Thanksgiving à la française
- Le Centre Dickinson s’est transformé en salle de fête pour ce fameux jour de dinde le 28 novembre. Les étudiants et les professeurs sont venus partager ce repas traditionnel.
- Avant de commencer le repas, Professeur MacDonald et les étudiants ont joué au football américain dans le jardin du Centre.
- Les étudiants ont amené les desserts pour cette soirée festive. On n’a jamais mangé autant de citrouille dans un jour !
Une nuit à Madrid : Sensation White
- Note de la rédactrice : Un groupe d’étudiants de Dickinson est parti participer à une soirée de danse et de musique techno à Madrid où tous les participants s’habillaient en blanc. Une étudiante partage ses sentiments au sujet de cette expérience.
- Il faisait déjà nuit. On voyait de plus en plus d'entre eux en descendant le boulevard. Puis nous avons contourné le bâtiment au coin de la rue et ils y étaient, au barrage routier au bout de la rue.
- La police attendait en permanence avec les matraques, mais pour une raison ou une autre, ils ne semblaient pas du tout menaçants. Nous nous sommes examinés, nous avons enlevé nos vestes et avons plongé dans la foule, essayant de se garder mutuellement en vue. Nous sommes devenus immédiatement anonymes, mais ce n’était pas important parce que nous étions joints à quelque chose de plus grand que nous, et notre individualité fondait. Nous faisions la queue, mais après quinze minutes d’attente nous nous sommes rendus compte que nous étions dans la file d'attente VIP. Nous avons regardé la ligne serpenter à côté de nous, et on était prêts à lutter contre notre chemin pour rentrer dans l'autre ligne.
- Mais au lieu de nous repousser, les gens de l'autre filé ont ri, et nous ont fait signe et nous ont salué en espagnol, en anglais et en français. Notre camaraderie était instantanée et incontestable car nous étions tous venus à Madrid pour la même raison : Sensation White. Nous faisions déjà partie du groupe.
- La queue était vivante et se déplaçait de sa propre initiative. Nous nous sommes pris par les bras afin de ne pas se séparer les uns des autres dans la presse des organismes et des chants, la foule acclamée. Le goulet d'étranglement à la porte était si fort que j’avais l’impression qu’on me démettait les épaules. Mais enfin on nous a déchiré les billets et nous sommes arrivés à l'intérieur.
- Les premières impressions sont souvent éphémères. L'entrée était bondée, lumineuse et pleine de gens qui poussaient dans tous les sens, vers les toilettes, vers le vestiaire et vers la salle elle-même. Nous nous sommes joints à la foule et puis tout à coup nous étions dans la salle elle-même. Et nous nous sommes arrêtés brusquement. L’architecture et le décor du stade s’étendaient comme une pieuvre au dessus de la masse de blanc, grand, tentaculaire, et la scène qui s’élançait dans la foule comme la proue d’un bateau rajoutait à l’effet marin. La Méduse semblait flotter au plafond, les lumières étaient dispersées clignotant en explosions de couleur. Le bruit était assourdissant. Une voix grave faisait écho à travers la foule et puis nous avons commencé à courir dans les escaliers sur la rambarde et à plonger dans une mer blanche. Pendant quelques minutes, nous avions l’impression de nous noyer. Et puis les lumières se sont mises à clignoter, et la musique a commencé, et le spot était sur la scène tournante pleine de danseurs. La salle formait une telle masse blanche et grouillante que nous n’avions plus conscience des limites de notre corps. Il est terrifiant et excitant de faire partie de cette euphorie ; cette masse tortillante qui n'a jamais été encore, n'a jamais cessé de marteler, de crier en silence sur le bruit. Cela a duré des minutes, des heures ou des jours, je n'en suis plus sûre.
- En nous voyant à la lumière du jour, en sueur, les pieds noircis, nous pouvions à peine parler. Puis la foule se dispersait, chacun retournant dans son coin. On se rappelait des liens que la musique avait créés entre chacun de nous pour quelques petites heures, alors qu’on s’effilochait les uns des autres, devenant seuls comme nous ne l'avions jamais été.
