Décembre 2009

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Thanksgiving à la française – que pense-t-on ?

Les étudiants nous ont fait part de leurs sentiments après avoir fêté cette fête décidément très américaine en France. Voici une sélection des commentaires :
  • Le jour de Thanksgiving à Toulouse, j’ai enseigné un cours au lycée où je fais un stage et j’étais très contente quand tous les lycéens m’ont souhaité « Happy Tanksgiving » (sans « th ») à la fin du cours. Le repas à Dickinson était magnifique et j’étais très contente de cette fête américaine en France.
  • J’ai beaucoup aimé Thanksgiving en France. Certainement c’était pas la même chose qu’aux Etats-Unis. Ma famille m’a manqué, et aussi le football américain. Mais j’ai trouvé la soirée très sympa et c’était intéressant de voir les Français participer à Thanksgiving.
  • J’étais un peu triste ce mois, surtout parce que ma famille me manque. Mais Thanksgiving en France était mieux que ce que j’avais pu anticiper. Le repas était très bon et l’ambiance renfermait beaucoup d’amour et de bonheur. C’était un Thanksgiving parfait sachant que nous sommes en Europe !
  • Thanksgiving en France était un peu difficile pour moi. Ma famille me manque. J’avais beaucoup de travail à faire pendant la journée, donc c’était un jour qui était très difficile pour moi. Mais le repas avec tout le monde était super et très sympa. Cela m’a beaucoup aidé.
  • Thanksgiving en France était très sympa – les échanges interculturels et les discussions avec les Français par rapport à cette tradition mal connue en France étaient amusants. Le repas était excellent – je n’ai aucune idée de comment on a trouvé les cranberries !
Dessin par Justin Sterritt


Le Dragon Bleu au TNT

J'étais passé devant le bâtiment du Théâtre National de Toulouse (TNT) plusieurs fois et j’étais toujours curieuse de savoir ce qui était à l'intérieur. Et le vendredi 13 novembre, je l'ai découvert. Les étudiants de Dickinson ont vu une pièce de théâtre, Le Dragon Bleu, au TNT. C’était le moment parfait pour nous de voir une vraie pièce de théâtre parce que malgré le fait qu'il nous reste encore quelques difficultés à l’oral, nous sommes maintenant à l'aise avec notre compréhension de la langue française.
L'histoire du spectacle était une histoire d'amour, de peine et de désir. Deux anciens amants canadiens se retrouvent en Chine quand Claire arrive pour adopter un enfant et qu’elle loge avec son ami, Pierre. L'étincelle entre eux est rallumée, mais Pierre est déjà avec Xiao Ling, une jeune artiste chinoise. Quand Claire ne réussit pas à adopter, elle devient amie avec la jeune amante de Pierre et les deux femmes essaient de trouver une solution pour l'artiste quand elle découvre qu’elle est enceinte. À la fin de l'histoire, les spectateurs voient trois fins différentes. D'abord, Pierre et Claire prennent le bébé et Xiao Ling reste toute seule. Puis, Claire part toute seule avec le bébé et Pierre reste avec Xiao Ling. Et finalement, les deux femmes partent et Pierre reste seul avec le bébé. On pense alors à une fin heureuse parce que nous pouvons choisir notre préférée. Mais quand on pense à ces choix, ils sont tous doux-amers. Car toutes les fins possibles nous laissent avec un sentiment de tristesse. La première fin présente Xiao Ling seule et sans son bébé. La deuxième Claire est seule avec le bébé qui est séparé de ses parents biologiques. Et la troisième laisse tous les personnages seuls sauf Pierre qui devient un père seul.
Les acteurs étaient fabuleux et le décor impressionnant. Le spectacle était rempli de couleurs, littéralement et métaphoriquement. Xiao Ling a fait quelques danses spectaculaires avec une écharpe et des lumières brillantes. De plus, le décor était plein de couleurs vives, comme on l’imagine quand on pense à Shanghai. Mais il n'y avait pas seulement la couleur physique ; on pouvait vraiment éprouver les émotions des personnages. C'est pour cela qu'on ne sait pas quelle fin est la meilleure : parce qu'on veut finalement que tout le monde soit heureux.
--Ramsay Pierce


Parles-tu l'argot?

poser un lapin - ne pas se présenter à un rendez-vous. « Désolé de te poser un lapin, mais il faut que j’annule pour ce soir. »
piger - comprendre. « Je ne pige rien à ce que dit ce prof ! »
être à la bourre - être en retard. « Ne m’attends pas, je vais être à la bourre. »


Les Anniversaires de décembre

07 : Andréa


La Une in English, translated by Alyssa Coltrain.

