Rédaction
- « Escota me plan que ieu sabi un conte » est, plus ou moins, tout ce que je connais en occitan. (Écoute-moi bien, parce que je connais un conte). L’occitan, une langue régionale liée au latin et à l’espagnol, était parlé dans cette région pendant plusieurs siècles, avant l’imposition du français par un gouvernement fort et central. La langue occitane appartient à une culture riche en littérature, par exemple, les poèmes lies a la tradition de l’amour courtois au Moyen Age.
- Cependant, ce patrimoine a été dévalorisé après la Croisade Albigeoise pendant le 13e siècle, quand le comté de Toulouse a perdu son indépendance. Aujourd’hui, l’occitan reste le symbole d’une ville comme Toulouse fière de son patrimoine. Par exemple, on peut voir une croix d’Occitanie sur la Place Capitole, paticiper a un festival de l'Occitanie, et entendre les noms des arrêts de métro annoncés en français et en occitan. De plus, 20 000 personnes ont participé à une manifestation pour la sauvegarde de l’occitan à Carcassonne samedi 24 octobre.
- Quand je suis arrivée à Toulouse, je me suis intéressée à cette langue si riche en histoire et en littérature et j’ai trouvé des cours dans un centre culturel occitan. C’est une langue un peu difficile a apprendre—l’accent est très different du français, mais j’aime mes cours. xPeut-être vais-je écrire quelque chose en occitan pour la prochaine edition de la Une !
- -- Alyssa Coltrain, rédactrice adjointe
Domaine Public : un spectacle pas comme les autres
- Vendredi 23 octobre, Dickinson en France a assiste a la sortie culturelle du mois d'octobre. Le programme du jour : un spectacle interactif au Théâtre Garonne intitule Domaine Public . Personne ne savait a quoi s’attendre. Tout le monde avait peur que notre niveau de français pose des problèmes de compréhension, ou pire… qu’il serait obligatoire de parler en français devant d'autres spectateurs : quelle horreur !
- En fait, ce n’était rien de tres complique. Quand nous sommes arrivés au guichet des membres du theatre nous ont donné des casques, et tout le monde est allé sur parking pour participer a cette installation interactive. Grace aux casques, nous avons écouté une voix qui nous posait des questions, comme « Etes-vous né en France » ou « Avez-vous déjà fourré votre doigt dans un pot de Nutella ? » ou « Avez-vous déjà volé dans un magasin ? » Selon notre reponse, la voix nous commandait de faire un mouvement. Souvent, c’était d’aller à gauche ou à droite du parking, ou de mettre les mains sur la tête ou sur les genoux. Une sorte de choreographie a alors ete creee par les acteurs de ce spectacle, et les mouvements qui correspondaient aux questions ont commencé à nous faire réagir sur scène avec des personnages, comme des policiers, des prisionniers et des personnes de la croix rouge.
- Cette pièce de théâtre inconventionelle de Roger Bernat était géniale et provocante. Quelques parties ont été un peu difficiles à comprendre, mais cela ne nous a pas empêchés de comprendre le sens de la pièce. Ce spectacle nous a permis de prendre conscience des gens autour de nous et nous a fait réfléchir à comment chacun mene sa vie selon sa propre histoire.
- -- Andrea Wiley
- Andrea Wiley, Catherine Fields, Ramsay Pierce et Abbey Kalman mettent leurs casques en préparation pour le début du spectacle.
- Pendant le spectacle, certains joueurs se sont allongés par terre apres avoir ete « tués ».
Les musées parisiens
- Pierre-Auguste Renoir est très connu pour ses tableaux impressionnistes, mais la majorité du monde n'a jamais vu ses sculptures. Jusqu’au 4 janvier 2010, Le Grand Palais présente une exposition de ses œuvres, et au milieu des toiles et des dessins on peut voir une nouvelle perspective de son style artistique.
