A la recherche du soleil
- Le printemps s'installe et il est temps de redécouvrir les jardins et les terrasses de café ensoleillés. Pour un pique-nique ou un peu de révision, pensez à vous rendre à la Prairie des Filtres ou au jardin de Compans Cafarelli. Et quand vous vous dites que les jardins sont quand-même entourés de bitume et c'est la vraie grande nature qui vous manque, prenez un vélo et longez le Canal du Midi. Les possibilités de sorties multiplient quand il fait beau !
- -- Kat Kramer
Une Visite à Mas d'Azil
- Avez-vous jamais traversé une grotte en voiture ? Moi, je l'ai fait, il y a trois semaines, à Mas d'Azil. En Ariège, où cette grotte a connu des habitations humaines pendant 35 000 années. Toujours un abri sûr contre le temps désagréable, les bêtes sauvages et les envahisseurs indésirables, cette grotte est un site riche d'un point de vue anthropologique. On y trouve des ossements d'animaux et d'êtres humains. Les peintures sur les murs sont abîmés mais toujours présentes. De plus, l'ouverture de la grotte est tellement large qu'on a pu construire une auto-route qui passe sous la roche.
- Pour les amateurs de balade, on peut également faire un tour sur la corniche au-dessus de la grotte où on trouve un joli point de vue de la ville de Mas d'Azil. De plus, on voit les Pyrénées si le temps le permet. Moi, j'y ai passé une journée sympathique avec ma famille d'accueil. Après avoir fait une balade, nous avons pique-niqué en plein air. Nous n'avons pas manqué les paysages magnifiques et j'ai même appris quelques points sur la vie du paysan jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale. Cette région a connu beaucoup de bergers qui élevaient des moutons et qui cultivaient des céréales.
- En somme, c'est une visite qui vaut le coup !
- -- Megan Conlon
Panorama et vue sur les Pyrénées, Mas d'Azil.
Le Papagayo
- Vous venez de passer 4 heures dans vos cours à l’IEP, deux heures pendant lesquelles vous ne pensiez qu’aux grognements de votre ventre. Naturellement, vous aimeriez déjeuner, bien déjeuner, mais vous n’avez pas envie d’aller loin. Ne cherchez plus, le café parfait est juste sous votre nez - Le Papagayo !
- Le Papagayo est un café sympathique qui attire beaucoup d’étudiants à cause de sa localisation. Il est bien situé sur la rue Deville en face de UT1, de l’Arsenal et de l’IEP. Pour ceux qui ne connaissent pas le quartier de l’Université, c’est un bon moyen de rencontrer les étudiants et d’être intégrés dans la vie étudiante.
- Quand vous entrez dans le café vous trouverez des serveurs sympathiques et une carte pleine des bonnes options. S’il fait beau, vous pouvez manger dehors sur la terrasse et regarder la vie étudiante dérouler devant vos yeux. Sinon, il y a plein de places à l’intérieur qui vous conviendront.
- À propos de la cuisine, si vous désirez une formule raisonnable, je vous encourage à prendre le plat du jour plus une entrée ou un dessert pour 12 euros. Les plats changent tout le temps et le cuisinier expérimente avec des saveurs exotiques qui vont choquer votre bouche ! Mais ne vous n’inquiétez pas si vous n’êtes pas aventureux ou si vous n’avez pas 12 euros disponibles pour le déjeuner ; tout n’est pas perdu.
- Vous pouvez manger un sandwich à partir de 3 euros sur place et un café à 1, 40 euros. Les salades composées sont aussi raisonnables et vous coûteront 7,50 euros. De plus, Le Papagayo offre des desserts et des glaces faits maison chaque jour. Tout est frais et il y a des choix pour n’importe quel goût.
- En fait, je suis passée par Le Papagayo dix mille fois avant de décider finalement m’y arrêter. Ce restaurant ne paraît pas spécial a priori, mais je vous assure que c’est un vrai petit trésor. Je vous encourage à y entrer et à y manger bien. Bon appétit !
- Le Papagayo : 31, Rue Deville
- -- Amanda Lehn
L'anniversaire d'avril
- 5 : Kristin Beach
Cours de cuisine
Des cours de cuisine sont proposés aux étudiants du programme ; les cuisinières exposent leurs oeuvres.
Parles-tu l'argot?
- Piger - Comprendre, capter. "Tu peux me passer tes cours, s'il te plaît ? J'ai rien pigé de ce qu'a dit le prof."
- Frimer ; Se la péter - Faire le prétentieux. "J'ai vu Corentin hier soir avec son nouveau scooter - il se la pétait pas mal."
|
Les beaux jours arrivent
Au printemps, la Daurade est un lieu excellent pour un pique-nique.
Mi-semestre à Toulouse : Le Bilan
- Trois mois ont passé depuis mon départ des Etats-Unis, et j’en suis plus ou moins au milieu de mon séjour à l'étranger. C’est le moment parfait pour réfléchir à tout ce que j’ai fait jusqu’ici !
