J’aime beaucoup travailler avec les enfants. Aux Etats-Unis, je travaille dans une colonie de vacances, je fais beaucoup de baby-sitting et en plus je travaille à la maternelle de Dickinson Collège avec des enfants de six mois à six ans.

Après avoir réfléchi à mes expériences précédentes et à mes études, j’ai décidé de chercher un stage dans le domaine muséal. Il existe de nombreux musées à Toulouse, donc j’étais sûre qu’il ne serait pas difficile de trouver une organisation qui cherchait un stagiaire. Heureusement, j’ai eu de la chance ; après peu de temps, j’ai appris que Madame Estelle Lacanal, la femme responsable de la collection à la Galerie Municipale du Château d’Eau, cherchait une stagiaire. J’étais ravie. Bien que la galerie ne soit pas un musée, c’est en fait mieux qu’un musée car le groupe de personnes qui y travaille est plus restreint que celui d’un musée. Pour moi, il est plus facile de travailler dans une atmosphère plus intime ou je peux interagir avec mes collègues. Lors de mon entretien avec Madame Lacanal, celle-ci m’a expliqué le travail du musée. Plus elle me parlait du Château d’Eau plus je voulais travailler dans cet établissement. Après quelques semaines, j’ai appris que j’avais été acceptée comme stagiaire.

Pendant mes premiers jours au Château d’Eau, j’ai fait la connaissance de toutes les personnes qui travaillent à la galerie. Cette structure comprend dix salariés et beaucoup de personnes y travaillent depuis longtemps. Madame Lacanal, qui est chargée de la collection m’a aussi expliqué ce que je ferais comme stagiaire. La majorité de mes tâches seraient liées à la collection. Par exemple je créerais des expositions en utilisant des œuvres de la collection. Toutes les œuvres de la collection sont cataloguées dans les ordinateurs et il est très facile de chercher une œuvre spécifique ou un groupe d’œuvres. De plus, je participerais à l’accrochage et au décrochage des œuvres de la galerie. Les œuvres sont décrochées le lundi et le mardi après une exposition et les nouvelles sont accrochées le mercredi. Chaque nouvelle exposition débute le jeudi avec un vernissage. Une autre de mes tâches serait de faire de la recherche sur les photographes qui présenteraient leurs œuvres dans la galerie. Quelquefois je pouvais trouver ces informations dans les livres de la bibliothèque, mais le plus souvent, je devais faire des recherches sur Internet pour actualiser les informations. De plus, la Galerie du Château d’Eau envoie fréquemment des expositions dans d’autres pays. Elle est associée à beaucoup de galeries espagnoles. Comme je parle l’espagnol, je faisait donc beaucoup de traductions pour la Galerie, comme traduire des lettres aux galeries, les titres des œuvres ou le commentaire qui est affiché à coté de l’œuvre.


II. INTRODUCTION : LE CHATEAU D’EAU

a. Histoire de l’établissement

La Galerie Municipale du Château d’Eau est la plus ancienne galerie publique exclusivement consacrée à la photographie en France. La Galerie tire son nom du bâtiment qui l’abrite.

Le Château d’Eau est une tour de briques située près du Cours Dillon et de la Garonne. En 1822, Charles Laganne à donné à la ville de Toulouse cinquante milles francs-or pour « distribuer des eaux de la Garonne, pures, claires et agréables à boire. » L’ouvrage a été achevé en 1828 après cinq ans de travaux. Le Château d’Eau a été distributeur d’eau jusqu’en 1870, date à laquelle il a été détourné de sa fonction primaire. La municipalité l’a alors transformé en dépôt d’outillage et en 1943, le Château d’Eau est devenu monument historique.

A la fin du dix-neuvième siècle, Toulouse s’est imposée comme ville de la photographie. En 1892, Toulouse est devenue la première ville à prodiguer un enseignement supérieur de photographie, mené par Charles Fabre, un photographe et aussi l’auteur de la première encyclopédie de la photographie. En 1955 a eu lieu la première grande exposition de Brassai. D’autres expositions l’ont suivie. En 1974, le Maire de Toulouse, Pierre Baudis, a confié à Jean Dieuzaide la direction du Château d’Eau, qui est resté en fonction jusqu’en 1870, ironiquement l’année même de l’invention de la photographie par Nicéphore Nièpce. La première galerie municipale de photographie est donc née. Elle a été inaugurée le 23 avril avec une exposition du célèbre photographe Robert Doisneau, un ami de Jean Dieuzaide. En 1978, un centre de documentation a été créé, ouvert au public en 1982. Le 5 avril 1984, Dominique Baudis, le Maire de Toulouse, a inauguré un deuxième espace au sous-sol du Château d’Eau où les anciennes roues à aubes ont été conservées. En 1986, la Mairie de Toulouse a confié la gestion de la Galerie Municipale du Château d’Eau à une association loi 1901. Le 5 octobre 1989, une seconde galerie d’exposition a été inaugurée sous une arche du Pont Neuf. Le Centre de Documentation est aujourd’hui abrité dans cet espace. En 1990, le Centre de Documentation a été informatisé. En avril 1994, le Château d’Eau a célébré son vingtième anniversaire.