- --Gina Del Tito
Les Anniversaires de décembre
- 14 : Melanie
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La Petite Montagnarde
- Une chose qui me manquait toujours en Pennsylvanie, c’était les montagnes. Veuillez noter que je ne parle pas des collines de 1000 mètres d’altitude ; je parle de la vraie montagne – la montagne où vos poumons ont mal de l’air frais, où vous passez heure après heure à monter un sommet, où vous admirez les vues les plus magnifiques.
- Heureusement, Toulouse est situé dans un lieu stratégique. La ville se trouve dans le sud-ouest de la France qui explique le climat doux et chaud, et qui permet de profiter des Pyrénées, qui sont tout près. Après des petites recherches, j’ai décidé de m’inscrire au Club Alpin Français (CAF). Le club organise plusieurs sorties chaque week-end et les activités varient des randonnées qui n’exigent aucune expérience dans les montagnes à l’alpinisme de cascades.
- Pour ma première sortie j’ai décidé de faire de la raquette à neige. J’étais un peu sceptique parce que c’était la mi-novembre et je pensais qu’il n’y aurait pas de neige pour faire de la raquette. Bien que le rendez-vous avec les autres membres ait été à 7 heures du matin, je me suis réveillée avec enthousiasme et je ne regrettais même pas quand je suis passée devant une boite qui était encore ouverte et il y avait plein de monde qui s’amusait.
- On était un groupe d’une dizaine d’amoureux des montagnes, d’une tranche d’age assez diversifiée. J’avais de la chance d’être dans une voiture avec le guide parce qu’il m’a donné une leçon complète sur la géographie et les caractéristiques des Pyrénées. En racontant les histoires des montagnes on a passé très rapidement deux heures et finalement nous sommes arrivées à notre point de départ. Quelle surprise : tout autour de moi la neige s’amoncelait ! Il y avait une couverture de plus de 50 centimètres de neige – qu’est-ce que j’étais contente ! Je n’attendais aucune invitation et j’ai mis rapidement les raquettes.
- Le but était de monter le sommet le plus proche. Il y avait un soleil qui brillait ainsi qu’un vent qui soufflait très fort. Le début était facile, mais après deux heures que j’ai passé en me battant contre le vent, j’ai commencé à sentir la fatigue. Cependant, dès que nous avons atteint le sommet, j’ai oublié le vent, la fatigue et tous les autres inconvénients. La vue était merveilleuse ! Grâce au soleil et au beau temps on avait un très bon horizon. On était entouré d’autres sommets enneigés et en même temps on avait une vue magnifique sur les étangs surgelés. J’aurais pu passer toute la journée en admirant la vue, mais il était temps de partir. En chemin pour retourner on a fait une pause pour récupérer notre énergie. En descendant, je me suis rendue compte qu’à Carlisle j’avais oublié la beauté de la montagne et, plus important, le sentiment d’être libre.
- On a fini la journée avec une petite célébration dans un café à Ax-les-Thermes. Ma première sortie avec le CAF était génial – j’ai rencontré des gens intéressants et j’ai revitalisé ma joie de faire des randonnées en montagne. Donc, ce semestre je suis extrêmement heureuse parce que je pouvais faire du ski nautique jusqu'à la fin d’octobre et quinze jours après il y avait de la neige suffisante pour faire de la raquette et même du ski. C’est la vie, c’est Toulouse !
- --Avi Keremidchieva
Rédaction : Joyeuses Fêtes
- Le mois de décembre est toujours chargé, et on ne voit pas le temps passer. Nos agendas se remplissent vite avec autant de préparations pour les fêtes, de shopping à faire, et d’événements que parfois on oublie d’en profiter !
- Egalement en décembre on est obligés de dire au revoir à Alie, qui part au Cameroun le semestre prochain ; à Sarah, qui rentre à Bowdoin College ; et à Professeur MacDonald et sa femme Circé, qui retournent à Carlisle. Nous anticipons avec tristesse d’autres départs au mois de janvier. Essayons donc de profiter du groupe avant de dire « au revoir ».
- Cela dit, on ne peut pas être très triste quand on se balade en ville, sous les lumières et devant les sapins et les guirlandes qui évoquent l’ambiance de la saison !
- -- Anna Cumbie, rédactrice
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