Caitlin Murphy

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In Toulouse - Le magazine de l’Aéroport Toulouse-Blagnac

Remerciements


D’abord, je voudrais remercier Mme Laura Raynaud et Mme Sylvie Toux de m’avoir aidé à trouver un stage qui me convient très bien, et d’avoir toujours eu le patience de s’occuper de toutes mes questions.

Ensuite, Monsieur Christian de Montmagner, mon responsable de stage, m’a toujours montré beaucoup de respect et de patience pendant mon stage. Avec son aide, j’ai appris beaucoup à propos de l’industrie des magazines, grace à lui, mon stage a été inestimable.

Enfin, toute l’équipe de Dépêche Mag était tout a fait géniale, et j’ai de la chance d’avoir travaillé avec eux lors de mon expérience professionnelle en France.


Introduction


Je m’appelle Caitlin Murphy, et je viens de l’état de New York. Je suis étudiante en troisième année à Dickinson College à Carlisle, en Pennsylvanie. Je me spécialise dans les études internationales et la langue française. Depuis toujours, le monde et les différentes façons de créer une société internationale m’ont intéressés, et c’est pourquoi j’ai choisi d’étudier en France pour l’année scolaire. La culture est également une facette fascinante, et je suis toujours plus attirée par les cultures des pays que par les gouvernements ou le monde des affaires. Les relations franco-américaines depuis quelques années ne sont pas très bonnes (i.e. la guerre en Irak et la perception négative de Président Bush) et en tant qu’étudiante du monde et des relations internationales, il me faut comprendre pourquoi ces relations ne sont pas bonnes. Et pour bien comprendre une société, on doit y habiter et également y travailler, donc j’ai voulu faire un stage pour améliorer mon séjour en France.

Quand j’ai pensé à un stage en France, je voulais une expérience qui me montrerait bien une situation où les Etats-Unis et la France interagissent. De plus, la culture régionale m’intéresse plus que le gouvernement. J’ai trouvé ce mélange dans le magazine In Toulouse, qui est publié par Dépêche Mag, une division de la Dépêche du Midi. In Toulouse est un magazine 100 % bilingue (français et anglais) qui est distribué gratuitement à l’aéroport Toulouse Blagnac, et dans quelques autres lieux. Le but de ce magazine est de donner des informations sur Toulouse et sa région aux professionnels qui utilisent l’aéroport Toulouse Blagnac. Et puisque le magazine est publié aussi en anglais, il est ciblé vers les voyageurs Anglais ou Américains, dont la plupart travaillent avec AirBus. Ce mélange qui associe affaires et les relations internationales est un couple parfait pour moi !

J’ai pensé également faire un stage à la mairie, de Toulouse ou dans une autre ville, ou avec une école comme stagiaire d’anglais. Mais, puisque j’ai beaucoup travaillé avec les enfants dans ma vie, dans une garderie et aussi dans une colonie de vacances, je voulais donc quelque chose de différent qui soit plus en relation avec ma spécialisation. La mairie de Toulouse m’a intéressée, mais cela touchait plus au gouvernement local (de Toulouse ou des autres villes proches) et pas forcément les relations inter-gouvernementales, ce qui m’intéresse le plus. Ainsi, le stage avec In Toulouse est parfait parce qu’il associe les affaires et la culture de la région avec une perspective internationale.

Le fait que c’est un magazine n’est pas forcément le premier attrait de ce stage pour moi, parce que le journalisme n’est pas un métier que j’envisage. Mais j’imagine que la connaissance de plusieurs métiers m’aidera dans ma recherche éventuelle d’un travail après l’université.


Partie I


Dans l’introduction, j’ai parlé de pourquoi j’ai choisi ce stage, au magazine In Toulouse, et pourquoi il m’intéresse. Comme je l’ai déjà dit, l’aspect « magazine » de mon stage n’était pas le premier attrait de ce stage. Le monde des magazines et de l’édition n’a jamais un domaine où je pouvais me voir. Mais, quand Laura Raynaud m’a proposé un stage avec In Toulouse, j’étais intriguée par son description du magazine, et le fait qu’il oriente ses articles sur de la région et la culture.