b. Biographie de Jean Dieuzaide

Jean Dieuzaide, le fondateur de la Galerie du Château d’Eau, est né le 20 juin 1921 à Grenade-sur-Garonne. Il est tombé très tôt dans la photographie à l’âge de neuf ans. Ses premiers sujets étaient ses copains de surprise-parties. En 1944, « La Dépêche » a publié des images de Dieuzaide qui seront la première reconnaissance de son talent. De plus, Jean Dieuzaide a été le seul photographe à documenter la libération de Toulouse après la deuxième guerre mondiale. A ses débuts de reporter-photographe, il a pris un portrait du général Charles de Gaulle, pour lequel il a gagné une certaine célébrité. Après la guerre, il est devenu photographe commercial ; il a travaillé pour des agences de publicité, la presse locale et nationale et aussi pour des librairies. En 1970, il a participé à l’établissement des Rencontres Internationales de la Photographie à Arles. Avant de recevoir le Château d’Eau, Jean Dieuzaide a été le propriétaire de la première galerie des Beaux-Arts à Toulouse. Il a toujours travaillé avec les thèmes du bonheur, le paysage, le portrait et la photographie d’architecture.

Jean Dieuzaide a toujours eu une passion pour les expositions. Il a voulu donc trouver un lieu dans la ville de Toulouse où l’on pourrait exposer dignement des photographes. Au Château d’Eau, il a découvert l’édifice qui deviendra quelques années plus tard la première galerie dédiée exclusivement à la photographie.

La Galerie du Château d’Eau est devenue une véritable institution grâce à son fondateur. Comme dit Claude Nori dans l’éditorial du livre « La Galerie du Château d’Eau : une histoire, une collection », « c’est à Toulouse, d’une certaine manière entre l’Espagne et l’Italie, que Jean Dieuzaide poursuit depuis 1974, à travers la Galerie Municipale du Château d’Eau, une des expériences les plus remarquables dans le domaine de la photographie. Photographe, pédagogue, philosophe à sa façon, aidé par une municipalité enthousiaste, il a réussi ce que beaucoup de musées ou d’organismes publics n’ont jamais atteint : raconter une histoire vivante de la photographie par ceux qui la font » (page 5). Jean Dieuzaide est mort en 2003 ; aujourd’hui, la galerie continue à montrer au public les artistes les plus célèbres de la France du vingtième siècle.

« La topographie particulière du Château d’Eau (tour circulaire), son caractère historique, la tradition photographique dont s’honore Toulouse depuis les début de l’histoire de cet art, la personnalité de Jean Dieuzaide, en même temps professionnel et artiste, capable d’une réflexion complexe et originale sur son médium et manifestant en particulier une attitude humaniste, tout cela confère à la Galerie un rayonnement international. A travers plus de cent cinquante expositions et presque autant de monographies intelligemment conçues et fabriquées, grâce à une politique d’accrochage et de présentation des œuvres unique en son genre, Jean Dieuzaide a révélé la photographie à toute une région éprise de lumière, éminemment scolaire et qui le lui rend bien en visitant massivement la Galerie » (5).


c. Description des activités de la Galerie du Château d’Eau

Les activités de la Galerie du Château d’Eau se développent autour de quatre grands axes : expositions, édition, documentation et diffusion de la photographie de l’auteur.

Depuis sa création, le Château d’Eau a présenté plus de 400 expositions. Attachée à montrer la photographie sous toutes ses facettes, la programmation se compose de travaux d’artistes en émergence comme ceux des grands noms qui ont fait l’histoire. Les œuvres présentées dans les expositions sont tirées de la collection permanente mais elles sont aussi empruntées à d’autres galeries. La collection photographique du Château d’Eau réunit plus de 4700 tirages photographiques des plus grands auteurs de l’histoire de la photographie (Annexes 1-13). La collection a permis de montrer plus de 400 expositions en France et en Europe depuis 1987.

