Avril-Mai 2007

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O Toulouse

--Anna Cumbie, rédactrice


La Facilité de transport rendra Toulouse plus Charmante

Les futurs étudiants du programme de Dickinson en France vont connaître un centre-ville complètement différent de celui des étudiants de cette année et des années précédentes. Le centre-ville est l’endroit où se ruent les Toulousains et les touristes pour profiter des jours ensoleillés. Mais avec tout le va-et-vient autour des cafés de la place Esquirol ou de la place du Capitole les rues et les trottoirs sont souvent difficiles à emprunter à pied et même à vélo.
Cependant, suite à l’installation de la deuxième ligne du métro, ces rues problématiques seront le sujet d’un relooking extrême. Conscient des nouvelles convenances de la ligne B, le maire de Toulouse a lancé un concours d’urbanisme l’été dernier auprès de la zone intérieure des boulevards pour faciliter la vie des piétons, cependant le gagnant ne sera pas choisi avant 2008. Face au problème de timing des travaux du métro – fin juin 2007 et à la prise de décision tardive du gagnant du concours, la rue de l’Alsace Lorraine changera temporairement avant la fin du concours.
Le responsable du nouveau visage de cette rue célèbre est Pierre Roca d’Huyteza. Comme d’Huyteza est Toulousain il s’est sans doute rendu-compte du manque d’espace sur les trottoirs quand les Toulousains sortent en masse. Grâce à son génie, la rue de l’Alsace Lorraine accueillera un nouveau trottoir qui mesurera neuf mètres large. Ainsi, la rue ne sera plus une avenue toujours remplie de bus, voitures, scooters et poussettes ; elle va être transformée en une rue en sens unique. De plus, les bus seront tous détournés vers les grands boulevards.
Pour ceux qui connaissent déjà Toulouse, il est difficile d’imaginer la Rue de l’Alsace Lorraine et la Rue de Metz sans le bruit des klaxonnes des bus mais aussi d’imaginer que ces endroits soient plus accueillant pour les piétons - cependant ce n’est pas à dire que nous n’environs pas les étudiants qui auront la chance de profiter de ces améliorations.
--Candace Casey


Le Roman de Moustapha en vente à Toulouse

La librairie Ombres Blanches, située à 48 et 50 rue Gambetta et à 5 et 7 rue des Gestes, vous propose maintenant le livre de Moustapha. La librairie est ouverte du lundi au samedi de 10 h à 19 h. Pour en savoir plus, vous pouvez téléphoner à 05 34 45 53 33.
Nous félicitons l'auteur et nous le souhaitons bon courage pour la suite. "Si vous voulez une copie dedicacée sachez que c'est avec beaucoup de plaisir que je le ferai," dit Moustapha.
Bonne lecture!


Les costumes de KKK et des grenouilles ivres : une procession religieuse en Espagne