Quand je suis allée à mon entretien avec M. de Montmagner, je n’étais pas très sûre, de ce que je devais exiger. J’ai lu le magazine le plus récent pour me familiariser avec cette publication, mais je ne savais pas ce qui se passerait pendant mon entretien, ni les questions qu’il me poserait, ou si je m’attendais attendue à faire quelque chose spéciale ! J’étais très anxieuse, à cause du fait que l’entretien serait en français ! Je n’ai pas beaucoup d’expérience avec les entretiens en anglais, donc un entretien en français me faisait peur. Je suis arrivée au bureau, et tout de suite je me suis rendue compte que je n’avais rien de craindre parce que M. de Montmagner voulait parler avec moi, et pas me poser les questions difficiles. Il m’a expliqué un peu l’histoire de Dépêche Mag et Hima Media (le prédécesseur de Dépêche Mag). À la fin, il m’a demandé si le stage m’intéressait encore, j’ai dit « oui », et puis c’était fait ! L’entretien ne m’a pas permis de savoir ce que je ferais exactement pendant mon stage, mais j’ai décidé d’éclaircir cela un peu plus tard. Je savais que Dépêche Mag avait un autre stagiaire, jusqu’au début du mois de Mars. Ainsi, je ne m’étais pas trop inquiétée à propos de mes tâches, parce que savais que l’autre stagiaire devait faire quelque chose, et que je pourrais faire pareil.

Mes attentes pour mon stage étaient les suivantes : je voulais participer à In Toulouse magazine et peut-être écrire des articles en anglais, corriger les articles qui étaient traduits en anglais, ou faire de la recherche. De plus, je voulais bien comprendre l’industrie des magazines et des publications. Je ne me suis pas rendue compte que je travaillerais aussi avec les autres magazines de la compagnie de Dépêche Mag, mais rétrospectivement, cela était mieux d’avoir une expérience avec plusieurs types de magazine (par exemple, la culture, l’économie, les décideurs de la région, etc.).

a) Dépêche Magazine

In Toulouse magazine est une partie d’un conglomérat de magazines appelé « Dépêche Mag. » Dépêche Mag est une division du journal « Dépêche du Midi, » le journal quotidien pour la région des Midi-Pyrénées.

Dépêche Mag n’a pas toujours été lié à la « Dépêche du Midi. » Son histoire commence en 1999 avec Jean-Christophe Tortora et quelques collaborateurs, qui ont créé une régie publicitaire, Himalaya Communication. Himalaya s’est spécialisé dans les affiches de publicités sur les taxis, ce qui était une première à Toulouse. Ensuite, Tortora a décidé de créer son premier magazine, In Toulouse, qui était le même magazine qu’on a aujourd’hui, mais à ce moment-là, le rapport avec l’aéroport Toulouse-Blagnac n’était pas encore établi. Ensuit, il a crée Pure Virus, qui était destiné aux jeunes et distribué gratuitement dans les boîtes de nuits et dans les bars. Pure Virus était financé complètement par les publicités. Puis, Tortora a créé le magazine Je, qui avait le même principe que Pure Virus, sauf qu’il était destiné à la communauté homosexuelle.

En 2001 Tortora a voulu créer Toulouse Mag, mais il n’avait pas assez de fonds et la publicités ne suffisaient pas. Donc, il a approché la Dépêche du Midi avec l’idée du Toulouse Mag. La Dépêche du Midi a aimé ce projet, et il a décidé d’en financier 30 %.

Dans les années suivantes, après la naissance de Toulouse Mag, la Dépêche du Midi s’est de plus en plus intéressée au projet avec Himalaya Communication, et elle a investi du plus et plus des fonds. Enfin, Himalaya s’est divisé en deux parties : Hima Média, la partie des magazines, et Hima Com, qui s’occupe toujours des publicités. Hima Média est maintenant contrôlé en grande partie par la Dépêche du Midi.

Avec l’acquisition d’Hima Média, la Dépêche du Midi conforte son idée et son intention de créer des pôles de parution économique d’une part et de magazines divers d’autre part. Début 2005, la Dépêche contrôle désormais 90 % du groupe Hima Média, qui est rebaptisé Dépêche Mag.

b) Les Magazines de la Dépêche Mag

Dépêche Mag publie dix magazines. La plupart sont à propos de l’économie de la région de Toulouse, mais chacun a sa propre particularité. Le « Qui fait Quoi ? » est un magazine qui liste des compagnies actives. Chaque compagnie choisit quelles informations elle veut inclure (le nom de l’entreprise, une petite description, les coordonnées, et parfois le logo de la compagnie). Le « Qui fait Quoi » sort annuellement, en septembre, et il est ciblé vers les acteurs institutionnels et économiques de la région pour mieux connaître les autres acteurs qui font des choses similaires et aux nouveaux arrivants à Toulouse Le « Qui fait Quoi » est vendu dans 350 points de vente, à 20 € chacun.