Il existe deux galeries au Château d’Eau ; une première galerie, la Grande Galerie, est située sur les deux niveaux du Château d’Eau. L’autre, la Seconde Galerie, se trouve dans l’espace créé sous une arche du Pont Neuf en octobre 1989. Chaque galerie a un rôle distinct. La mission de la Grande Galerie est de faire connaître les noms des grands photographes internationaux. Leurs cimaises en plan circulaire, ponctuées d’impostes, permettent un accrochage clair et discursif, favorisant une réflexion autour de l’œuvre du photographe exposée ou du sujet présenté. La Seconde Galerie a deux objectifs. Le premier objectif est de découvrir et exposer le travail de jeunes créateurs dont les recherches d’aujourd’hui feront les œuvres de demain. Le deuxième objectif est de montrer des travaux qui feront écho à l’exposition présentée dans la Grande Galerie. Cette galerie est aussi conçue comme espace de vente des publications de la Galerie, un lieu de rencontre avec les photographes et aussi un espace pour des conférences et projections.

La Galerie du Château d’Eau publie pour chaque exposition une monographie, ou on peut trouver les images les plus fortes de l’exposition. Les images sont accompagnées par une biographie de l’auteur et par un texte de présentation (Annexes 14). La Galerie aussi publie des affiches pour la communication, des posters réservés aux expositions de prestige et aussi des cartes postales qui servent d’invitation aux expositions (Annexes 15).

Une grande partie de la Galerie du Château d’Eau est le Centre de Documentation (Annexes 16). Ce Centre est très complet et est situé sous une des arches du Pont Neuf. Le but du Centre de Documentation est d’approfondir la culture et la connaissance en photographie des personnes désireuses de le faire. Dans ce Centre de Documentation, quatre ordinateurs sont disponibles pour faire de la recherche. Il comprend aussi une bibliothèque de plus de 6000 œuvres sur la photographie ancienne et contemporaine (Annexes 17-18). Cette bibliothèque inclut aussi des monographies de photographes, histoire, procédés anciens et ouvrages techniques. La bibliothèque aussi comprend trente titres de périodiques français et étrangers qui peuvent être consultés, une collection immense de plus de 3 000 tirages originaux et signés, une diapothèque sur l’histoire de la photographie et enfin une vidéothèque proposant des documentaires sur les photographes et la photographie et des films réalisés par des photographes (Annexes 19).

En plus des expositions dans la Galerie du Château d’Eau, des expositions itinérantes sont proposées aux mairies, centres culturels, associations ou universités qui en font la demande. Beaucoup d’œuvres du Château d’Eau sont aussi envoyées dans les pays étrangers, comme en Espagne et en Italie.


III. TRAVAIL DU STAGIAIRE

a. ma poste et ma position

A la Galerie du Château d’Eau, je suis la stagiaire de Madame Estelle Lacanal, qui est chargée de la collection de la galerie qu’elle a créée au fil du temps. En plus, elle dirige les expositions itinérantes que le Château d’Eau organise hors les murs de la galerie dans un établissement à Toulouse, en France ou à l’étranger. Donc, ma position comme stagiaire est une aide personnelle à Madame Lacanal. Si elle a besoin de quelque chose, je l’aide. Les bureaux de Madame Lacanal et de Monsieur Dominique Roux se trouvent dans le Centre de Documentation. Je partage un ordinateur et le bureau avec Nancy, une Française qui est la stagiaire de Monsieur Roux. A part les ordinateurs de Madame Lacanal, de Monsieur Roux et de l’ordinateur des stagiaires, il existe quatre autres ordinateurs dans le Centre de Documentation. Donc, si Nancy et moi nous avons besoins d’un ordinateur en même temps, cela ne pose aucun problème.


b. tâches

1. EXPOSITIONS

La plupart du temps quand je vais à la Galerie du Château d’Eau pour travailler, ma tâche est différente. Néanmoins, il y a certaines choses que je fais régulièrement.

Comme le Château d’Eau est une galerie, une grande attention est mise sur les expositions qu’elle présente (Annexes 20). Environ toutes les trois semaines, l’exposition change. Une collection de photographies doit alors être décrochée et une autre collection doit être accrochée. L’accrochage se fait toujours le lundi, quand la Galerie et le Centre de Documentation sont fermés au public. Avec Estelle, Dominique Roux et Théo Caddau, j’aide à décrocher les photographies des murs de la grande galerie et de la seconde galerie. Les photographies décrochées sont ensuite recouvertes de papier et de plastique qui les protègent. La plupart du temps, les expositions dans la grande Galerie et de la seconde Galerie sont envoyées dans d’autres endroits. Donc, il faut protéger les œuvres avec soin. Sinon, les photographies (encadrées sous verre) peuvent être détruites. Après le décrochage, il faut déballer les photographies pour la prochaine exposition. Comme auparavant avec les photographies décrochées, les nouvelles photographies sont enveloppées dans du papier et du plastique. Puis on met les photographies en place. L’artiste donne toujours au Château d’Eau un plan d’accrochage. Il faut que nous respections le désir du photographe.