- J’étais tellement occupée depuis mon arrivée à Toulouse par mes cours, mon stage et le quotidien que je n’ai pas remarqué ce que j’avais déjà accompli. Depuis mon départ à la fin de décembre, j’ai visité une douzaine de villes européennes, j’ai découvert une nourriture dont je ne soupçonnait même pas l’existence, et la chose la plus impressionnante pour moi est que j’ai appris à vivre dans un monde complètement étranger.
- J’ai commencé mon voyage en Europe par l’Italie, quand j'ai rendu visite à des amis de Dickinson qui étudient à Bologne pour l’année. Pendant cette semaine là, nous sommes allés à Parme et à Pisa. C’était une semaine excellente, mais j’étais ravie d’aller finalement à Toulouse pour le semestre – je pourrais enfin utiliser mes connaissances de la langue et de la culture française qui j'ai étudiées pendant huit ans !
- Le premier mois était extrêmement épuisant – dans tous les sens du terme. C’était une introduction à la vie française et l’immersion dans la langue française – « information overload ! » Tout était nouveau, et j’ai voulu être ouverte à toute expérience nouvelle. J’ai essayé la nourriture qui m’était offerte – comme le steak tartare, le canard, le lapin et les escargots. Pendant le premier mois, j’ai visité trois autres villes françaises : Albi avec Dickinson, Montpellier et Carcassonne.
- J’ai aussi bien profité de mes vacances de février. J’ai pris un train de nuit avec une amie de Toulouse pour aller à Strasbourg – un voyage de 12 heures. En quatre jours, j’ai vu Strasbourg, Dijon et Beaune (en Bourgogne). Je devais rentrer à Toulouse pour rencontrer Sylvie, Laura et le groupe d’étudiantes du deuxième semestre pour notre voyage à Paris. Nous avons passé quatre jours à Paris, et j’ai visité : le Centre Pompidou, le Sacré Cœur, le Musée d’Orsay, le Louvre, la Tour Eiffel, Notre Dame de Paris et Versailles. C’est vrai que j’en ai eu pour mon argent pendant ces vacances !
- Le mois passé était un mois de travail intense pour moi (selon les standards français !) et une façon de m’intégrer plus dans ma vie française. L’autre jour, j’ai remarqué quelque chose qui était incroyable pour moi, lorsque je suis rentrée chez moi après une longue journée de cours et mon stage. Pour les autres, il est possible que ce soit un peu trop évident, mais j’ai réalisé que j’habitais en France. Je vis en France.
- Quand je le dis, cela semble banal, mais le fait d’en prendre conscience est quelque chose qu’on ne peut pas apprécier sauf si on a vécu la même expérience. Je vis une vie normale pour moi, mais en France. J’habite avec une famille française, je suis mes cours dans une université française, je parle la langue française. Clairement, je ne suis pas française – je suis encore très américaine. Mais le fait d’être tellement à l’aise avec ma vie en France est vraiment incroyable à imaginer.
- Il me reste encore deux mois à passer à Toulouse. Les vacances de printemps arrivent au milieu d’avril. J’ajouterai six villes de plus à ma liste et je goûterai indubitablement une nouvelle cuisine, mais je ne pourrai plus prendre conscience du fait que je vis actuellement dans une monde qui était un rêve depuis plusieurs années.
- -- Sarah Casey
Exposition : Keith Haring
- Le week-end passé, celui de Pâques, je suis allée à Lyon. Puisqu'il neigeait j'ai décidé que ce serait une bonne occasion de voir le musée d'art contemporain. J'étais ravie de découvrir que le musée a monté une exposition impressionnante qui occupait ses trois étages : il s'agit d'une rétrospective de Keith Haring. Je me suis familiarisée avec ses oeuvres grâce à un cours sur les artistes de la rue que j'ai suivi l'année dernière - les break danseurs, les graffitistes, etc. Haring travaillait pendant les années quatre-vingt à New York City, principalement dans les stations de métro. Il couvrait des espaces vides de ses dessins, qui portent souvent des messages politiques sous-jacents. Vers la fin de sa vie, malade et atteint du SIDA, ses dessins sont devenus progressivement plus "apocalyptiques" et montraient des scènes violentes et catastrophiques. Keith Haring est mort en 1990. Pour cette exposition, on a rassemblé des centaines de ses dessins (à la craie ou à l'encre) et ses peintures murales. On a tourné un petit film à propos de sa vie et affiché des photos qui le montrent en train de dessiner. C'était donc une exposition très complète, très émouvante. J'étais étonnée d'avoir dû attendre une bonne demi-heure pour entrer dans le musée - je ne savais pas que Keith Haring était connu en France !
- -- Kristin Beach
A l'agenda, en avril : une soirée flamenco, un week-end dans le Quercy, et les vacances de printemps.
A très bientôt à la Une !
- -- Kat Kramer, rédactrice
Cliquez ici pour retourner à la page d'accueil de La Une.
|