Le « Décideurs de Midi-Pyrénées » est un répertoire qui liste beaucoup de décideurs économiques dans la région Midi-Pyrénées. Il sort annuellement, en juin, et il a une cible semblable à le « Qui fait Quoi », avec les mêmes points de vente et prix. Il est utile pour les gens qui cherchent un emploi, pour les chefs qui l’utilisent pour obtenir plus d’information sur leurs compétiteurs, et même pour les employées qui veulent mieux connaître leur employeur (si la compagnie est grande). Il montre aussi les personnalités des décideurs, grâce à des questions amusantes comme « Quelle est votre plat préféré ? » et « Vous faites quoi comme passe-temps ? » Une autre de ces magazines économiques est le Décid’éco, qui s’intéresse à la construction dans la région. Le magazine présente et analyse les travaux publics qui se passent en ce moment, l’immobilier, les nouvelles technologies et les innovations. De plus, il présente un petit résumé sur chaque entreprise et sur ses actions avec un petit entretien avec le directeur. Une édition aéronautique a été ajouté au Décid’éco. La cible pour ce magazine est les personnes qui cherchent un emploi ou bien les entrepreneurs qui veulent connaître mieux leur quartier et leurs compétiteurs. Ce magazine est bimestriel et il partage les mêmes points de vente que les Décideurs de Midi-Pyrénées et le Qui fait Quoi. Il est vendu 9 €.

Le Guide Entreprendre en Midi-Pyrénées agit comme un guide pour les nouveaux entrepreneurs qui veulent créer une entreprise et pour les entrepreneurs qui ont déjà une entreprise et veulent l’améliorer. Il donne des conseils aux nouveaux entrepreneurs pour comment créer et puis financer leur entreprise. Il donne également aux entrepreneurs qui a réussi le savoir-faire, comment développer davantage leur entreprise (avec des informations sur les nouvelles technologies et les tendances). Il sort annuellement, en novembre, et c’est le magazine officiel du « Salon de l’entreprise de Midi-Pyrénées. » Il est offert pendant le Salon gratuitement. Il réunit 500 adresses utiles en Midi-Pyrénées.

L’Officiel est un peu différent que les autres magazines publiés par Dépêche Mag, dans la mesure où il est simplement publié mais pas conçu par la Dépêche Mag. Il sort semestriellement en mars et septembre et il est ciblé vers les particuliers (acquéreurs, investisseurs). Il fait un compte rendu des l’agglomération toulousaine et il présente les portraits de différents quartiers qui se développent ainsi que tous les nouveaux programmes et les projets communs de l’agglomération. 5000 exemplaires de l’Officiel sont offerts pendant le Salon de l’immobilier et 3000 sont en vente chez les marchands de journaux. Il est vendu 3,90 €.

Toulouse Mag, Toulouse Femme, et Toulouse Match ont tous été créés par M. Jean Christophe Tortora, avec Toulouse Mag qui est le premier. Ils sortent tous le 1er jeudi de chaque mois et coûte à 3 € chacun. La collection « Toulouse » des magazines est ciblée plutôt vers les jeunes âgées 25-49 ans et ils traitent du style de vie, du business, de la culture, et des loisirs qui sont en vogue à Toulouse en ce moment. Ce sont des magazines qui aident à comprendre et profiter de notre région et sont une façon pour les nouveaux arrivants de connaître Toulouse et ses différents quartiers. Ce sont aussi un guide mensuel pour les événements qui se déroulent à Toulouse et aide à choisir ses activités du mois. Avec 18.000 exemplaires et 600 points de vente, la collection « Toulouse » est évidemment le mensuel préféré des nouveaux et anciens toulousains.

c) Description du magazine In Toulouse

Le magazine In Toulouse est le « business » magazine de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Il conjugue l’économie et l’art de vivre dans le Sud-ouest de la France, et il est édité et créé par Dépêche Mag, en association avec l’aéroport Toulouse-Blagnac. La publication de In Toulouse est divisée entre l’aéroport et Dépeche Mag. Dépêche Mag apporte l’édition, les frais de production, et l’aéroport cherche (pas tous, mais la plupart) des clients pour les publicités, et se charge de la diffusion et de la mise en place de In Toulouse. Le magazine sort trimestriellement, et il est distribué exclusivement à l’aéroport Toulouse-Blagnac et dans les hôtels 3 et 4 étoiles de l’agglomération toulousaine, et dans les offices de Tourisme de Midi-Pyrénées. Chaque mois, Dépêche Mag publie 35.000 exemplaires qui sont distribués gratuitement. Le magazine est fondé à 100 % par les publicités, donc la longueur varie avec chaque sortie. Pour mon article (on en parlera plus tard), M. de Montmagner m’a dit qu’il serait de 3 pages ou 4 pages, selon le nombre de publicités vendues.

