Kacy Crawford

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La maison


Pendant mes premières journées en France, j’ai remarqué des différences culturelles entre les Français et les Américains dans différents aspects de la vie quotidienne. Quand je suis arrivée à la maison de ma famille d’accueil, j’ai noté que quand on quitte une chambre ou une salle de bains, il faut éteindre la lumière et fermer la porte. Je comprends maintenant que les Français veulent économiser l’électricité. Je pense aussi qu’ils ferment les portes à cause de l’idée que la chambre est un espace privé. Pour moi, c’est un peu difficile parce que chez moi, j’allume les lumières tout le temps dans les pièces différentes de ma maison et les portes ne sont jamais fermées. J’ai vraiment besoin d’être plus attentive quand je suis dans les autres parties de la maison de ma famille d’accueil.

Une autre façon d’économiser l’électricité est de sécher les vêtements à l’air et pas dans les séchoirs. C’est un peu difficile au début parce que, d’habitude, mes jeans sont plus grands après que je les porte. De plus, chez moi, nous utilisons le séchoir pour que les jeans soient encore plus serrés. Mais ce n’est pas le cas ici ! Les vêtements sont aussi très rigides après que ma mère d’accueil les a lavés. Ils semblent un peu différents le matin, mais dans l’après-midi ils sont plus confortables.

Enfin, je pense que les toilettes sont intéressantes parce qu’il n’y a pas de lavabo pour se laver les mains. C’est drôle parce qu’après avoir terminé dans les toilettes, j’essaie de ne rien toucher parce que je ne veux pas mettre mes germes partout. Mais c’est vraiment difficile parce que le lavabo est dans ma chambre et j’ai besoin d’ouvrir deux portes pour y arriver. Je pense que j’habite dans une maison ancienne à cause de cette séparation du lavabo et des toilettes.


Le dîner


Une autre grande différence que j’ai découverte, c’est comment les Français dînent. La première chose est la carafe d’eau sur la table pendant le dîner de ma famille d’accueil et aussi dans tous les restaurants. Dans les restaurants aux États-Unis, on a un grand verre d’eau que les serveurs viennent remplir. Ici on remplit son verre. Cette différence culturelle est quelque chose de petit, mais j’ai vu que c’est toujours comme ça dans les restaurants à Toulouse et quand je dîne avec ma famille d’accueil. L’autre distinction que j’ai observée est comment les Français utilisent leur couteau. C’est vraiment quelque chose que je ne peux pas encore surmonter quand j’essaie de le faire. Ils utilisent leur couteau pour pousser la nourriture sur la fourchette et ils le font très vite !! Je suppose que le couteau n’est pas seulement pour couper la viande. Je me sens comme un bébé qui ne comprend pas comment le faire correctement, mais je vais continuer d’essayer. À mon avis, ses petites différences sont les premières choses que j’ai remarquées pendant mes quatre jours en France.

Quelque chose d’intéressant que j’ai noté pendant les dîners avec ma famille d’accueil est que les Français mangent souvent de la soupe. Je n’aurais pas pensé qu’ils auraient une grande obsession avec la soupe au début des dîners. C’est souvent des légumes qui sont en purées ou un type de bouillon avec des épices (j’utilise beaucoup de poivre avec ce type de soupe). L’autre chose que j’ai trouvé un peu drôle est que mes parents d’accueil mangent leur soupe très vite ! Ils ont souvent fini après que j’ai mangé deux cuillerées. C’est remarquable parce que je pensais que les Français étaient des gens qui mangeraient lentement, mais avec la soupe, on peut voir que ce n’est pas le cas. J’ai besoin d’apprendre comment manger plus vite, parce qu’ils m’attendent pour finir avant de commencer pendant le reste du repas. Il est vraiment difficile de changer les habitudes que j’ai prises pendant toute ma vie aux États-Unis, mais j’essaie !


Les parents et les enfants


J’ai vraiment vu la différence entre les parents aux États-Unis et en France quand la petite-fille de ma famille d’accueil vient à la maison le soir. Elle s’amuse avec moi et j’entends toujours « Non, non, non » ou « Ne fait pas cela ». Cela ne semblait pas injuste pour la petite-fille, mais j’ai trouvé que les demandes étaient toujours négatives. La petite fille ne prenait jamais de décision. C’était toujours sa grand-mère ou sa mère qui choisissait ce qu’elle pouvait ou ne pouvait pas faire. Elles se sont amusées avec elle, mais c’était « Non, non » ou « Faites attention ! » pendant toute la soirée. J’ai vu qu’elles ne voulaient pas qu’elle fasse des fautes. Je pense que cette idée n’est pas exactement la même aux Etats-Unis. Nous pensons que, quand nous faisons des fautes, nous apprenons. Par exemple, aux États-Unis, quand j’étais petite et que je mangeais trop, je ne me sentais pas très bien. Donc, je ne voulais plus manger trop. Ce soir quand j’ai dîné avec ma famille d’accueil et la petite fille, la grand-mère a dit qu’elle avait assez mangé. La petite fille a dit qu’elle voulait plus de nourriture parce qu’elle avait faim. Puis, la grand-mère a dit non. Elle ne voulait pas qu’elle mange trop. Je pense que cet exemple montre comment les Français ne veulent pas que les petits fassent de fautes. C’est juste une autre façon d’enseigner aux enfants comment vivre.