Je suis partie en Espagne dans l’attente de passer quelques jours sous le soleil espagnol et de me balader sur la grande plage qui longe le village de l’Escala, où mes grands-parents d’accueil ont une petite maison. Je ne voulais rien voir d’éducatif. Je voulais seulement pouvoir commander une sangria au bord de la mer. Le mercredi 4 avril, je suis alors partie avec ma mère d’accueil et Candace Casey,’08, dans la vieille voiture bruyante et fatiguée de ma mère d’accueil. Il pleuvait sur la route, et quand nous sommes arrivées à l’Escala, le soleil se cachait derrière un mur gris de nuages. Pas question, donc, de bronzer sur la plage.
Ainsi, privée donc de mon objectif de ne rien apprendre, j’ai tout de suite appris que la région catalane dans laquelle se trouve l’Escala offre une variété riche et unique de choses à faire avec ou sans soleil.
Comme c’était bientôt la fête de Pâques, et que l’Espagne reste non seulement très catholique mais très pratiquante, les processions de la semaine Sainte se sont déroulées pendant notre séjour en Espagne. Nous nous sommes donc trouvées à Verges, une petite commune qui reste la seule à avoir continué la tradition de la Danse des Morts dans toute l’Espagne.
Une heure après notre arrivée, pendant laquelle nous avons plus ou moins réussi à trouver une place parmi une large foule venue pour regarder la procession, j’ai entendu une fanfare qui avançait petit à petit, mais que je n’arrivais pas à voir. Après avoir passé quelques minutes en tournant la tête dans tous les sens pour trouver la source du bruit, j’ai enfin vu une cinquantaine de soldats habillés de vieux costumes rouges qui portaient des lances qui marchaient lentement, suivant le rythme doux de la batterie. Ensuite, Jésus est apparu, portant sa croix, et une scène de la Bible était reconstituée en catalan, une langue complètement à part de l’espagnol parlée ailleurs en Espagne. À part du mot « sangria, » je ne connais point le catalan, ni l’espagnol, et donc je n’ai rien compris. Je me demandais si ce serait une bonne idée d’étudier un peu cette langue. Comme cela, au moins, j’aurai pu comprendre ce qui se passait, au lieu d’avoir à poser sans cesse des questions à Candace.
En suivant la procession de Jésus et des soldats, j’ai vu des costumes que je ne souhaitais jamais voir hors d’une photo dans un livre qui portait sur la cruauté des hommes. Sont arrivés à peu près trente enfants, tous habillés en costumes blancs exactement comme ceux qui sont portés par le KKK aux Etats-Unis. Parmi les « oohs » et les « ahs » de la foule autour de nous, Candace et moi étions sures d’être tombées dans une autre dimension. Les enfants—sans doute fatigués par les heures d’attente que demanda cette procession—ont avancés peu à peu, tenant des bougies à la main. À travers les trous pour les yeux placés dans les chapeaux de leurs costumes effrayants, ils paraissaient assez mignons.
Après les enfants…intéressants, sont devenus lentement les Danseurs des Morts. Ils portaient des costumes noirs sur lesquels ont été peints des squelettes, et, au lieu de chapeaux, ils portaient des crânes. Ils dansaient suivant un rythme beaucoup plus lent et obsédant que celui des soldats. Les danseurs allaient si lentement, sautant à chaque étape et hésitant sur une jambe pendant quelques secondes avant de continuer, qu’ils m’ont fait penser à des grenouilles ivres.
Ayant vu des grenouilles ivres et des petits membres espagnols de KKK, je peux dire sans aucun doute qu’il n existe rien de comparable aux processions religieuses en Espagne. Le fait que nous étions les seules à être choquées par les costumes des enfants m’a fait sentir au début que j’étais trop loin de chez moi. Mais en revanche, l’idée qu’une partie du monde n’attache aucune importance à un chapeau blanc pointu qui cache le visage me rassure.
--Kitt Squire

Les anniversaires de mai

8 : Kacy
16 : Julia
20 : Heidi

Les anniversaires de juin

25 : Meredith
27 : Torie

Les anniversaires de juillet

1 : Nora
4 : Kitt
6 : Anna
15 : Candace
25 : Nicholas

Les anniversaires d'août

22 : Kate


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Le beau temps continue : Jardin Royal