Le magazine est ciblé vers les professionnels qui passent par l’aéroport Toulouse-Blagnac. 80 % des voyageurs à l’aéroport Toulouse-Blagnac sont les profesionnels, donc In Toulouse touche énormement de monde. Même si la plupart des voyageurs sont les hommes d’affaires, ils n’ont bien sûr pas tous les mêmes intérêts. Ainsi, In Toulouse traite de nombreux sujets pour attirer le plus de gens possibles.

In Toulouse se divise en 11 sections différentes. La première, « Essentiel », présente un article qui traite de quelque chose concernant tout le monde. Par exemple, dans la sortie du printemps (In Toulouse 16), la section « Essentiel » contenait un article sur la construction de l’aéroport Toulouse-Blagnac. Ce sont des informations importantes pour n’importe qui, surtout pour ceux qui utilisent fréquemment l’aéroport Toulouse-Blagnac. La prochaine section, « Classe Affaires », traitent des nouvelles liées au monde du commerce, et publie un agenda pour les événements qui se déroulent en ce moment à Toulouse (expositions, conférences, symposiums). Ensuite, on a « À L’affiche », où on peut trouver un article à propos d’une compagnie particulière, comme une agence de voyages, située à Toulouse. La section « Enquête » traite d’un événement courant dans la région, comme l’ouverture d’une nouvelle entreprise. Dans In Toulouse 16, l’article a annoncé que Galiléo, le futur système de radionavigation par satellites européens, se developperait à Toulouse. La section « Saga » présente la biographie d’un décideur qui a réussi dans la région, avec une présentation générale de sa compagnie. « Tête-à-tête » présente un entretien avec un décideur de la région. Dans In Toulouse 16, l’entretien était avec M. Martin Malvy, qui a été élu comme président de la région. Il a parlé de l’avenir économique de la région. « Une journée avec… » vous offre une vue en coulisse d’un métier, comme celui de chef d’escale ou de joueur du Stade Toulousain. La section « Partir » est un peu différente des autres. Cette section est écrite par quelqu’un à l’aéroport Toulouse-Blagnac, et pas par les journalistes à Dépêche Mag. Cette section affiche beaucoup de voyages partant de Toulouse-Blagnac et toutes les informations sur les nouveaux vols ou nouvelles liaisons qui partent ou arrivent à Toulouse.

La section « Découverte » est la section dont je me suis occupée. Cette section est ciblée vers les voyageurs qui restent à Toulouse plusieurs jours et qui auront l’occasion de voyager un peu dans la région. « Découverte » vous propose des différents voyages pour mieux connaître la région. Dans la dernière édition, le stagiaire a choisi Revel et Montagne Noire comme destination agréable, et puis il a donné toutes les informations nécessaires pour la visiter : les choses à voir, les différents sites de patrimoine, etc.

Les dernières sections sont « City » et « Aéroport. » Dans « City », on trouve des informations pratiques pour profiter de la ville de Toulouse, comme une jolie galerie à voir ou un nouveau restaurant. Par contre, « Aéroport » donne des informations pratiques sur l’aéroport lui-même : l’emploi du temps pour les navettes, les coûts du parking, les différentes facilités offertes à l’aéroport, et un plan. Pour chaque voyageur, cette partie est utile pour qu’il puisse se familiariser avec l’aéroport.


Partie II


Comme je l’ai dit tout à l’heure, après mon entretien avec M. de Montmagner, je ne savais pas ce qui je ferais pour Dépêche Mag, avec In Toulouse. Lorsqu’il m’a demandé quel serait mon projet j’ai dit que je pourrais corriger les articles, et écrire, et j’étais ouverte à toute proposition. J’ai pensé que puisque j’étais aussi une anglophone, je serais utile à un magazine qui a une partie de son public anglophone. J’avais raison, mais au début je n’étais pas sure du rôle que je jouerais.