- Incarnées dans un matériel d’une seule teinte, les œuvres sculpturales de Renoir ne démontrent pas les effets de la lumière comme ses tableaux colorés. Au lieu de cela, sa sculpture montre son idéal féminin qui est présent dans beaucoup de ses tableaux mais qui est obscuré par plusieurs autres éléments comme des couleurs brillantes. Les corps voluptueux, les petites têtes, les grandes épaules et hanches, et les visages ronds avec les joues pleines sont tous accentues dans sa sculpture sans être cachés par les effets de couleur et de lumière.
- J’encourage ceux qui aiment Renoir et ses œuvres d’aller voir cette exposition pour avoir un nouvel aperçu de sa contribution artistique au monde. De plus, l’exposition montre le rapport entre ses œuvres et les œuvres d’autres artistes de son époque. Même pour ceux qui n’aiment pas le style de Renoir, l’exposition était très intéressante d’un point de vue historique. Mais attention : les photos sont interdites. On doit voir les œuvres en personne.
- -- Christina Neno
Rédaction
- Avec le passage des journées douces à un temps plus frais, nous trouvons des changements dans la ville et dans nos vies. Nous voyons le fossé qui existe entre les attentes que nous avions – consciamment ou non – avant de partir en France et la réalité que nous y avons trouvée. Ceci dit, nos nouvelles activités, nos cours universitaires, nos rencontres amicales, et nos découvertes des festivals toulousains ne nous laissent pas le temps de déprimer !
- Nous reconnaissons qu’il est difficile d’éviter les petites déceptions et les moments stressants ; mais si nous les laissons tomber comme ces feuilles mortes automnales que nos pieds font craquer, nous serons libres de profiter encore plus de la richesse de notre séjour à Toulouse.
- -- Anna Cumbie, rédactrice
Parles-tu l'argot?
- taule (nf) - la prison. « Fais gaffe, sinon tu vas te retrouver dans la taule ! »
- faire gaffe - faire attention. « Quand tu vas à Rome, fais gaffe à ton sac. »
- fric (nm), thune (nf), pognon (nm) - argent. « Elle me demande du fric mais sa famille est déjà pétée de thune ! »
L’Anniversaire de novembre
- 01 : Kim
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Mes premières expériences à l’université en France
- La culture qui évolue dans le temps, englobe des manières distinctes d’être, de penser, d’agir et de communiquer. L’éducation démontre donc une partie essentielle de la création de la culture.
- J’ai eu l’opportunité d’étudier dans trois pays distincts, la Bulgarie, les Etats-Unis et maintenant la France, ce qui me permet d'annoncer que le système éducatif diffère énormément d'un pays a un autre. Il y a un mois, j’ai commencé à suivre mes cours en France dans deux universités, lUT1 et IEP, qui sont connues pour leur bonne réputation. Toutefois, je trouve qu’une vaste distinction existe entre les systèmes français et américains de formation, et cette différence apparait dans les methodes d’enseignement. Aux Etats-Unis le programme est construit sur les idées des échelons gradués, c’est-à-dire l’étudiant américain étudie de plus en plus chaque année consecutive. En France, j’ai remarqué qu’on étudie beaucoup pendant les années préparatoires pour se préparer au concours pour entrer dans les grandes écoles, mais une fois que les étudiants ont commencé leurs cours dans les grandes écoles, ils deviennent un peu paresseux et ils n’étudient pas aussi intensivement pendant le semestre que pour le concours. De plus, une Française qui a commencé sa première année à l’IEP m’a dit qu’elle a travaillé beaucoup plus pendant les années préparatoires et que maintenant les attitudes des quelques étudiants français qui aiment sortir et s’amuser, ainsi que l’absence des devoirs réguliers comme aux Etats-Unis, fait qu’elle n’est pas motivée d’étudier. Toutefois, le système éducatif en France rend les étudiants mûrs parce qu’ils sont responsables d’accorder leur temps de se préparer à l’examen final, qui est souvent le seul examen pour le semestre.