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Le Marché au gras à Péchabou

Photo par Kim Wilson
Le stand des boulangers.
Photo par Kim Wilson
Anna-Lisa profite du marché pour acheter des produits frais et locaux.
Le 14 novembre, un jour où le temps ne pouvait pas se décider entre la pluie et le beau temps, un groupe d’étudiantes courageuses de Dickinson s’est aventuré au Marché au gras de Péchabou, une commune à l’extérieur de Toulouse. Comme participante de l’événement, je raconterai cette histoire. Une fois par an, les fermiers et les vendeurs locaux se rassemblent et vendent des produits dans le cadre d'un grand marché. Pleines d’ espoirs et de rêves, nous avons fait des pâtisseries américaines à vendre, comme la tarte à la citrouille, les cookies aux pépites de chocolat et le pain à la banane. Notre Bulgare favorite, Tanya, a fait une recette de sa mère patrie, les medenkis bulgares (des cookies avec du miel et de la cannelle).
Situées parmi d’autres vendeurs ambitieux de vin, de viande et de fromage, nous avons été accueillies comme des vraies Péchaboliennes. De l’autre côté du marché, on pouvait observer l’attention avec laquelle les boulangers faisaient leurs pains dans un four en plein air. Nous avons eu la possibilité de goûter du vin chaud, des aliments bios, et des spécialités régionales (plus particulièrement toutes les variétés de produits de canard qu’on peut imaginer). Sous les sons d’un groupe de musiciens habillé de marinières rayées, nous avons traversé le marché et parlé avec les autres vendeurs à la recherche des spécialités incontournables de cette région de France.
Nos desserts ont plu aux Français, surtout la tarte à la citrouille et notre grande sélection des cookies. Si vous vous trouvez au marché au gras à Péchabou l’année prochaine, je vous conseille de boire un verre de vin chaud, de goûter au magret de canard, et d’acheter du pain de campagne.
-- Kim Wilson


Rédaction : à la découverte du vin français

Mercredi 2 décembre, six étudiants de Dickinson ont fait la tournée des vignobles de France, sans prendre un avion. Organisée par Annick Saub de l’Association Les Cuisines, notre dégustation de vin s’est faite à La Cour des Vins, un marchand de vin situé près de l’arrêt de métro Saint Michel.
Nous avons dégusté cinq vins de différentes régions de France—un blanc et quatre rouges. Le premier était un blanc sec de Gaillac, un vignoble situé près de Toulouse. Dominique Stehlik, le chef de la dégustation et la propriétaire du magasin, nous a conseillé de le goûter avec du chèvre frais. Elle nous a expliqué que souvent les Français pensent à associer le fromage et le vin rouge, mais ce n’est pas toujours le meilleur choix. Ensuite, nous avons dégusté quatres vins rouges : un rouge fruité des Coteaux du Rhône, un Corbières, un Madiran du Béarn, et un rouge de Bordeaux. Par hasard, le vin bordelais venait de St. Emilion, un village que Dickinson en France va visiter en janvier. On l’a servi avec un Brie crémeux, une excellente combinaison !
Nous avons passé une bonne soirée et nous avons beaucoup appris. Nous attendons avec impatience la prochaine dégustation avec Annick — une dégustation de fromage !
--Alyssa Coltrain, rédactrice adjointe


Le calendrier de décembre

08 : Sortie culturelle : Seule dans ma peau d’âne au Théâtre Sorano, 19h30
15 : Réception de Noël au Centre Dickinson
18 : Fin du semestre au Centre Dickinson ; le Centre fermera à 12h00 (Réouverture le 4 janvier).
19 : Début des vacances dans les universités toulousaines