a) Mon introduction à In Toulouse

Mon premier jour officiel, M. de Montmagner m’a présenté aux autres personnes qui travaillent dans le bureau. J’ai appris que ce bureau était un bureau provisoire. Dépêche Mag est une grande entreprise, et les gens étaient à ce moment-là divisés entre deux bureaux séparés à Toulouse : le bureau de MPS (Midi Presse Service), où j’ai travaillé et un autre bureau situé la rue Lafayette. Les magazines réalisés dans notre bureau étaient les suivants : In Toulouse mag, le Qui fait Quoi, le MPS, les Décideurs du Midi-Pyrénées, le Guide Entreprendre en Midi-Pyrénées, le Decid’éco, et l’Officiel. L’autre bureau s’occupait avec Toulouse Mag, Toulouse Femmes, et Toulouse Match, qui sont les magazines de M. Tortora. Le premier jour pendant mon tour du bureau, j’ai rencontré deux journalistes, la femme qui chargée des publicités, et trois autres femmes qui travaillaient à côté. Lentement, j’ai appris qui faisait quoi dans notre bureau.

Ce jour premier, j’ai commencé à me rendre compte exactement de ce que je ferais. On m’a demandé de lire une édition de chaque magazine publié par Dépêche Mag, et de prendre des notes à propos de la « mission » de chacun. De plus, j’ai écrit des questions quand j’en avais, pour me familiariser avec les magazines et leurs buts. Cet exercice était utile pour tous les magazines, mais surtout pour In Toulouse. Avant cette lecture, je n’avais lu qu’une édition du In Toulouse que Laura Raynaud m’avait donné, et puis j’ai décidé que je voulais faire un stage chez Dépêche Mag. Donc, je me suis fixé surtout sur les anciennes éditions de l’In Toulouse pour ce projet. Puisque je n’avais pas beaucoup d’expérience avec le magazine avant cela, j’étais étonnée par le fait que l’anglais dans les parties anglaises n’étaient pas tout a fait correct. De plus, quand je l’ai dit à M. de Montmagner, il m’a dit qu’un américain faisait les traductions ! Si c’était un anglais ou un australien, j’aurais compris à cause des différences entre l’anglais américain et l’anglais britannique. Mais un autre américain ! Cela m’a fait choqué ! De plus, parfois quelques citations n’étaient pas traduites (pour les photos ou les petits dessins). M. de Montmagner m’a dit que cela était une erreur, et que le magazine était 100 % bilingue. Je me suis rendu compte que je pourrais être utile comme lectrice et correctrice ! J’ai remarqué que la mise en place et le style du magazine étaient différents dans les plus anciennes éditions. Hormis ces petites critiques, j’étais impressionnée par le magazine. Il était intéressant, donnait les informations et était bien conçu. J’ai posé à M. de Montmagner quelques questions à propos de l’In Toulouse : qui écrit les articles ? Sont-ils écrits d’abord en anglais ou en français ? Est-ce que le magazine est écrit plutôt pour les Toulousains qui partent ou les étrangers qui arrivent ? M. de Montmagner s’est montré intéressé par ma dernière question. Il m’a demandé ce que j’en pensais. J’ai répondu qu’il me semblait que les articles étaient ciblés vers les Toulousains qui quittent Toulouse, parce que les sujets des articles traitent en majorité de Toulouse. J’ai pensé que les étrangers ne seraient pas intéressés par un entretien avec un chef d’entreprise toulousain, surtout si ces étrangers viennent d’Angleterre ou d’autre pays ! Cependant, M. de Montmagner m’a dit qu’il pensait tout a fait le contraire ! Il pense que les articles sont plutôt écrits pour les étrangers ! J’ai donc découvert ma prochaine tâche : relire les magazines et dire si je pensais qu’ils atteignaient leur public cible.

b) Le public cible

Puisque je n’avais jamais travaillé pour une entreprise de magazines (ni même considéré le journalisme comme un métier à l’avenir !), je n’avais pas réfléchi à comment on crée un magazine. J’avais imaginé que si quelqu’un avait envie de faire un magazine, il devrait écrire quelques articles, et voilà ! Un magazine ! J’étais complètement naïve et je n’avais aucune idée des fonctionnements d’un bureau d’edition ! Donc, je n’ai jamais pensé à des « publics cibles », mais après que M. de Montmagner et moi n’étions pas d’accord avec le public cible pour In Toulouse, je me suis rendue compte que le public cible et une des choses les plus importantes à considérer pour les rédacteurs des magazine. Ainsi, j’imagine quand j’ai dit complètement le contraire de ce que M. de Montmagner pensait du public cible du In Toulouse, il a dû être un peu choqué !