Pour les nouvelles expositions qui seront accueillies à la Galerie du Château d’eau, nous devons faire une recherche sur l’artiste et son travail. Souvent, c’est à moi que revient cette tâche. Pour les photographes connus, comme Henri Cartier-Bresson et Robert Doisneau, il est facile de trouver des informations dans les livres conservés dans le Centre de Documentation. On y trouve des livres d’art mais aussi des biographies sur les photographes. Néanmoins, pour les artistes contemporains cette recherche est plus compliquée et il faut faire de la recherche sur internet. Ma première tâche en tant que stagiaire a été de trouver des informations sur deux artistes contemporains : Véronique Ellena, une Française et Gabriel Jones, un Canadien. La plupart du temps, les photographes ont un site internet. Malheureusement, ces sites contiennent rarement une information suffisante pour écrire une biographie. Donc, il nous faut chercher des compte-rendus ou articles sur des expositions pour voir ce que les critiques en disent. Quelquefois, le CV d’un photographe est publié sur Internet, comme c’est le cas pour Véronique Ellena et Gabriel Jones (Annexes 21-23). Avec ces informations, Estelle et les autres membres du Château d’Eau créent un catalogue qui présente l’artiste et ses œuvres qui sont exposés. Ces publications sont vendues cinq euros.

Le Château d’Eau essaye toujours de créer des expositions singulières, quelque chose qu’on voit rarement dans les galeries d’art (Annexes 24-27). La plupart du temps, les expositions thématiques ne sont pas très originales. On voit souvent des expositions de la photographie sur l’amour, l’enfance. Le public sera plus intéressé par une exposition si elle est unique, si elle présente une partie de la vie qui n’est pas très bien connue. Donc Estelle me demande quelquefois de créer une exposition thématique. Je dois « inventer » un thème et aussi trouver des photographies qui pourraient être présentées dans l’exposition. En ce moment, Estelle m’a demandé de créer deux expositions thématiques. J’ai pensé à plusieurs thèmes. Mes préférés étaient « l’homme et le travail », « photographies d’architecture » et « photographies militaires. » Estelle a choisi « les jeux d’enfants » et « les vacances. » Ensuite, j’ai cherché dans le catalogue du Château d’Eau des photographies pour ces expositions thématiques. Toutes les photographies sont enregistrées dans un programme sur les ordinateurs du Centre de Documentation. Il est très facile de chercher et de trouver des images pour les expositions car on peut rechercher sur la base de données par mot clé, artiste, thème ou année (Annexes 29). Une copie de l’œuvre est montrée sur l’écran pour qu’on puisse décider définitivement si l’œuvre est un bon choix pour l’exposition. Quand je trouve une photographie qui peut faire partie de l’exposition, j’écris le nom de l’artiste et aussi le numéro de l’œuvre. Chaque œuvre qui est la propriété du Château d’eau a un numéro d’identification qui commence par C.E. Par exemple, C.E. 250 ou C.E. 3265. Après avoir compilé une liste d’œuvres possibles pour l’exposition, Estelle regarde ce que j’ai trouvé et elle prend la décision finale.

Pour chaque exposition, le Château d’Eau publie et distribue des cartes postales qui servent d’invitations aux expositions. L’information sur la carte postale inclut le nom de l’artiste, le nom ou thème de l’exposition, la date du vernissage. Le vernissage a lieu le jour de l’ouverture de l’exposition au public. Souvent, le photographe assiste au vernissage avec le maire de Toulouse et le directeur de la Galerie. La carte postale présente en plus l’exposition et l’artiste grâce à une petite description. Pour les expositions thématiques que j’ai créées, j’ai aussi écrit cette petite description.


2. LA COLLECTION

Le Château d’eau est le propriétaire de la plus grande collection de photographies après la Bibliothèque Nationale à Paris. Aujourd’hui, la collection continue à s’enrichir. La Galerie achète beaucoup d’œuvres et en plus elle reçoit des donations de collectionneurs privés. Toutes les photographies sont conservées dans une très grande salle qui s’appelle la salle de conservation. Elles sont toutes mises dans des tiroirs et elles sont aussi alphabétisées par le nom de l’artiste. Chaque photographie aussi est glissée dans une chemise en plastique qui la protège de la lumière, de la fumée et des produits chimiques. Après avoir décidé d’une exposition dont une photographie de la collection du Château d’Eau fera partie, il faut la trouver dans les tiroirs de la salle de conservation. Après l’exposition, il faut la remettre dans son tiroir.