- Une autre différence très prononcée est l’existence des cours magistraux dans des grandes salles avec une multitude d’étudiants , en contraste avec les petits cours à Dickinson. Je le trouve plus difficile de suivre les cours et de prendre des notes en France quand le professeur donne cours pendant deux heures, une durée très longue pour être concentré, en dictant et parlant vite. Toutefois, c’est très important d’écrire tout ce que le professeur explique parce qu’il n’utilise pas seulement un livre pour préparer la lecture, mais une bibliographie de nombreux livres. En contraste, aux Etats-Unis les étudiants ont besoin d’un seul livre pour se préparer aux examens et pour compléter les devoirs. Mon parcours reflète cette comparaison entre les deux systèmes : au début il était plus facile pour moi de me préparer à mes cours aux Etats-Unis qu’en France car je pouvais facilement trouver l’information que le professeur avait expliqué en cours dans le livre du cours. De plus, si je ne pouvais pas comprendre quelque chose, je prenais un rendez-vous avec le professeur qui répondait à toutes mes questions, une pratique qui n’est pas connue en France.
- Heureusement, les étudiants français sont très gentils et ils me proposent d’emprunter leurs notes. Un peu effrayée de demander au début de faire une copie des notes de quelqu’un, j’ai trouvé qu’il y a beaucoup de monde qui est volontaire de m’aider.
- Une expérience très différente, mon éducation en France m’aide à mûrir et à m’adapter à un autre système qui a ses éléments négatifs et positifs. Le début de mes cours était vraiment très difficile, mais maintenant que mon français a amélioré un peu et que j’ai commencé à étudier plus sérieusement, je me sens plus à l’aise dans mes cours et j’ai envie de prouver qu’il est possible d’apprendre et de réussir lors d’un semestre en France.
- --Tanya Kovacheva
Une bonne adresse : La faim des haricots
- Un de mes restaurants préférés à Toulouse est La faim des haricots. C’est un petit restaurant végétarien dans la rue du Puits Verts entre la Place d’Esquirol et la Place du Capitole. Il est ouvert pour le déjeuner et le dîner, du lundi au samedi. En général, je suis plutôt une carnivore qu’une végétarienne, mais j’ai mangé très bien deux fois à La faim des haricots.
- Toute la nourriture est à volonté donc c’est impossible d’avoir faim quand on quitte le restaurant. Le restaurant ne propose pas de menu traditionnel, mais on peut choisir les plats différents entre les « choix » qui sont la salade, les tartes salées, le plat du jour, la soupe (en hiver) et les desserts. Les prix sont très bien parce que toute la nourriture est à volonté. On paye 11 euros pour deux choix, 12 euros pour trois choix, 13 euros pour quatre choix, et 15 euros pour tous les cinq choix. Le restaurant a aussi un menu « midi », un menu « sans souci » (15,50 pour les cinq choix plus un apéritif et un café ou un thé), un menu pour les enfants, et les options à emporter.
- Parce que chaque choix ne coûte qu’un euro de plus, il est très facile d’essayer les nouveaux plats. Par exemple, si on n’aime pas le plat du jour, ce n’est pas grave ; on peut simplement manger plus de tartes salées ou de salade.
- L’ambiance est très douillette. Tous les serveurs sont aimables et ils expliquent bien le mode d’emploi inhabituel du restaurant. Donc, si on cherche la nourriture qui est à la fois bonne pour la santé et pour les papilles, La faim des haricots est un bon plan.
- -- Meredith Meisenheimer
Quatre jours à Paris
- Tanya Kovacheva et Justin Sterritt contemplent une série d’œuvres lors de notre visite guidée, Elles@centrepompidou, sur les œuvres par artistes femmes au Centre Pompidou.
- Des étudiants du groupe s’arrêtent pour une photo dans le Palais Garnier après notre sortie de groupe au ballet « Joyaux » de George Balanchine.
Le calendrier de novembre
- 01 : Retour de Paris
- 11 : L’Armistice : jour férié (Centre Dickinson fermé)
- 13 : Sortie culturelle : Le Dragon Bleu au TNT
- 14 : Marché au gras à Pechabou
- 26 : Repas de Thanksgiving au Centre
La Une in English, translated by Alyssa Coltrain.
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