Donc, j’ai relu tous les magazines avec un œil plus avisé celui d’une rédactrice. Un échantillon de mes trouvailles : Toulouse Mag : Le public cible (selon M. de Montmagner) est les familles jeunes qui ont emménagé récemment à Toulouse et son objectif est d’être un guide des événements qui se déroulent à Toulouse pendant le mois. De plus, c’est une façon pour les nouveaux (et même les anciens !) habitants de connaître Toulouse et ses différents quartiers. Je pense que le public cible de Toulouse Mag est également les gens (en général, jeunes plutôt que vieux) qui vont rester à Toulouse quelle que soit la longueur de leur séjour – les touristes, les étudiants étrangers, même les hommes d’affaires. Plusieurs articles sont adaptés pour ceux qui habitent à Toulouse. Ceux qui offrent des conseils sur les meilleurs restaurants, boutiques, et l’agenda des événements est profitable à tous ceux qui sont à Toulouse dans le mois. Mais, les autres articles sont plutôt réservés à ceux qui habitent à Toulouse, comme la section de « Toulouse business ». Cette section n’aiderait pas les visiteurs à Toulouse. Globalement, je trouve que Toulouse Mag touche aux deux publics : ceux qui ont déménagé récemment à Toulouse et ceux qui visitent Toulouse pour un court séjour. Le « Qui fait Quoi? »: Le public cible est les nouveaux arrivants sur la scène économique de la région de Toulouse pour mieux connaître les compétences de chaque entreprise. Mais, le « Qui fait Quoi » est également utile pour tous les acteurs économiques régionaux pour leur aider à se rendre compte chaque année des mutations économiques. Je pense que le Qui fait Quoi est une bonne ressource pour les nouveaux entrepreneurs. Il dit bien exactement qui fait quoi parmi les entreprises de la région. Même pour les entrepreneurs déjà établis, le « Qui fait Quoi » offre des informations importantes et permet de contacter les entreprises de la région. Enfin, je me suis intéressée le plus en profondeur sur In Toulouse. Le public cible (selon M. de Montmagner) est les nouveaux arrivants à Toulouse, et les hommes d’affaires qui resteront à Toulouse une nuit, un week-end, ou une semaine. Ses objectifs sont d’aider les personnes qui utilisent l’aéroport Toulouse-Blagnac et les habitués de la région, leur donner une information économique, et des idées pour loisirs pendant leur séjour à Toulouse.

In Toulouse a plusieurs sections, et je crois que des sections sont plutôt destinées aux Toulousains qui quittent Toulouse, et les autres sont plutôt pour les visiteurs de la région toulousaine. Par exemple, la section « Découverte » est parfaite pour un visiteur qui cherche un petit truc à faire le soir ou le week-end (les musées ou les marchés, etc.) En revanche, quelques sections ne seraient intéressantes que pour les Toulousains eux-mêmes. Si un visiteur lit que la mairie de Toulouse a fait quelque chose, je ne pense pas que cela va vraiment intéresser, surtout s’il vient d’une région très loin de Toulouse, ou d’un autre pays. Ce même commentaire peut être aussi fait pour les sections « Classe Affaires », « Tête à Tête », « Enquête », et « Partir ». Je ne dis pas que les articles dans ces sections ne sont pas lus par les voyageurs qui visitent Toulouse, je dis simplement qu’elles sont plutôt ciblées vers les Toulousains qui ont déjà une idée des évènements qui se passent à Toulouse. Les voyageurs à Toulouse ne comprendraient pas si les articles étaient trop compliqués et difficiles à comprendre à cause qu’ils concernent un sujet trop localisé.

Donc, j’ai trouvé cette activité utile pour mieux comprendre comment pense un rédacteur de magazine. J’étais très contente que M. de Montmagner ait voulu connaître mon opinion ! De plus, le fait d’avoir donné une nouvelle opinion était important, parce que j’imagine qu’il est parfois difficile de garder une opinion impartiale et fraîche lorsque on travaille toujours avec les mêmes magazines. Je suis contente d’être utile !