Quand une nouvelle photographie arrive au Château d’eau, il faut lui donner un numéro « C.E. » et la ranger dans le tiroir approprié. De plus, l’œuvre doit être mise dans le catalogue. La plupart du temps, une copie de la photographie peut être trouvée sur internet. Cette copie est répertoriée dans le catalogue sur l’ordinateur et aussi dans un catalogue dans des classeurs. Néanmoins, si on ne peut pas trouver une copie de la photographie sur Internet, il faut alors la prendre en photo et cette photo est ensuite insérée dans le catalogue sur l’ordinateur.

Il y a quelque temps que le Château d’Eau reçoit en donation des livres qui contiennent des photographies. Une fois, j’ai dû donné à chacune des photographies un numéro « Château d’Eau » et aussi écrire le nom de l’œuvre et de son artiste.


3. DOCUMENTS

La Galerie du Château d’Eau s’associe à beaucoup d’autres galeries en France et à l’étranger et ils partagent souvent leurs collections. Le personnel du Château d’Eau, comme le directeur, visite toujours d’autres galeries, comme celles de Montauban et de Castres. Plus une exposition est variée, meilleure elle est. Estelle envoie constamment aux autres galeries des informations sur le Château d’Eau et sur sa collection. Elle veut établir des relations avec autant de galeries que possible et elle connaît pour la plupart les galeries en France avec lesquelles elle aimerait s’associer. Mais avec les galeries à l’étranger, il est plus difficile de former des relations artistiques si on ne parle pas leur langue. Comme je parle l’espagnol et que j’étudie en plus le français à Dickinson, j’aide Estelle dans la communication avec les galeries espagnoles (Annexes 30-32). Sur Internet, je cherche les galeries, leurs adresses, et la personne chargée de la collection de la galerie. Ensuite, Estelle me donne les documents qu’elle envoie aux galeries françaises. Ces documents incluent une lettre au/ à la chargé(e) de la collection, une liste des expositions thématiques et une brochure de la Galerie du Château d’Eau. Je traduis les documents du français en espagnol (Annexes 33-35). Quelquefois, cette tâche prend beaucoup de temps car je ne connais pas très bien le vocabulaire artistique. J’utilise un dictionnaire, bien sûr, et aussi des ressources sur Internet. Quand j’ai fini, Estelle les envoie aux galeries concernées et attend une réponse.

Quand le Château d’Eau envoie une collection en Espagne, je dois aussi traduire les titres des photographies. La plupart du temps, ce sont les galeries qui écrivent le commentaire affiché à côté de l’œuvre quand il est accroché. Mais sinon, je le traduis aussi du français en espagnol.


IV : ANALYSE

a. la situation actuelle de l’entreprise et sa mission

Depuis sa création en 1974 par le photographe Jean Dieuzaide, la Galerie du Château d’Eau a maintenu son rôle de galerie importante et renommée. La mission de la Galerie du Château d’Eau est aussi restée la même: créer une collection riche et éclectique qui honore Toulouse et appartient à Toulouse. De la partager avec les Toulousains, les Français et le reste du monde est un vrai plaisir pour le personnel de la Galerie. De plus, la Région Midi-Pyrénées souhaite « permettre à tous les lieux d’expositions de ses villes même les plus modestes d’accueillir quelques une des prestigieuses expositions du Château d’Eau ». Un esprit qui domine l’entreprise est la communication et la coopération avec d’autres galeries, musées, centres d’art, etc. Estelle Lacanal essaye constamment d’établir des relations avec ces organisations. Les expositions itinérantes donnent aux autres parties de la France et aux autres pays étrangers la chance de voir « le trésor » du Château d’Eau. S’ils sont impressionnés par ce que le Château d’Eau peut leur offrir, alors c’est un succès.


