Rédaction
- texte
- -- Alyssa Coltrain, rédactrice adjointe
Thanksgiving à la française – que pense-t-on ?
- Les étudiants nous ont fait part de leurs sentiments après avoir fêté cette fête décidément américaine en France. Voici une sélection des commentaires :
- Le jour de Thanksgiving à Toulouse, j’ai enseigné un cours au lycée où je fais un stage et j’étais très contente quand tous les lycéens m’ont souhaité « Happy Tanksgiving » (sans « th ») à la fin du cours. Le repas chez Dickinson était magnifique et j’étais très contente de la fête américaine en France.
- J’aimais beaucoup le Thanksgiving en France. Certainement c’était pas la même chose qu’aux Etats-Unis. Ma famille me manque, et aussi le football américain. Mais je trouvais la soirée très sympa et c’était intéressant de voir les Français participer au Thanksgiving.
- J’avais été un peu triste ce mois, surtout parce que ma famille me manque. Mais le Thanksgiving en France était mieux que j’ai pu anticiper. Le repas était très bon et l’ambiance avait beaucoup d’amour et de bonheur. C’était le Thanksgiving parfait en sachant que nous sommes en Europe !
- Le Thanksgiving en France était un peu difficile pour moi. Ma famille me manque. J’avais beaucoup de travail à faire pendant la journée, donc c’était un jour qui était très difficile pour moi. Mais le repas avec tout le monde était super et très sympa. Cela m’a beaucoup aidé.
- Le Thanksgiving en France était très sympa – les échanges interculturels et les discussions avec les Français par rapport à cette tradition mal connue en France étaient amusants. Le repas était excellent – je n’ai aucune idée comment on a trouvé les cranberries !
Le Dragon Bleu au TNT
- J'étais passé devant le bâtiment du Théâtre National de Toulouse (TNT) plusieurs fois et j’étais toujours curieuse de savoir ce qui était à l'intérieur. Et le vendredi 13 novembre, je l'ai découvert. Les étudiants de Dickinson ont vu une pièce de théâtre, Le Dragon Bleu, au TNT. C’était le moment parfait pour nous de voir une vraie pièce de théâtre parce que malgré le fait qu'il nous reste encore quelques difficultés en parlant, nous sommes maintenant à l'aise avec notre compréhension de la langue française.
- L'histoire du spectacle en était une d'amour, de peine et de désir. Deux anciens amants canadiens sont réunis en Chine quand Claire arrive pour adopter un enfant et elle loge avec son ami, Pierre. L'étincelle entre eux est rallumée, mais Pierre est déjà avec Xiao Ling, une jeune artiste chinoise. Quand Claire ne réussit pas à adopter, elle devient amie avec la jeune amante de Pierre et les deux femmes essaient trouver une solution pour l'artiste quand elle découvre qu’elle est enceinte. À la fin de l'histoire, les spectateurs voient trois fins différentes. D'abord, Pierre et Claire prennent le bébé et Xiao Ling reste toute seule. Puis, Claire part toute seule avec le bébé et Pierre reste avec Xiao Ling. Et finalement, les deux femmes partent et Pierre reste seul avec le bébé. Alors, on penserait que c'est l'ultime fin heureuse parce que nous pouvons choisir notre fin préférée. Mais quand on pense aux choix, ils sont tous doux-amers. Surtout avec toutes les fins possibles, il reste un sentiment de tristesse. La première fin laisse Xiao Ling seule et sans son bébé. La deuxième laisse Claire seule avec le bébé qui est séparé de ses parents biologiques. Et le dernier laisse tous les personnages seuls sauf Pierre qui devient un père seul.
- Les acteurs étaient fabuleux et le décor impressionnant. Le spectacle était rempli de couleurs, littéralement et métaphoriquement. Xiao Ling a fait quelques danses spectaculaires avec une écharpe et les lumières brillantes. En plus, le décor était plein de couleurs vives, comme on imagine quand on pense à Shanghai. Mais il n'y avait pas seulement la couleur physique ; on pouvait vraiment éprouver les émotions des caractères. C'est pour cela qu'on ne sait pas quelle fin est la meilleure : parce qu'on veut finalement que tout le monde soit heureux.
- --Ramsay Pierce
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Un marché typique à Péchabou
- Le stand des boulangers au marché.
- Anna-Lisa profite du marché pour acheter des produits frais et locaux.
- Le 14 novembre, un jour où le temps ne pouvait pas se décider entre la pluie et le beau temps, un groupe d’étudiantes courageuses de Dickinson s’est aventuré dans le Marché au gras à Péchabou, une commune à l’extérieur de Toulouse. Comme participante de l’événement, je raconterai cette histoire. Une fois par an, les fermiers et les vendeurs locaux se rassemblent et vendent des produits dans le cadre d'un grand marché. Avec des espoirs et des rêves, nous avons fait des pâtisseries américaines à vendre, comme la tarte à la citrouille, les cookies aux pépites de chocolat et le pain à la banane. Notre Bulgare favorite, Tanya, a fait une recette de sa mère patrie, les medenkis bulgares (les cookies avec du miel et de la cannelle).
- Situées parmi des autres vendeurs ambitieux de vin, de viande et de fromage, nous étions accueillies comme des vraies Péchaboliennes. De l’autre côté du marché, on pouvait observer l’attention avec laquelle les boulangers faisaient leurs pains au four en plein air. Nous avions la possibilité de goûter du vin chaud, des alimentations bios, et des spécialités régionales (plus notamment toutes les variétés de produits de canard qu’on peut imaginer). Avec les sons d’un groupe de musiciens habillé en marinières rayées, nous avons traversé le marché et parlé avec les autres vendeurs à la recherche des spécialités incontournables de cette région de la France.
- Nos desserts plaisaient aux Français, surtout la tarte à la citrouille et notre grande sélection des cookies. Si vous vous trouvez au marché au gras à Péchabou l’année prochaine, je vous conseille de boire un verre de vin chaud, de goûter du magret de canard, et d’acheter du pain de campagne.
- -- Kim Wilson
Le calendrier de décembre
- 08 : Sortie culturelle : Seule dans ma peau d’âne au Théâtre Sorano, 19h30
- 15 : Réception de Noël au Centre Dickinson
- 18 : Fin du semestre au Centre Dickinson ; le Centre fermera à 12h00 (Réouverture le 4 janvier).
- 19 : Début des vacances dans les universités toulousaines
Parles-tu l'argot?
- poser un lapin - ne pas se pointer pour un rendez-vous. « Désolé de te poser un lapin, mais il faut que j’annule pour ce soir. »
- piger - comprendre. « Je ne pige rien à ce que dit ce prof ! »
- être à la bourre - être en retard. « Ne m’attends pas, je vais être à la bourre. »
Les Anniversaires de décembre
- 07 : Andréa
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