c) Mes activités au bureau

Je me suis rendue compte qu’une des meilleures façons d’apprendre comment le bureau et les magazines fonctionnent, et quelles dynamiques existent entre les gens, était de faire des petites tâches administratives au bureau. Dominique (qui s’occupe avec les publicités) m’a donné plusieurs tâches à faire. Par exemple, elle m’a donné une brochure qui listait les entreprises et leurs numéros de téléphone, et leurs adresses, etc. Elle venait d’une exposition sur les entreprises de construction et d’aménagement qui avait eu lieu à Toulouse. Donc, le sujet était très lié à plusieurs magazines publiés par Dépêche Mag. J’ai mis toutes ces compagnies et leurs coordonnées dans un tableau d’Excel et j’imagine Dépêche Mag va contacter ces entreprises pour demander si elles sont intéressées par une publicité dans un magazine de Dépêche Mag. Cela me fait penser que cela doit être très difficile de trouver des compagnies qui veulent dépenser beaucoup d’argent pour une publicité qui ne leur garantie pas de créer plus projets ! Un autre jour, j’ai fait des photocopies de lettres qui devaient être envoyées aux compagnies pour voir si elles étaient toujours intéressées par un listage dans la prochaine sortie du « Qui fait Quoi. » J’étais complètement choquée par le coût d’un listage ! Le prix pour quelques lignes avec le nom de compagnie et leur adresse et numéro de téléphone était de 300 €-400 € ! Je n’ai jamais imaginé que le coût d’une publicité soit si élevé. Mais, pour un magazine comme In Toulouse, qui est fondé à 100 % par les publicités, elles représentent un aspect très important !

d) Mon projet

Après presque un mois de travail, M. de Montmagner m’a donné un grand projet de recherche ! J’étais très contente, parce que je étais inquiète de n’avoir pas grand chose à faire à Dépêche Mag et que mon stage serait inutile ! Mais, j’avais tort car M. de Montmagner m’a donné une fiche avec toutes les instructions dont j’avais besoin pour l’article que j’écrirais. (En fait, d’abord, j’ai pensé que je ferais de la recherche, et puis qu’un journaliste écrirait cet article, et je ne savais pas que je l’écrirais moi-même !) La fiche (annexe 1) expliquait que je m’occuperais de toutes les informations pour la section « Découverte ». Cette section donne des exemples de petits voyages aux gens qui restent à Toulouse pour plusieurs jours ou semaines. Donc, pour cette édition de l’In Toulouse (In Toulouse 17 – Eté), le sujet est « Un circuit dans les Pyrénées. » L’affiche de M. de Montmagner a inclus toutes les instructions sur ce que je ferais exactement.

1. Les instructions :

Les limites géographiques pour mon projet étaient la Haute-Garonne, y compris Comminges, Couserans, et le pied des Pyrénées, la région d’Ariège, de Foix jusqu’à la limite d’Andorre, et les Hautes-Pyrénées avec toute la partie montagne. M. de Montmagner m’a encouragé à trouver les sorties d’un ou deux jours, ou des longs week-ends. Les sujets d’excursions ou sorties concernaient des lieux de vacances dans les Pyrénées. Par exemple, des balades tranquilles en familles, des sorties pour les enfants, des randonnées en montagne à pied ou en VTT, différentes choses culturelles, comme le patrimoine et les animations, les sports et loisirs, comme l’escalade, la voile surf, le canoë-kayak, la pêche, le parapente, etc., la gastronomie, et l’artisanat, les marchés, les restaurants, les boutiques, et les fabricants.

Donc, je me suis intéressée à ces différents lieux, et pour chacun, j’ai listé ce que j’avais trouvé d’intéressant ou d’applicable. Pour les villes et villages, j’ai essayé de trouver les sites patrimoniaux, comme les châteaux, les jardins, les musées, une architecture intéressante, et les animations, comme les festivals et les fêtes importantes. J’ai essayé de relier chaque ville ou site naturel avec un élément remarquable (par exemple, une ville qui a un château magnifique). Pour les sites naturels, c’était plus difficile, parce que la région des Pyrénées est vraiment pleine des richesses naturelles à voir et à découvrir. Donc, pour accomplir ma tâche, j’ai fait des recherches sur Internet, avec des différents sites Web (des offices du tourisme, les sites individuels, etc.…) Ensuite, après ma recherche, j’ai rencontré M. de Montmagner et ensemble, nous avons réduit la liste et il l’a validée et l’a mieux organisée. Puis, sur la partie validée, j’ai encore fait des recherches et collecté toutes les informations utiles, et après nous avons pré-rédigé chacun des sujets. Les articles en français doivent être rendus le 22 mai, et les traductions en anglais, le 30, et le magazine va à l’imprimeur le 9 juin.