b. Analyse d’un sujet lié à la nature du stage : Les expositions itinérantes

Comme Dominique Baudis l’a écrit dans « La collection de photographes : expositions itinérantes » : «A partir de cette collection ont été constituées un certain nombre d’expositions à thème pour les proposer à d’autres structures qui à leur tour contribueront ainsi à la diffusion. » Les 3000 photographies originales d’auteurs français et étrangers donnent aux autres galeries beaucoup de choix pour organiser des expositions itinérantes. Quand Madame Lacanal commence à communiquer avec une organisation (soit une autre galerie de photographie, un musée ou un théâtre) elle leur envoie beaucoup de documents. Ces documents incluent une description de la Galerie du Château d’Eau, une liste des expositions courantes et, le plus important, une liste des exemples des expositions thématiques. Si l’organisation qui reçoit cette liste veut accueillir une exposition itinérante, elle peut choisir dans la liste. Sinon, elle peut créer une exposition thématique personnelle ou « à la carte », comme Madame Lacanal l’écrit dans sa lettre aux organisations. Quand une organisation décide d’accueillir une exposition itinérante, un de ses représentants peut venir au Château d’Eau pour décider de la logistique. Il (ou elle) peut regarder le catalogue (sur l’ordinateur ou dans les classeurs) pour choisir les photographies. Madame Lacanal crée à ce moment là une liste de toutes les œuvres choisies par le représentant de l’organisation d’accueil. Quand le moment de l’exposition arrive, elle sort ensuite toutes les photographies des tiroirs de la salle de conservation. Elle les prépare pour l’expédition. Il faut les envelopper dans du papier et du plastique. Que les photographies puissent être détruites en chemin est toujours un risque. Donc, il faut prendre beaucoup de soin pour les emballer. Quand les photographies sont envoyées à l’étranger (par exemple, au début de mon stage, la Galerie a envoyé une exposition en Corse), il faut les enfermer dans une grande boite de bois. Cette boite est très lourde et le risque que les œuvres dedans se détériorent est minimal. Quand les œuvres arrivent à destination, le destinataire signe un document qui est ensuite renvoyé au Château d’eau. Si ce document n’arrive pas, c’est qu’il y a problème !

Chaque année, la Caisse des Dépôts et Consignations accueille une exposition thématique itinérante du Château d’Eau (Annexes 36). La Galerie crée le thème et aussi choisit les images qui seront présentées dans l’exposition. Cette année, c’est moi qui l’ai organisée. Madame Lacanal m’a donné une liste de toutes les expositions thématiques qui ont été présentées dans ce lieu. Il a fallu que je pense à un autre thème. Madame Lacanal m’a averti qu’il fallait choisir un thème pas trop choquant, comme le nu ou quelque chose comme ça. Les personnes qui vont regarder cette exposition seront des hommes et des femmes politiques, qui n’apprécieraient pas une exposition provocante. J’ai crée une liste avec plus ou moins vingt thèmes possibles. De cette liste de possibilités, Madame Lacanal a choisi deux thèmes : « Les jeux d’enfants » et « Les vacances. » La prochaine chose à faire a été de choisir les photographies pour ces deux expositions thématiques (Annexes 37). Pour le thème « Les jeux d’enfants », cette tâche a été très facile. L’enfant est le thème préféré de plusieurs photographes. Par exemple, Emile Zola, qui était photographe mais aussi écrivain, a pris beaucoup de photographies de ses enfants. Il a créé une collection intitulée « Les jeux d’enfants, » dont j’ai choisi un petit nombre de photographies. De plus, la photographe tchèque Dagmar Hochova a elle aussi beaucoup photographié les enfants. Ces photographies et d’autres font partie d’une large collection qu’elle a créée pendant un voyage à Prague. A la fin, j’ai choisi quatre-vingt trois photographies pour l’exposition « Les jeux d’enfants ». La prochaine exposition pour laquelle j’ai dû choisir des photographies a été « Les vacances ». Ce thème s’est avéré plus difficile que celui sur « Les jeux d’enfants. » Quand j’ai mis « vacances » pour mot clé dans le programme de l’ordinateur, seulement dix photographes se sont affichées. Cela m’a pris beaucoup de temps pour trouver des images. Néanmoins, à la fin, j’ai réussi à en réunir environ quatre-vingt.

Quand j’ai fini ma tâche, Madame Lacanal, qui a toujours le dernier mot, a regardé la liste que j’avais compilée. Elle a ajouté des images et elle en a éliminé d’autres. La prochaine chose à faire a été de montrer les choix à la personne chargée de l’exposition. Si il (ou elle) est d’accord avec ce choix, tout est bien et on continue. Sinon, on fait les changements qu’il ou elle suggère.


V. CONCLUSION

a. ma mission elle-même et ce que le stage m’a apporté

Depuis mon enfance, j’avais toujours été fascinée par les musées d’art. Mes parents nous ont confronté mes deux sœurs et moi au monde de l’art très tôt. Je me rappelle très bien les expositions de Picasso, Rembrandt, Monet et d’autres artistes au Musée des Beaux Arts à Boston. A Dickinson, j’ai suivi des cours d’histoire de l’art et de plus en plus je me suis intéressée à travailler dans un musée. Quand j’ai appris que mon stage en France serait à la Galerie du Château d’Eau, j’étais ravie. Un stage dans une galerie m’aiderait à élargir ma connaissance des musées et d’autres centres d’art.

Au début de mon stage en février, j’avais beaucoup d’enjeux personnels. D’abord, je ne connaissais pas très bien la photographie. Donc, j’ai voulu mieux la connaître mais aussi les photographes, le vocabulaire, les techniques, etc. De plus, comme la Galerie du Château d’Eau est une galerie municipale, je voulais découvrir et examiner la relation entre les centres d’art et l’Etat français.