De plus, j’ai remarqué que les enfants qui habitent près de ma famille d’accueil semblent venir la voir beaucoup plus souvent que les enfants aux États-Unis. C’est sûrement une généralité, mais je pense que la fille de ma famille d’accueil est chez eux tous les jours. Bien que ce ne soit pas pendant un très long moment, je pense pourtant que c’est très fréquent. Puis, quand elles se parlent, je me sens un peu mal à l’aise parce qu’elles se disputent beaucoup. Peut-être que je parle de la même façon à ma mère, mais je n’en rends pas compte !


En ville


La première chose que j’ai remarquée au centre-ville était que toutes les femmes sont vraiment très chics. Tout le monde marche beaucoup à Toulouse et j’ai pensé que peut-être cette différence changerait comment les femmes s’habillent, mais ce n’est pas le cas ! Les femmes portent des vêtements qui sont très à la mode, mais qui sont confortables pour marcher pendant la journée. J’ai vu beaucoup de bottes avec des semelles qui sont plus faciles pour les heures de marche. Les femmes portent aussi beaucoup la couleur noire. Quand j’ai vu cela, j’ai immédiatement pensé à Coco Chanel et sa petite robe noire. C’est complètement français et j’adore ça !

Une autre partie de la ville qui est plus dégoûtante est le caca des chiens qui est partout ! Je ne peux pas croire que c’est dans les rues, sur les trottoirs, et bien sûr dans l’herbe. Il faut faire attention où on marche parce qu’il est facile de marcher dans le caca. Je n’aime pas du tout ! Je vois que la ville essaie de nettoyer les rues, mais c’est vraiment difficile de nettoyer tous les endroits où il y a du caca. Il semble que tout le monde a un chien et beaucoup des chiens n’ont pas de laisse quand ils sont dans les rues. Les gens ont toujours leur chien dans les bus et les restaurants. Il semble aussi que les gens qui sont au chômage ont beaucoup de chiens. À mon avis, c’est un peu triste parce que j’espère que les chiens mangent assez, mais peut-être les chiens, ils sont contents d’avoir un ami.

Pour aller en ville, il faut prendre le bus. Quelque chose s’est passé pendant la nuit quand Julia et moi étions en train de rentrer chez nous. Le bus a commencé à s’arrêter, mais ce n’était pas un arrêt normal. Il y avait beaucoup d’hommes en noir avec les badges qui attendaient le bus. Nous avions vraiment peur parce que nous n’avons pas compris ce qui se passait. Julia m’a regardé avec un regard horrifié ! Les hommes sont montés dans le bus et nous ont demandé nos cartes jaunes que nous avons achetées avec les déplacements. Ils ont vérifié que toutes les cartes étaient bonnes et puis ils sont partis. J’ai compris alors ce qui se passait, mais c’était un moment effrayant pour nous !


Le public vs. Le privé


Quand je suis dans les restaurants et je vois des couples qui mangent ensemble, je remarque qu’ils sont assis très proches l’un de l’autre. J’ai noté qu’ils sont aussi très ouverts avec leurs émotions et actions dans des lieux publics. Ils sont très affectueux et s’embrassent et se disent des mots d’amour. Je pense que c’est différent aux États-Unis. Évidemment l’idée de la séduction ici qu’on ne voit pas très souvent en Amérique quand on est dans les restaurants et dans les espaces publics. Il est difficile pour moi de s’habituer aux comportements amoureux en public parce que je crois que ce sont des comportements que nous gardons dans le privé aux États-Unis. Bien sûr, on voit des couples qui se comportent de la même manière, mais ce n’est pas si courant. Ça m’étonne un peu parce que j’ai observé qu’en général les Français sont plus privés que les Américains.

Dans ma famille d’accueil, si je ne suis pas encore rentrée et si c’est un peu tard, ma famille d’accueil ferme les rideaux dans ma chambre et tous les volets de la maison. C’est l’idée que pendant la soirée ce n’est pas bon pour les autres d’être capable de voir l’intérieur de la maison. Un professeur de français à l’université a dit que les Américains vivent dans la rue ! Chez moi, dans le salon nous n’avons pas de rideaux parce que ma mère aime voir la campagne pendant la journée. Mais pendant les soirées, il est probablement facile de voir l’intérieur de ma maison. Je suppose que cela étonnerait les Français comme mon professeur.


Ma famille d’accueil


Une des premières choses que j’ai observées, c’était que ma famille d’accueil se couche très tard et qu’ils se réveillent très tôt. Cette idée est bizarre pour moi parce que j’adore dormir tard si je peux. Le soir il semble se coucher après moi et ils se réveillent avant moi ! Mes parents d’accueil ont pris leur retraite, donc cela pourrait être la raison pour ces heures, mais je ne sais pas. C’est comme s’ils avaient un emploi de temps très strict et qu’il fallait se réveiller en même temps pour prendre le petit déjeuner. Pour moi c’est bizarre parce que je peux dormir toute la journée si je veux.

Je comprends mieux les façons différentes de dire « Bonjour » aux amis, mais j’avais des problèmes au début de m’habituer aux bises versus les étreintes qu’on fait aux États-Unis. Quand j’ai fait la connaissance de leur petite-fille, Victoire, j’étais un peu mal à l’aise parce qu’elle a dit qu’elle voulait me donner des bises. C’était vraiment la troisième fois dans me vie que je faisais cela, mais ce n’était pas embarrassant. Je pense qu’il va prendre un peu de temps avant que je me sente complètement à l’aise avec les bises parce que j’ai tendance à paniquer quand les gens se rapprochent de mon visage. C’est bizarre, mais c’est vraiment une réaction américaine aux bises françaises.