2. Ma recherche

Rechercher toutes les informations pour un article dans un magazine est intimidante ! Surtout pour moi parce que je ne suis pas francophone, et j’ai donc dû travailler plus qu’un stagiaire français (à cause de la barrière linguistique). Donc, j’étais un peu accablé par de telle grande responsabilité, mais j’y suis arrivée ! D’abord, j’ai commencé par les idées que M. de Montmagner m’avait donné sur ma fiche de mission. J’ai utilisé Google.com pour trouver les sites Web des offices de tourisme pour des différentes régions. Bien sûr, j’ai trouvé trop d’information pour un article de 3 ou 4 pages, donc avec M. de Montmagner, on a décidé de nous fixer aux régions suivantes : Comminges, Luchon, Couserans, Foix et Ax-les-Thermes, les Hautes-Pyrénées, et quelques encadrés sur Andorre, les festivals et manifestations culturels, et peut-être la « Vallée des Sciences. » Les encadrés sont des petites boîtes de texte sur la page qui donnent des informations qui ne sont pas tout a fait liées au reste de l’article, mais l’information est quand même importante et intéressante pour les lecteurs. (Merci de lire sur l’annexe qui présente un tableau de ma recherche.)

En ce moment, je suis encore en train d’écrire l’article pour la section « Découverte. » Le début est épineux parce que je ne suis pas habituée à écrire les articles pour un magazine en anglais, et encore moins en français ! Il est difficile de trouver le bon ton, puisque les seuls travaux écrits que j’ai fait en français sont des dissertations ou exposés, qui sont tous scolaires et sérieux. Pour un article de magazine, il faut être un peu plus léger dans le style pour que les lecteurs l’apprécient. Donc, j’imagine que mon travail va bien se terminer, mais je n’en suis pas encore sûre.


Conclusion :


Franchement, au début de mon stage, je n’étais pas de tout sûre que je profiterais de mon stage à Dépeche Mag. Puisque l’on ne m’avait pas donné de projet tout de suite, j’ai eu peur de ne faire que des tâches administratives pour mon stage. De plus, je n’aimais pas mes premières missions, lire les anciennes éditions de tous les magazines en prendre les notes ou noter les publics cibles pour les magazines. J’avais envie de travailler avec In Toulouse mag, et puisque je ne travaillais pas encore avec In Toulouse, je considérais mon stage comme un échec.

Cependant, j’ai bientôt compris que sans une connaissance de tous les magazines de Dépêche Mag, je ne comprendrais rien concernant l’entreprise dans son ensemble. Si je ne me fixais que sur In Toulouse, je n’aurais aucune idée du contenu des autres magazines et ne comprendrais pas lorsque les personnes qui travaillaient avec moi parlaient des autres magazines. Maintenant, je suis bien contente que M. de Montmagner m’ait donné ces premières tâches, et visiblement, il savait comment accueillir un nouveau stagiaire !

Plus j’apprenais le fonctionnement de Dépêche Mag, plus j’étais contente de mon choix de stage. Avant d’avoir mon stage, je me suis demandée ce que je voulais d’apprendre d’un stage, et pourquoi j’avais envie de faire un stage. Rétrospectivement, il est plus facile de voir que Dépêche Mag et moi étions la combinaison parfaite. Puisque je me spécialise dans les études internationales, un choix normal aurait été de travailler avec une mairie. Mais, je suis plutôt intéressé par la culture d’une région, et une mairie ne m’aurait pas donné cette expérience culturelle. Donc, In Toulouse m’a fait satisfait grâce à son mélange de l’économie et sur la vie régionale. Pendant que j’ai fait ma recherche, j’ai appris beaucoup sur la région. Je crois bien que je ferai moi-même un de ces petits voyages que j’en ai imaginé avant de partir ! Après ma recherche, M. de Montmagner et moi avons parlé de quels sujets seraient le plus couronné de succès. Il m’a dit « oui, ce sujet est bien parce que… » ou « non, je crois pas pour celui-ci à cause de…. » Cela était une expérience riche d’enseignements, parce qu’avant mon stage, je n’ai jamais pensé ce qui est investi dans la production et le choix des sujets, parce que j’avais toujours lu le produit fini que j’achetais dans un kiosque. Cette perspective dans les coulisses de l’industrie des magazines est inestimable, comme une nouvelle connaissance de la région.

Si vous m’aviez parlé il y a deux mois, je vous aurais dit que mon stage était un échec. Cependant, je viens de terminer mon stage et ma perspective a complètement changé après avoir commencé mon projet et je me suis rendue compte, grâce à tous les travaux que j’ai fait, que mon stage était une réussite. Je ne peux pas dire que j’ai envie de travailler dans ce métier, mais avec mes grâce à expériences à Dépêche Mag, je suis prête pour n’importe quel travail après mes études.