1. CONNAISSANCE DE LA PHOTOGRAPHIE

Avant mon stage, j’ai pensé que je connaissais la photographie. Dans ma chambre à Dickinson, j’ai affiché une photographie de Robert Doisneau (« Le baiser de l’Hôtel de Ville ») sur le mur et j’étais convaincue que toute la photographie ressemblait à celle de Doisneau : un moment parfait capturé par un appareil photo. Mais depuis le début de mon stage, j’ai commencé à comprendre que la photographie est un vrai art, pas seulement une forme de divertissement. Oui, pour la plupart, une bonne photographie est due à de la chance. Doisneau avait dans la main l’appareil photo au moment exact ou les deux amants se sont embrassés devant l’Hôtel de Ville à Paris en 1950. C’est de la chance. Mais il existe plusieurs éléments qui contribuent au succès (ou bien sûr à l’échec) d’une photographie. La lumière, la météo, le personnage, le paysage, l’ambiance. Bien que la photographie « due au hasard » soit ma préférée, j’ai commencé à apprécier la photographie en studio qui est mise en scène directement par le photographe. La psychologie d’une photographie m’intrigue. Quel est le message d’un photographe ou d’une photographie ? Que veut dire le personnage dans une photographie ? En travaillant pour plus de trois mois à la Galerie du Château d’Eau, j’ai examiné les photographies et les photographes en détail. J’ai lu d’innombrable livres, articles et critiques en faisant la recherche qui est nécessaire pour créer les dossiers que le Château d’eau utilise pour ses expositions. Avant mon stage, je n’en savais pas beaucoup à l’égard de la photographie. Néanmoins, maintenant, je la connais très bien. Je suis sûre qu’à l’avenir, si je travaille dans un musée, une galerie ou dans un autre centre d’art, je pourrais expliquer une photographie sans problème.


2. LE RAPPORT ENTRE L’ETAT ET LES CENTRES D’ART

En travaillant en France pour plus de trois mois, j’ai appris beaucoup à l’égard de l’Etat français. L’idée de l’Etat en France est différente qu’aux Etats-Unis. Les Etats-Unis sont composés de cinquante états et subséquemment cinquante gouvernements. En France, il y a un état et donc un gouvernement. L’Etat Français est au centre de l’identité française et il est une force permanente et active, et il dirige le pays dans tous les domaines. Ces domaines incluent le domaine artistique.

Au début du mois de mai, Madame Lacanal est venue au Centre Dickinson pour discuter avec le groupe de stagiaires du rapport entre l’Etat Français et les centres d’art (qui incluent les théâtres, les musées et les galeries comme le Château d’Eau). Ce rapport est bien différent que le rapport entre le gouvernement américain et les centres d’art aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, il existe un petit nombre d’organisations artistiques qui sont financées par le gouvernement. Une grande partie de ces organisations sont à Washington DC. Mais la majorité des organisations artistiques ont un financement privé. Les fondateurs d’une organisation quelquefois reçoivent une subvention pour le financement des opérations au début de l’existence de l’organisation, mais après, le financement est privé. C’est la raison pour laquelle beaucoup des musées et théâtres aux Etats-Unis sont nommés d’après des personnes. Ces personnes ont donné beaucoup d’argent pour financer leur existence. Mais tout est différent en France, qui est très fière de son histoire artistique. Chaque année, l’Etat donne à chaque organisation une somme d’argent. Cet argent finance l’activité de l’organisation pour toute l’année. Si cette somme n’est pas suffisante, l’organisation demande aux organisations privées pour d’autres finances. A la galerie du Château d’Eau, la somme d’argent qu’elle reçoit est divisée entre le nombre de parties qui correspondent au nombre d’expositions qui seront présentées. L’argent mis à côté pour une exposition est divisé encore et il finance les frais variants pour les choses comme la publicité, les catalogues publiés, l’expédition des œuvres, etc.


3. INTERAGIR DANS UN ENVIRONNEMENT PROFESSIONEL

Mon stage à la Galerie du Château d’Eau est ma première expérience professionnelle. J’ai travaillé dans une colonie de vacances, mais c’était pendant l’été hors d’un bureau. Quand j’ai appris que j’étais choisie comme stagiaire par Madame Lacanal, j’étais très contente mais aussi très hésitante. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Mon premier jour comme stagiaire, je suis allée à la Galerie portant une jupe et des chaussures à talon haut. J’ai pensé que c’était convenable pour mon premier jour, mais quand je suis entrée dans le bâtiment, je me suis rendue compte que personne n’était habillé de cette façon. A ce moment-là, je me suis rendue compte que tout ce que se passe dans les lieux de travail aux Etats-Unis ne se passera point en France. J’ai décidé d’accepter les différences et d’embrasser cette nouvelle culture de travail.