Photo par Heidi Kim


L’Ecole de Commerce de Toulouse : Un partenaire potentiel

Avec ses 120 mille étudiants,16 mille chercheurs, 16 grandes écoles et 4 universités, Toulouse est incontestablement l’une des plus grandes concentrations de matière grise en France. Cela, le groupe ESC l’a très bien compris. Plantée depuis plus de deux décennies au cœur de la ville rose, cette école de commerce est devenue aujourd’hui l’école la plus sollicitée dans le pays. Déjà en 2006 elle a franchi le cap des 5000 candidats pour la rentrée scolaire 2006/2007.
Cette forte popularité de l’école est due à plusieurs facteurs. Parmi eux, on ne peut certainement pas ignorer le choix de la ville. Toulouse est une ville de merveilles et de lumière qui ne laisse ni les scientifiques ni les hommes d’affaires indifférents. Premier centre mondial de la télé détection et capitale européenne de l’aéronautique et du spatial, elle accueille 300 entreprises internationales dont Motorola, Siemens et EADS pour ne citer que celles-ci. Il faut aussi noter la présence d’Airbus et du projet du futur système européen de positionnement par satellite à savoir le Galileo. Toulouse est aussi à équidistance de la Méditerranée et des stations de skis situées à seulement une heure et demie de voiture. L’Océan Atlantique quant à lui se trouve à deux heures et demie du centre de la ville. Cet emplacement stratégique s’ajoute aux charmes de la ville rose, car il faut tout de même rappeler que Toulouse est une ville d’une beauté particulière avec ses immeubles de style renaissance, ses nombreux espaces verts et la Garonne qui la traverse.
Parmi d’autres atouts que celui d’appartenir au groupe universitaire de Toulouse, on peut noter la triple accréditation EQUIS, AMBA et AACSB ce qui constitue une reconnaissance de taille pour une école de commerce. Cette triple distinction n’est pas offerte pas à n’importe quelle institution. Il faut préciser peut-être que le groupe ESC Toulouse est la troisième école de commerce française à la recevoir. EQUIS signifie European Quality Improvement System. Elle est décernée par l’EFMD (European Foundation for Management Development). L’ESC de Toulouse a reçu cette accréditation pour la première fois en 2001 puis elle a été accréditée de nouveau en 2005 pour une durée record de 5 ans avant d’être réévaluée. La deuxième accréditation, décernée à Toulouse en 2002, est un Label d’origine britannique contrôlé par l’Association of Masters of Business administration. Enfin, la troisième est sans doute pas la moindre, est une accréditation d’origine américaine décernée par l’Association to Advance Collegiate Schools of Business (AACSB). Les qualités de l’ESC Toulouse ont été reconnues par cet organisme en 2003.
L’ESC de Toulouse est aussi une institution globale. N’est-ce pas un vrai atout dans un monde où il devient de plus en plus difficile voire impossible de parler sérieusement de commerce sans prendre en considération les tendances politico-économique et même culturelles à l’échelle mondiale ? Le campus de l’ESC à Barcelone est un emblème de cette ouverture sur le monde. Comme à Toulouse, le campus du groupe scolaire à Barcelone est situé au cœur de la ville, tout près de la Plaza Catalunya, de la Cathédrale et du Musée Picasso.
A Toulouse, le groupe ESC propose des cursus complets en anglais avec le English Trak et à Barcelone, les cours sont proposés en espagnol, en français et en anglais.
Voilà une excellente opportunité pour affûter vos capacités linguistiques et notons au passage que l’espagnol, aujourd’hui parlé par plus de 700 millions de personnes est l’une des principaux véhicules du commerce mondial à côté bien entendu de l’anglais et du français.
Toujours dans cette perspective globale, l’ESC Toulouse est également fier de ses étudiants internationaux de 44 nationalités différentes, ses 55 visiting professors, ses 55 partenaires pour des programmes d’échange et ses 16 partenaires pour des doubles diplômes. Parmi ses partenaires américains, on peut compter Arizona State University, Georgia State, l’Université de Cincinnati, l’Université d’Arkansas, l’Université de Florida et finalement l’Université de Dayton.
Côté ambiance, il n’y a pas souci. Il y a une atmosphère très détendue voire festive à L’ESC de Toulouse. La semaine dernière par exemple, alors que j’entrais dans le building, j’étais surpris par le décor devant l’entrée principale. Il y avait un tapis rouge étalé par terre à la hollywoodienne et d’autres embellissements suspendus à une ficelle, tout cela au son d’un air du Blues Brother, Hit the road Jack. J’ai hésité un instant avant d’être rassuré par quelques regards. Alors, en vrai VIP, j’ai marché tout droit, sur le tapis et je suis monté au premier étage. A peine installé dans mon bureau, je n’ai pu m’empêcher de demander à ma patronne pourquoi on m’accordait autant d’honneur dans cette école. « Ah, ça doit être des élections pour les étudiants. Ils l’organisent une fois par an et c’est toujours comme ça » a-t-elle dit. Satisfait, je me suis mis au travail, tout en appréciant un bon air de musique le long de la journée, un air qui allait du Rock français au R&B en passant par plusieurs autres beautés internationales.
C’est ça une vraie success story à mon avis. C’est ça l’ESC de Toulouse, avec personnel très enthousiaste et dynamique, un partenaire idéal si j’ose dire.
--Moustapha Minte