Après avoir réfléchi sur mon expérience comme stagiaire, je suis étonnée par les tâches que j’ai accomplies pour Madame Lacanal. Toutes les tâches qui m’étaient données étaient très importantes pour le fonctionnement de la Galerie. J’ai moi-même créé des expositions, j’ai trouvé des informations sur des artistes qui ont présenté leur travail à la Galerie et en plus j’ai créé des dossiers sur des photographies, comme par exemple Gabriel Jones, un artiste canadien qui a exposé son travail en mai. Pour ce dossier, j’ai aussi dû traduire des articles d’anglais en français. Grâce aux tâches données que Madame Lacanal m’a dévolues, j’ai appris beaucoup à l’égard du fonctionnement de l’organisation. Il est maintenant très clair qu’une exposition n’est jamais facile à créer ni à présenter !

Le travail de Madame Lacanal est très stressant. Elle est toujours occupée : elle est constamment en train de créer une exposition, un dossier, un catalogue, tout ce qui est lié avec les expositions ; quand elle a fini avec une exposition, elle s’occupe tout de suite d’une autre. En plus des expositions au Château d’eau, elle s’occupe aussi des expositions itinérantes. Par exemple, au début de l’exposition au Château d’Eau de Gabriel Jones, la Galerie a aussi travaillé avec l’Espace Croix-Baragnon, une galerie près de la Cathédrale Saint-Étienne, sur une exposition de Joan Fontcuberta, une photographe espagnole qui travaille à Barcelone. En considérant l’immensité de son travail, il n’est pas choquant que Madame Lacanal ait cherché un stagiaire ! Bien que j’aie travaillé à la Galerie pour seulement plus ou moins dix heures par semaine pour un peu plus de trois mois, j’ai en fait fait beaucoup pour la Galerie et j’en suis fière. Pendant toute la durée de mon stage, j’ai appris beaucoup de choses concernant tout ce qui touche le monde de la photographie. Bien sûr, je suis très contente d’avoir trouvé en moi-même une fascination avec la photographie. Mais ce n’est pas le seul enseignement tiré de mon stage. Plus important (à mon avis) que la connaissance de la photographie, j’ai appris comment faire partie d’un groupe professionnel. J’ai appris à me comporter avec les autres membres de l’équipe de la Galérie du Château comme si j’y avais travaillé avec eux pour longtemps. En plus, j’ai dû discuter avec les personnes qui sont venues dans le Centre de Documentation pour faire de la recherche et aussi avec les personnes qui ont téléphoné quand Madame Lacanal était absente. Très souvent, j’ai eu des conversations assez longues avec des personnes qui étaient curieuses et qui m’ont demandé beaucoup de questions. Mais la conversation avec ces personnes n’était pas toujours facile. Q uelquefois, ils m’ont dit ou demandé quelque chose que je n’ai pas compris ou quelque chose pour laquelle je n’ai pas su la réponse. Aussi, il y avait des personnes qui n’ont pas compris la raison pour laquelle j’avais une position à la Galerie ou la raison pour laquelle la Galerie a embauché une Américaine. Mais malgré tout cela, il était toujours intéressant de parler avec des personnes et j’ai appris beaucoup en le faisant. J’ai appris ce qu’on doit dire aux personnes qui visitent comme clients dans un endroit professionnel.

J’ai appris comment travailler pour quelqu’un de spécifique et comment se comporter avec cette personne. Pendant le temps que j’ai passé avec Madame Lacanal, j’ai appris, comme j’avais toujours pensé, qu’il faut toujours être prête à faire ce qu’il ou elle veut et quand on nous donne une tâche, il faut la faire sans délai et il faut toujours la faire dans la mesure. Très souvent, Madame Lacanal a voulu que je fasse quelque chose avant telle ou telle date. Il a fallu que j’utilise tout mon temps judicieusement. Quand quelqu’un s’attend à ce qu’on ait quelque chose de préparé, il faut le faire. Quand il était nécessaire que je sois absente, comme quand je suis allée en vacances ou quand j’étais malade, j’ai dû le dire a Madame Lacanal en avance. Bien que je ne fusse qu’une stagiaire, Madame Lacanal a toujours compté sur ma présence, et il a fallu respecter ça.


Il serait impossible que mon stage soit un échec. Dès le début de mon stage à la Galerie du Château d’Eau, j’étais très satisfaite avec mon travail. Ce que j’ai fait pour Madame Lacanal était toujours quelque chose de nouveau et j’ai tant appris que je ne peux pas tout mentionner. Après avoir travaillé dans la Galerie, je pense que je suis bien préparée pour un jour travailler dans un musée ou peut-être une autre galerie.